Résumé de théologie dogmatique, Livre I : Fondements du savoir théologique

chartreux
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SWS, Livre I, II, C1, §44 traduit par le chartreux a écrit : II. Pour bien comprendre cela, il y a un triple distinction à faire.

1. La certitude suprême de la foi est appréciative par nature - c'est-à-dire qu'elle inclut et résulte d'une appréciation de ses motifs, mais la certitude elle-même n'est pas sentie de façon plus intense que tout autre certitude. Et en règle générale, elle est sentie de façon bien moins intense que la certitude humaine fondée sur des preuves irréfutables.

2. La fermeté suprême de la foi doit être distinguée de l'assurance inébranlable liée aux connaissances humaines avérées.

3. Que la certitude de la foi soit suprême ne veut pas dire que toutes les autres certitudes sont sans valeur, ou que nous devons nous attendre à affronter des conflits apparents entre des connaissances humaines avérées et la foi. Un conflit réel entre la foi et la raison est impossible.
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SWS, Livre I, II, C1, §44 traduit par le chartreux a écrit : III. Le haut degré de certitude qui est le propre de l'acte de foi est atteint et atteint par le moyen de la lumière surnaturelle de la foi, qui participe à tous les élements de l'acte. Cette lumière qui est comme un rayon du soleil divin, participe de l'infaillibilité divine et ne peut qu'illuminer. La certitude produite est donc divine en tous points, et si absolument infaillible qu'un vrai acte de foi ne peut avoir une fausseté pour objet. Cela a été défini par le concile du Vatican, qui repète les termes du cinquième concile du Latran : "Nous définissons donc que toute proposition contraire à la vérité de la foi éclairée (illuminatae fidei, c'est-à-dire la foi produite par l'illumination divine) est absolument fausse." Les mots illuminatae fidei désignent la foi produite chez le croyant, comme distincte de la proposition extérieure et objective de la vérité révélée, et distincte aussi de la foi purement humaine. De même, le concile de Trente affirme que la foi produit une certitude qui ne peut avoir l'erreur pour objet (cui non potest subesse falsum). Il est impossible que la lumière de la foi s'applique sur une croyance érronnée ; mais il est pourtant possible pour l'homme de prendre à tort un acte de foi naturelle dans une révélation supposée pour un acte surnaturel aidée par la lumière de la foi. Il y a donc besoin d'un critère pour distinguer l'un de l'autre. Ce critère est la foi de l'Église, qui ne peut se tromper. La foi catholique porte en elle-même la conscience qu'elle est une foi divine produite par une lumière divine, tandis que la foi auto-proclamée des protestants ne peut se dire divine sans conduire au fanatisme.
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SWS, Livre I, II, C1, §44 traduit par le chartreux a écrit : IV. La certitude suprême de la foi implique que nous devons avoir la volonté de rester fidèles à la foi sans aucun doute ni dénégation, et la conviction ferme qu'elle ne peut jamais être abandonnée sous prétexte qu'elle pourrait s'avérer fausse. Ainsi, tout acte de foi est irréformable, et possède une certitude inébranlable. Mais la foi peut pourtant être détruite par un abus de notre volonté. Et nous sommes évidemment tenus de réformer une foi qui était crue divine à tort, et appliquée par erreur à des choses non révélées. Le concile du Vatican, après avoir déclaré comment Dieu coopère à l'acceptation de la foi et à la perséverance dans ce domaine, conclut de la manière suivante : "Aussi tout autre est la condition de ceux qui par le don divin de la grâce ont adhéré à la vérité catholique, et de ceux qui, conduits par les opinions humaines, suivent une fausse religion ; ceux, en effet, qui ont embrassé la loi sous le magistère de l'Eglise, ne peuvent jamais avoir une cause légitime d'en changer ou de révoquer en doute cette foi." (session 3, chap. 3). Et dans le canon 6, dirigé contre les erreurs d'Hermes, le concile promulgue, "Si quelqu'un dit que les fidèles et ceux que ne sont pas encore arrivés à la seule foi véritable se trouvent dans la même condition, en sorte que des catholiques puissent avoir une cause légitime de mettre en doute par une suspension de leur jugement la foi qu'ils ont déjà reçue sous le magistère de l'Eglise, jusqu'à ce qu'ils aient achevé la démonstration scientifique de la crédibilité et de la vérité de leur foi, qu'il soit anathème." Quiconque adhère à la foi catholique est tenu d'y adhérer à jamais. "Cette vraie foi catholique [...] je prends l'engagement, et je jure de la garder et de la confesser, Dieu aidant, entière et inviolée, très fidèlement jusqu'à mon dernier soupir" (crédo de Pie IV). Aucune excuse ne peut être admise pour l'infidélité, excepté l'ignorance. Tout doute contre la foi doit être rejeté comme peccamineux sans hésitation.
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SWS, Livre I, II, C1, §45 traduit par le chartreux a écrit : Section 45. La nécéssité de la foi.

I. La nécéssité de la foi est double : il y a une nécéssité de moyens et une nécéssité de précepte. Celle-ci inclut toujours celle-là, mais l'inverse n'est pas vrai.

La foi en tant que moyen nécéssaire de justification et de sanctification est la foi théologique, qui est parfaite dans son genre. Chez les enfants l'habitude de la foi suffit ; chez ceux qui ont atteint l'âