Invalidité des nouveaux "sacres" conciliaires

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Abbé Zins
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Invalidité des nouveaux "sacres" conciliaires

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Invalidité des nouveaux "sacres" conciliaires :


Réfutation d’une tentative de défense de la révolution liturgique du rituel épiscopal



Dans le numéro 54 (Automne 2005) de leur revue le sel de la terre (C. de la Haye-aux-Bonshommes, 49240 Avrillé), des alliés de la FSSPX (dont ils dépendent pour leurs ordinations et en partie pour leurs bienfaiteurs) se sont efforcés de venir au secours de la révolution liturgique du rituel épiscopal opérée en 1968.

Avant d’entamer la réfutation de leur tentative de démonstration qui, malgré son extension (p. 72 à 129), se réduit pratiquement à un seul argument prédominant sans cesse répété sous des formes quelque peu divergentes, demandons à l’illustre Dom Guéranger de nous exposer les principales roueries des hérétiques à l’encontre de tout ce qui touche à la Sainte Liturgie.

Introduction par Dom Guéranger :
Dom Guéranger, [i]Institutions Liturgiques[/i] a écrit :
« Pour donner une idée des ravages de la secte antiliturgiste, il nous a semblé nécessaire de résumer la marche des prétendus réformateurs [et vrais déformateurs] du Christianisme depuis trois siècles, et de présenter l'ensemble de leurs actes et de leur doctrine sur l'épuration du culte divin.

Il n'est pas de spectacle plus instructif et plus propre à faire comprendre les causes de la propagation rapide du protestantisme.

On y verra l'oeuvre d'une sagesse diabolique agissant à coup sûr, et devant infailliblement amener de vastes résultats.

Le premier caractère de l'hérésie antiliturgique est la haine de la Tradition dans les formules du culte divin.

On ne saurait contester ce caractère spécial dans tous les hérétiques que nous avons nommés, depuis Vigilance jusqu'à Calvin, et la raison en est facile à expliquer.

Tout sectaire voulant introduire une doctrine nouvelle, se trouve infailliblement en présence de la Liturgie, qui est la Tradition à sa plus haute puissance, et il ne saurait avoir de repos qu'il n'ait fait taire cette voix, qu'il n'ait déchiré ces pages qui recèlent la foi des siècles passés.

En effet, comment, le luthéranisme, le calvinisme, l'anglicanisme se sont-ils établis et maintenus dans les masses ?

Il n'a fallu pour cela que la substitution de livres nouveaux et de formules nouvelles, aux livres et aux formules anciennes, et tout a été consommé.»

(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques, t. 1. p. 396s)
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Abbé Zins
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Dénonciation du principal procédé utilisé par les fabricateurs du Novus Ordo Episcopal :

Dom Guéranger, [i]Institutions Liturgiques[/i] a écrit :
« C'est en effet le deuxième principe de la secte antiliturgiste, de remplacer les formules de style ecclésiastique par des lectures de l'Écriture Sainte.

Elle y trouve deux avantages : d'abord, celui de faire taire la voix, de la Tradition qu'elle craint toujours ; ensuite, un moyen de propager et d'appuyer ses dogmes, par voie de négation ou d'affirmation.

Par voie de négation, en passant sous silence, au moyen d'un choix adroit, les textes qui expriment la doctrine opposée aux erreurs qu'on veut faire prévaloir ; par voie d'affirmation en mettant en lumière des passages tronqués qui, ne montrant qu'un des côtés de la vérité, cachent l'autre aux yeux du vulgaire.

On sait depuis bien des siècles que la préférence donnée par tous les hérétiques, aux Écritures Saintes sur les définitions ecclésiastiques, n'a pas d'autre raison que la facilité qu'ils ont de faire dire à la parole de Dieu tout ce qu'ils veulent, en la laissant paraître ou l'arrêtant à propos.. » (Institutions Liturgiques, t. 1. p. 398)
Soulignons ici, en aparté de ce magistral exposé de Dom Guéranger, que ce procédé par voie de négation, en passant sous silence, au moyen d'un choix adroit, les textes qui expriment la doctrine opposée aux erreurs qu'on veut faire prévaloir, est le principal artifice dont ont usé, selon la volonté de P 6, Dom Botte et son équipe de fabricateurs du Nouvel Ordinal Episcopal (NOE).

En ce bref article de réfutation nous ne ferons qu’effleurer la mise en lumière de cet habile, parce que très discret, procédé, réservant au livre en préparation sur ce sujet le développement que mérite ce point capital dans la fabrication du NOE.
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Une telle fabrication artificielle est elle aussi révolutionnaire :

Dom Guéranger, [i]Institutions Liturgiques[/i] a écrit : « Le troisième principe des hérétiques sur la réforme de la Liturgie est, après avoir expulsé les formules ecclésiastiques et proclamé la nécessité absolue de n'employer que les paroles de l'Écriture dans le service divin, voyant ensuite que l'Écriture ne se plie pas toujours, comme ils le voudraient, à toutes leurs volontés ; leur troisième principe... est de fabriquer et d'introduire des formules diverses, pleines de perfidie par lesquelles les peuples sont plus solidement encore enchaînés à l'erreur, et tout l'édifice de la réforme impie sera consolidé pour des siècles.» (Dom Guéranger, Institutions Liturgiques, t. 1. p. 399)

« On ne doit pas s'étonner de la contradiction que l'hérésie présente ainsi dans ses oeuvres, quand on saura que le 4e principe ou, si l'on veut, la 4e nécessité imposée aux sectaires par la nature même de leur état de révolte est une habituelle contradiction avec leurs propres principes.
[ Ce 4e principe est également fort important à retenir pour la suite ! ]
Dom Guéranger, [i]Institutions Liturgiques[/i] a écrit : Il en doit être ainsi pour leur confusion dans ce grand jour, qui vient tôt ou tard, où Dieu révèle leur nudité à la vue des peuples qu'ils ont séduits, et aussi parce qu'il ne tient pas à l'homme d'être conséquent ; la vérité seule peut l'être.

Ainsi, tous les sectaires, sans exception, commencent par revendiquer les droits de l'antiquité ; ils veulent dégager le Christianisme de tout ce que l'erreur et les passions des hommes ont mêlé de faux et d'indigne de Dieu ; ils ne veulent rien que de primitif, et prétendent reprendre au berceau l'institution chrétienne.

A cet effet, ils élaguent, ils effacent, ils retranchent ; tout tombe sous leurs coups, et lorsqu'on s'attend à voir reparaître dans sa première pureté le culte divin, il se trouve qu'on est encombré de formules nouvelles qui ne datent que de la veille, qui sont incontestablement humaines, puisque celui qui les a rédigés vit encore.


Toute secte subit cette nécessité ; nous l'avons vu chez les monophysites, chez les nestoriens ; nous retrouvons la même chose dans toutes les branches de protestants.

Leur affectation à prêcher l'antiquité n'a abouti qu'à les mettre en mesure de battre en brèche tout le passé, et puis ils se sont posé en face des peuples séduits, et leur ont juré que tout était bien, que les superfétations papistes avaient disparu, que le culte divin était remonté à sa sainteté primitive.

Remarquons encore une chose caractéristique dans le changement de la Liturgie par les hérétiques. C'est que, dans leur rage d'innovation, ils ne se contentent pas d'élaguer les formules de style ecclésiastique qu'ils flétrissent du nom de parole humaine, mais ils étendent leur réprobation aux lectures et aux prières mêmes que l'Église a empruntées à l'Ecriture ; ils changent, ils substituent, ne voulant pas prier avec l'Église, s'excommuniant ainsi eux-mêmes, et aussi craignant jusqu'à la moindre parcelle de l'orthodoxie qui a présidé au choix de ces passages.»

(Dom Guéranger, Institutions Liturgiques, t. 1. p. 399s)
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De la fabrication artificielle à la démolition systématique :

Dom Guéranger, [i]Institutions Liturgiques[/i] a écrit : « L'hérésie antiliturgiste, pour établir à jamais son règne, avait besoin de détruire en fait et en principe tout Sacerdoce dans le Christianisme ; car elle sentait que là où il y a un pontife, il y a un autel, et que là où il y a un autel, il y a un sacrifice, et partant un cérémonial mystérieux.

Après donc avoir aboli la qualité du Pontife suprême, il fallait anéantir le caractère de l'Evêque, duquel émane la mystique imposition des mains qui perpétue la hiérarchie sacrée....

Dès lors il n'y a plus de Prêtre proprement dit ; comment la simple élection, sans consécration, ferait-elle un homme sacré ?

La réforme de Luther et de Calvin ne connaîtra donc plus que des ministres de Dieu, ou des hommes, comme, on voudra.» (Dom Guéranger, I. L. 1. 404s)
Dom Guéranger, [i]Explication de la Sainte Messe[/i] a écrit : « C'est là le commencement de ce qui arrivera lorsque le diable et ses suppôts, déchaînés par toute la terre, y mettront le trouble et la désolation, ainsi que Daniel nous en avertit.

A force d'empêcher les ordinations et de faire mourir les Prêtres, le diable empêchera enfin la célébration du grand Sacrifice, alors viendront les jours de malheur... et telle sera l'oeuvre de l'Antéchrist qui prendra tous les moyens pour empêcher la célébration de la Sainte Messe, afin que ce contre-poids soit abattu, et que Dieu mette fin à toutes choses, n'ayant plus de raison de les faire subsister.» (Dom Guéranger, Explication de la Sainte Messe)
Après ce rappel magistral des principes en la matière, par un si clair Docteur Liturgiste, notre tâche à l’encontre des fabricateurs-“rénovateurs”- destructeurs et de leurs honteux défenseurs va se trouver singulièrement facilitée.

Notons encore, au sujet du dernier passage de Dom Guéranger, que l’ouvrage de l’Antéchrist, déjà en opération comme corps social et tout proche comme tête finale, aura été grandement préparé d’abord par les multiples hérésiarques sortis du sein de l’Eglise en entraînant une partie de ses enfants derrière eux, puis tout récemment de l’intérieur (II Thes. 2,7) des structures ecclésiastiques par la série des antipapes “conciliaires”, parlantes figures de l’anti-Christ final comme tête individuelle devant dominer le monde entier sur les plans religieux et politique, une fois l’obstacle du Pouvoir des Clefs levé pour un temps.

Saint Paul qui annonce l’accomplissement du Mystère d’iniquité (II Thes. 2,7), en indique aussi la raison : « parce qu’ils n’auront point reçu la Charité de la Vérité en sorte d’être sauvés, Dieu leur enverra une opération d’erreur de sorte qu’ils croient au mensonge (adhèrent à la tromperie), afin que soient jugés tous ceux qui n’auront pas cru à la Vérité mais auront consenti à l’iniquité.» (II Thes. 2,10s). « Eux qui, alors qu’ils connaissaient la justice de Dieu, n’ont point compris que ceux qui agissent ainsi sont dignes de mort, et non seulement ceux qui les accomplissent, mais aussi ceux qui acquiescent à ceux qui les font.» (Rom. 1,32).

Venons-en, à présent, à la tentative avrillaise de couvrir l’opération d’erreur du Mystère d’iniquité ayant placé l’abomination dans le Lieu Saint.
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Bref exposé du plan de l’article des défenseurs de la subversion :


L’article des défenseurs de la subversion comprend trois parties, auxquelles s’ajoutent des annexes où sont publiés divers documents.

Tout en prenant de très haut ce qu’il nomme le "manque de sérieux de ceux qui ont entrepris de démontrer l'invalidité du nouveau rituel" (p. 83), le rédacteur reprend à son compte de nombreuses données indiquées par ceux auxquels il s’oppose, tant dans les 25 pages de la première partie (p. 72-97), consistant dans l’exposition du sujet et des faits historiques, que dans les annexes (p. 119-129), et même en sa tentative de défense de la "validité" (p. 97-105) .

Il expose plus ou moins justement, mais parfois aussi caricaturalement, ce qu’il appelle les objections contre la "validité" (p. 73-81), puis met en forme des arguties qui cherchent à s’appuyer sur l’autorité de Mgr Lefebvre (p. 82s) dont il montre facilement lui-même le caractère léger et improbant (p. 118s) et, suite à sa tentative de défense de la "validité", il s’évertue à répondre aux objections (p.106-117), ou à la façon particulière dont il les a exposées, avant de conclure à la "validité" (p.119).
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Enoncé de l’argument prédominant des défenseurs de la subversion :


Presque dès le début (p. 75), tout au long de l’article, surtout dans la tentative de défense de la "validité" mais aussi dans la réponse aux objections où il sert d’appui et de présupposé principal, et jusqu’en la conclusion en laquelle il demeure prépondérant, l’argument prédominant des défenseurs de la subversion, leur unique thèse de fond, consiste en une comparaison du NOE de P 6 avec deux rites orientaux toujours en vigueur.

C’est l’habile tromperie dont a usé le principal fabricateur du NOE, Dom Botte, pour réduire au silence les objectants et rassurer les Evêques et le Clergé.

Laissons le rédacteur de l’article nous expliquer lui-même ce qu’il pense en tirer :
"Il faut reconnaître que - indépendamment de la dépréciation de la liturgie romaine - l'argument de Dom Botte est valable : le fait que la prière d'Hippolyte ait été adoptée par deux patriarcats orientaux assure sa valeur, abstraction faite de la personne de son auteur.." (p. 93s)

"Pour s'assurer de la validité du rite de P 6, il nous suffira donc de mettre en parallèle la nouvelle prière du sacre avec les deux rites orientaux en question. La validité de ces deux rites ne saurait être remise en cause." (p. 100)
Voici l’énoncé spécifique de cet “argument majeur”, souligné ici en gras : Citation:
"Nous avons donc composé un tableau en 4 colonnes.. La comparaison entre ces diverses prières nous paraît suffisamment éloquente par elle-même : le nouveau rite contient la substance des deux rites coptes et syriens." (p. 100)
Et l’aveu que tel est le fond de leur contre-argumentation :
"Dans la réponse aux difficultés nous entrerons dans certains détails, mais il nous semble que l'essentiel de la démonstration est faite par cette comparaison." (p. 105)
D’où l’appui essentiel qui en est tiré dans la réponse aux objections :
"L'expression "Spiritus principalis", pour désigner la grâce de l'épiscopat, se retrouve dans les deux rites que nous avons mis en parallèle avec la forme de P 6, mais aussi dans d'autres rites orientaux." (p. 106)

"On peut conclure : la formule [sic] est certainement valide, car elle est utilisée depuis la plus haute antiquité dans de nombreux rites orientaux.." (p. 107)
Puis, sentant eux-mêmes la légèreté de leur argumentation concernant la pseudo “forme essentielle” de P 6, ils profitent de l’occasion pour en venir jusqu’à forcer la signification de l'expression "Spiritus principalis" bien au-delà de ce que les plus modernistes défenseurs du NOE n’ont jamais osé faire, ajoutant juste à la suite du passage précédent :
"son sens est : le don du Saint-Esprit qui crée l'évêque" ." (p. 107)
!!

Voici à quel procédé arbitraire ils sont réduits pour paraître "sauver" la carence essentielle de la dite “forme essentielle” de P 6 !
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Comparaison n’est pas raison ou l’argutie-mirage de Botte-Avrillais :


Puisqu’il s’agit ici de comparaison, comparons, et montrons surtout que comparaison n’est pas raison !

Les défenseurs de la subversion semblent imaginer péremptoire et indéniable cette argutie-mirage !

Pourtant leur comparaison s’avère beaucoup trop sommaire et très mal faite, puisqu’elle passe à côté de l'essentiel comme nous le démontrerons ensuite.

Mais montrons d’abord l’inanité de ce raisonnement de tambour, en l’appliquant au célèbre cas de l’invalidité des ordinations anglicanes déclarées solennellement invalides par le Pape Léon XIII.

Voyons, l’ordinal anglican est-il vraiment invalide ?

Ne ressemble-t-il pas à d’autres rites certainement valides ? N’a-t-il pas de nombreuses correspondances avec ceux-ci ?

Du reste l'expression "Reçois le Saint-Esprit", pour désigner la grâce de l'épiscopat, se retrouve dans le Rite Romain.. mais aussi dans d'autres rites occidentaux. On peut conclure : la formule [sic] est certainement valide, car elle est utilisée depuis la plus haute antiquité dans de nombreux rites occidentaux.." .

Il ne suffit donc point d’établir une série de correspondances, voire une ressemblance assez grande entre un rite certainement valide et un nouveau rite fabriqué d’hier pour en déduire, encore moins pour avoir démontré la validité de ce nouveau rite fabriqué !

De même, démontrer l’invalidité effective d’un nouveau rite fabriqué, comme l’a fait le Pape Léon XIII, n’implique nullement Citation:
"remettre en cause la validité de plusieurs rites reconnus depuis toujours dans l'Eglise" qui y ressemblent,
comme cela est affirmé non moins légèrement en leur conclusion (p. 119).
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De l’argutie-mirage a la pseudo-démonstration :


Ce faux présupposé, que ressemblance revient à substantiellement identique, est le fondement erroné sur lequel repose toute l’argumentation avrillaise.

Il sert aussi à voiler la carence essentielle de la pseudo “forme essentielle” de P 6 :
"L'expression "Spiritus principalis", pour désigner la grâce de l'épiscopat, se retrouve dans les deux rites.. orientaux." (p. 106)
Or, précisément, dans les rites orientaux ce n’est point cette expression, très insuffisante en elle-même, qui exprime et rend effectif tant l’état épiscopal que le pouvoir sacré qui s’y trouve lié.

En outre, les défenseurs de la subversion du NOE ne cessent de citer pour sa défense son fabricateur, Dom Botte, qui est leur grand maître en la matière.

Ils citent principalement le n° 98 de sa revue préparatoire a la révolution liturgique : La Maison Dieu.

Qu’ils écoutent donc ce que dit leur maître d’oeuvre au sujet de cette expression qu’ils tiennent pour essentielle :
"D'ailleurs un texte liturgique n'est pas une formule magique [sic] . Il faut évidemment qu'il exprime le sens de l'acte et l'intention du ministre. Mais on ne voit pas comment l'omission accidentelle de quelques mots pourrait entraîner l'invalidité, pourvu que le sens général ne soit pas altéré...

Il est clair que si l'on omettait l'invocation du Saint-Esprit ("Et nunc effunde.."), cela changerait le sens de l'ordination ; mais si on omettait par inadvertance les mots "spiritum principalem", je ne vois pas ce que cela changerait.
A fortiori, s'il s'agit d'un membre de phrase de l'introduction (...) l'omission accidentelle d'un mot créera des scrupules.
Pour reprendre l'exemple cité plus haut, si les mots "spiritum principalem" font parties des mots essentiels, leur omission même accidentelle pourra faire douter de la validité de l'ordination..." (M.D. n° 98, p. 122)
Voila donc ces apprentis modernistes désavoués par le fabricateur du NOE !

La carence de cette pseudo-forme a été mentionnée même du côté des “tradis” :
“ FSSPX, Menzingen + 12 aout 1998.... Ayant lu rapidement (la plaquette du Dr. R. Coomaraswamy), j’en conclus à un doute sur la validité des sacres épiscopaux conférés selon le rite de P 6.
Le "Spiritum principalem"[/i] de la forme introduite par P 6 n’est pas suffisamment clair en lui-même et les rites accessoires ne précisent pas sa signification dans un sens catholique..
+ Bernard Tissier de Mallerais”.


Le rédacteur d’Avrillé cite lui-même les inquiétudes d’un Evêque au moment de la préparation du nouvel ordinal :

"Mgr Jean Hervas y Benet, évêque espagnol, .. dans une note de 3 pages.. du14/10/1966.. remarque que la nouvelle formule [sic] consécratoire éliminerait complètement la préface consécratoire actuellement en vigueur, dont la partie essentielle venait d’être déclarée par Pie XII[/b]..
"Il faudrait constater de façon certaine que la nouvelle forme signifie mieux l'action sacramentelle et son effet.. ne contient aucune ambiguité et n'omet rien parmi les principales charges propres a l'épiscopat.."



Or on constate précisément le contraire, à savoir qu’elle contient des ambiguités et omet notamment une des principales charges propres a l'épiscopat !

".. Et il s’interrogeait : "Il me vient un doute sur les paroles "Spiritus principalis" : ont-elles une valeur significative suffisante du sacrement ? Et les paroles "pascere gregem tuum" ne peuvent-elles etre interprétées uniquement du pouvoir d'enseigner et de sanctifier, en excluant le pouvoir de gouverner ? " (p. 95)


Côté “conciliaire”, a été également avouée l’ambiguité du nouveau rituel d’ordination de P 6 par le “dominicain conciliaire” Ch. Morerod, lors d’une conférence du 22/1/1998 a laquelle assistait l’abbé Ratzinger (cf. Actes de cette journée d’étude, publiés a Rome, p. 113s).

Tandis que les bonshommes d’Avrillé avouent de leur côté : Citation:
"Il ne faut pas s'étonner si, laissant les rênes libres à Dom Botte, on a obtenu un rituel qui rompt avec la tradition de l'Eglise Romaine." ( p. 88 )


Comprenant eux-mêmes l’impossibilité d’une démonstration intrinsèque rigoureuse de la suffisance de la pseudo “forme essentielle” de P 6 en elle-même, les honteux défenseurs tradis de la subversion antiliturgique “conciliaire” en ont été réduits à tenter une apparence de démonstration extrinsèque en se basant comme a priori nécessaire sur le faux présupposé et fondement erroné équiparant ressemblance à substantiellement identique :

"L'utilisation de la forme dans deux rites orientaux certainement valides assure sa validité. La difficulté posée par l’objectant ne peut pas mettre en cause le fait de la validité, mais demande une explication sur le comment." (p. 108)


Autrement dit, la ressemblance suffirait à “prouver la certitude de la validité” de la “forme essentielle de P 6" malgré l’apparente insuffisance de celle-ci en soi, mais resterait à chercher comment expliquer que s’y trouve bien l’essentiel nécessaire que l’on n’y voit point au moins au premier abord !


Considérons donc a présent l’exercice de prestidigitation et d’équilibrisme auquel se livre alors le rédacteur de l’article pour donner à entendre que ce que l’on n’y voit pas s’y trouve bien malgré tout :

" Pour répondre à la difficulté, on peut proposer deux solutions",
que l’auteur énonce mais ne démontre point, et entre lesquelles il préfère même ne point choisir :
"Soit la désignation du pouvoir épiscopal par une de ses propriétés (la capacité de recevoir la juridiction) est suffisamment claire ; dans ce cas la partie essentielle suffit." (p. 108)


Or en quoi cette “capacité” est-elle exprimée dans la pseudo “forme essentielle” de P 6 ?

En outre, à s’en tenir à la seule juridiction sans état et pouvoir sacrés, on en reviendrait au ravalement de la consécration épiscopale à l’institution de simple nomination rabbinique et anglicano-protestante, comme cela sera montré dans mon livre en gestation par de précises citations tirées notamment de la revue préparatoire des fabricateurs : “La Maison Dieu”.

"Soit la partie essentielle, insuffisamment déterminée, est précisée par le contexte, notamment par l'expression "summum sacerdotium" qui se trouve après."


Sans doute qu’entre les deux son coeur et son esprit balancent, puisqu’il s’abstient même de seulement chercher à démontrer si cette “partie essentielle” est suffisamment claire ou insuffisamment déterminée !?

Mais, d’ores-et-déja, dans les deux cas, 1° il s’oppose a l’affirmation contraire que le "Spiritum principalem" de la forme introduite par P 6 n’est pas suffisamment clair en lui-même et les rites accessoires ne précisent pas sa signification dans un sens catholique, signée + Bernard Tissier de Mallerais, non moins qu’a la déclaration opposée explicite du fabricateur du NOE ;
2° on ne saurait dire alors que telle est la forme essentielle, qui pourrait être en soi invalidée par l’omission éventuelle d’une précision des lors capitale d’une partie “non essentielle”.

De plus, la "significatio ex adjunctis" peut préciser un terme employé en la forme essentielle pour en écarter la moindre ambiguité, mais non se substituer à une omission, à une absence de terme et de signification adéquate !

En outre, dans le rite de P 6 le terme susceptible en soi d’un sens catholique se trouve non seulement hors de la prétendue “forme essentielle” mais s’y avère exposé en son contexte uniquement par l’expression très insuffisante en elle-même de "ut distribuat munera", résultant d’une traduction poussée en un sens le plus ambigu possible, et par des suppressions et omissions calculées qui marquent une contre-intention par omission de précisions essentielles sur lesquelles nous allons revenir.

Voila donc la pétition de principe sur laquelle repose la pseudo-preuve de ressemblance-identité ! l’argutie-mirage qui sert a voiler la carence essentielle de la pseudo “forme essentielle” de P 6 !
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Habile rouerie de Botte concernant le rite patriarcal maronite :


Avant de noter les différences essentielles entre les rites orientaux valides et la fabrication artificielle de Botte-P 6, il est bon de dévoiler une habile tromperie de Dom Botte concernant un des deux rites orientaux qu’il a mentionnés comme se rapprochant de la pseudo-“tradition-apostolique” dite d’Hippolyte et de sa propre fabrication artificielle du NOE.

La préface de ce rite, qu’il rapproche de celle de sa fabrication, est en effet celle utilisée par les Maronites pour l’institution de leur Patriarche, mais non celle par laquelle il devient Evêque !

Lisons en effet ce que souligne et précise Dentzinger au début de sa publication des rites Syriaques, Syro-Jacobites et Syro-Maronites :
"Chez les Syro-Jacobites l'ordination de l'évêque, du métropolite, du catholique et du patriarche est la même... On change seulement dans l'ordination du métropolite et du catholique le titre, à la place de évêque. Dans l'ordination du patriarche peu de choses sont changées ou ajoutées." (T.II, p. 76) .

".. Ceci, si l'élu est prêtre. S'il est déjà évêque, il n'y a pas cet abus chez les Jacobites que l'on trouve chez les Nestoriens qui répètent tout le rite d'ordination épiscopale.

En la vie du patriarche Ignace David, chez Barhebraeus, est récitée seulement sur l'évêque élevé au patriarcat l'invocation du Saint Esprit attribuée a (Saint) Clément et propre au rite du patriarche ; on lui remet le bâton pastoral, on place sa main sur la main de tous, on l'intronise et on fait la procession à travers l’église propre au rite du patriarche." (T.II, p. 77) .

"Si l'élu comme métropolite, catholique ou patriarche n'est que prêtre.. tout le ministère de l'épiscopat doit être accompli sur lui : et au lieu d'évêque, il doit être proclamé métropolite, ou catholique..

S'il est évêque, l'honneur de métroplite lui est offert par la souscription du synode, et non par la 2e imposition des mains." (T.II, p. 77)
Il précise de même, au début des rites semblables des Maronites :
" 12 évêques, plus ou moins, promeuvent le patriarche selon l'ordination même, c.à.d. les mêmes prières et ministères par lesquels le patriarche promeut les métropolites, et les évêques l'ordonnent, car une est la vertu et un est le don du pontificat, mais ils sont distincts par les degrés de leurs ordres.." (T.II, p. 207)
Dans le cas ou l’élu au patriarcat n’est que Prêtre, est donc prononcée d’abord la nomination :
"Gratia divina, qui infirma sanat et defectus implet cuique cura est de Ecclesia, vocat et promovet N amantem Dei super benedictum gregem Antiochae civitatis Dei. Oremus igitur omnes, ut veniat super eum gratia et illapsus Spritus Sancti, et clamemus ac dicamus ter : Kyrie.."
(La divine grâce, qui soigne les infirmités et corrige les défauts de celui qui a cure de l’Eglise, appelle et promeut N qui aime Dieu sur le béni troupeau de la ville de Dieu Antioche. Prions donc tous, pour que descende sur lui la grâce et la pénétration du Saint Esprit, disons et clamons trois fois : Kyrie.) . (T.II, p. 218)
Puis, en même temps que la première imposition des mains, est prononcée sur lui la préface prévue pour le sacre épiscopal, suivie de l’imposition des mains par chaque évêque, et de la préface propre a l’institution du patriarche, avec la deuxième imposition des mains.

Comme cela est noté (p. 219) :
" Item, alia oratio invocationis Spiritus Sanctis, quas est Clementis : recitatur solum, cum ordinatur patriarcha."
C’est donc une habile mais pernicieuse rouerie de ne point mentionner la différence importante résultant du fait que l’élu au Patriarcat maronite soit déja Evêque ou non, qu’il ait à l’être ordonné ou pas !
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Différences essentielles entre les rites orientaux valides et la fabrication artificielle de Botte-P 6 :


Du reste, la préface propre à l’institution du Patriarche maronite comporte une précision capitale, reprenant celle pour le sacre épiscopal et en comportant implicitement tout le développement explicite fait en la préface épiscopale : Citation:
"Pater, qui nosti corda omnium, effunde virtutem tuam super hunc servum, quem elegisti ad patriarchatum, ut pascat universum gregem tuum sanctum et summo sacerdotio fungatur sine querela.. et impertire ei totam potestatem, quam dedisti sanctis Apostolis tuis..." ,
ainsi développée dans la préface épiscopale :
" Tu mitte super hunc servum tuum Spiritum Sanctum et spiritualem, ut pascat et visitet oves sibi creditas, utque ordinet sacerdotes, constituat diaconos et consacret altaria et ecclesias et benedicat domos faciatque invocationes efficaces ; sanet, judicet, gubernet, liberet, solvat, liget, exuat, induat, figat, segreget, et omnem potestatem sanctorum tuorum da illi, quem dedisti Apostolis unigeniti Fillii tui, ut sit princeps principum..". (T.II, p. 219)
On ne saurait être plus précis pour exprimer l’état et le pouvoir sacrés de l’Evêque.

Remarquable expression liturgique de la nature de l’épiscopat que l’on ne saurait comparer qu’à l’admirable instruction de la Liturgie Romaine précédant aussitôt le chant des Litanies des Saints :
“Episcopum opportet judicare, interpretari, consecrare, ordinare, offere, confirmare, et baptizare.
Ce n’est assurément pas un hasard si cet énoncé si précis en sa concision, que l’on retrouve déjà dans le rituel le plus ancien publié par Dom Martène en 1702 et daté par lui d’avant l’an de grâce 300, a été supprimé du NOE !

Aucune de ces importantes précisions ne se trouve dans la pseudo-”forme essentielle” de Botte-P 6 !

Par contre, on les retrouve également dans la préface du rite copte de sacre épiscopal :
“Da igitur hanc eadem gratiam super servuum tuum N, quem elegisti in episcopum, ut pasceret gregem tuum sanctum.. ut sit ipsi potestas dimittendi peccata.., constituendi cleros secundum mandatum ejus ad sanctuarium, et solvendi vincula omnia ecclesiastica, faciendi domos novas orationis, et sanctificandi altaria....”

Pour quelle raison, selon quel dessein caché de telles précisions ont-elles été soigneusement supprimées du NOE ?

Botte a allégué, comme justification de ne rien laisser du Rite Romain, qu’autrement cela aurait dépareillé l’unité de composition de la pseudo préface dite d’Hippolyte ! La belle “excuse” !

Car, même en ce cas, en quoi le fait d’avoir laissé la précieuse, antique, concise et si précise instruction “Episcopum opportet..”, aurait-elle dépareillé l’unité de cette préface reconstituée par puzzle par Botte, alors que cette instruction se trouve placée dans le Rite Romain juste avant les Litanies des Saints, donc avant et en dehors de la préface !?

Par ailleurs, si le but de sa suppression n’était point d’édulcorer, diminuer, déformer le sens des termes episcopum, episcopatum, summum sacerdotium, pour que ne soit signifié en rien dans le NOE le caractere sacré tant de l’état que de la fonction de l’Evêque et son pouvoir de communiquer à d’autres cet état sacré ou d’en faire participer d’autres personnes, demeures saintes et objets consacrés, pourquoi a-t-il de plus déformé et édulcoré volontairement l’expression “dando cleros”, justement rendue dans le rite copte par constituendi cleros, ainsi que par Migne en sa citation des dites “Constitutions Apostoliques” ! ?

Pourquoi a-t-il traduit le “didonai klerous” grec, qui se trouve aussi en la pseudo-“Tradition Apostolique” dite d’Hippolyte, en son sens profane de “dare sortes” (tirer au sort), et non en son sens sacré de constituendi cleros, autrement dit d’établir des clercs, de constituer le Clergé par des ordinations sacrées !?

De même, pourquoi l’a-t-il traduit en son NOE par l’expression, ciselée d'ambiguïté démoniaquement calculée, de “ut distribuat munera” !?

Chacun des deux termes est finement choisi pour sa capacité à être tiré en ce contexte en des sens contraires.

On ne constitue pas, ni n’établit, ce que l’on ne fait que “distribuer” !

De même, le premier sens venant à l’esprit dans le contexte ecclésiastique pour “munera” est celui de dons.

En cette octave de l’Epiphanie nous revient dix fois dans les oreilles durant la récitation de l’Office divin, les “munera” offerts à l’Enfant-Dieu par les Rois Mages, munera aurum, thus et myrham, leurs dons d’or, d’encens et de myrrhe.

Egalement, en la table analytique du Code de Droit Canon, la rubrique munera renvoie d’abord à ce qui concerne les dons, et seulement après comme sens second dérivé renvoie aux autres termes : beneficia, cleri, officia, en tant que les offices cléricaux, ecclésiastiques comportent précisément des “bénéfices”, des dons leur permettant de subsister !

Toutefois, ce sens second existe. Aussi, toute l’astuce de l’ambiguité de son emploi en ce contexte de la préface du NOE, consiste à la possibilité d’y renvoyer, à l’encontre de clairvoyants objectants qu’il suffira de traiter de “chicaneurs” en vue de les déprécier devant la multitude portée à une confiante insouciance !


Néanmoins, même pris en ce sens secondement possible de “distribuer les ministères”, cette expression demeurerait gravement déficiente !

D’une part, encore une fois, parce que l’on ne constitue pas, ni n’établit, ce que l’on ne fait que “distribuer”.

D’autre part, car “distribuer des ministères” peut appartenir aussi bien à un Roi, à un chef d’Etat, à un officier civil supérieur qu’à un vicaire général, un curé par rapport à ses vicaires, ou à un supérieur religieux vis-à-vis de ses subordonnés.


Tandis que constituendi cleros, établir des Clercs, constituer le Clergé par des ordinations sacrées, est le propre de l’Evêque !


Voici comment un des confrères du monastère belge de Dom Botte, le Mont César, le soulignait assez clairement, en un ouvrage paru en 1931, où certaines tendances des déviations futures se font jour, mais dont l’ensemble demeure conforme à la doctrine catholique en la matière :
"L'évêque est consacré pour l'utilité de tous, car il possède le pouvoir plénier de sanctification y compris le plus élevé et le plus précieux qui le met au-dessus des simples prêtres : ayant reçu la plénitude de sacrement de l'ordre il le confère à son tour, il est générateur du sacerdoce..
La plénitude des privilèges épiscopaux paraît là dans toute sa réalité." (Dom Pierre de Puniet, Le Pontifical Romain, Histoire et Commentaire, t. II, p. 41s)
C’est donc gravement ce propre même de l’Evêque, cet office singulier qui n’appartient qu’à lui, ce pouvoir unique, non moins que cet effet surnaturel que lui seul peut réaliser, qui est totalement exclu tant de la soi-disant “forme essentielle” que de toute la “préface” fabriquée par Botte et de tout le “nouveau rite” !

Il s’y trouve non seulement omis en tant que tel, mais réduit à une simple distribution de dons ou de ministères !

Tel n’est évident pas le cas, ni dans le rite copte, ni dans le rite maronite, mis en parallèle par Botte-P 6 que pour mieux gruger tout le monde !



Que méritent donc les honteux défenseurs tradis de cette habile et si nuisible subversion antiliturgique des modernistes conciliaires” !?

On ne saurait faire moins que leur appliquer leurs propres allégations et qualificatifs à l’encontre du Dr Coomaraswamy, dont ils ont arbitrairement déclarés “disciples” tous ceux qui s’opposent a juste titre au NOE afin de mieux les englober par un si artificiel amalgame dans leur dépréciation publique des défenseurs de la Foi et de la Liturgie Catholique.

Fustigeons-les donc, avec leurs propres termes !

Soulignons d’abord leur "manque de sérieux" (p. 83, 119) en la matière, le fait qu’ils aient "confondu deux rites" (p. 108),
deux préfaces, deux cérémonies, celle de la simple intronisation du Patriarche avec celle du sacre des Evêques Maronites, en étant tombés dans le piège habilement tendu par Botte et en l’y ayant suivi :
"Cela vaut un double zéro, et suffit a montrer que leur travail... est en réalité sans valeur." (p. 108)
Voici une appréciation sévère qui sort de leur propre bouche, et que nous ne leur appliquons, quant à nous, qu’en partie.

Nous verrons cependant plus loin (cf. p.15s) qu’il n’y a pas qu’en ce point-là qu’ils se sont fait piéger par Botte, et qu’ils participent, volontairement ou non, de sa tromperie en la faisant leur de fait !
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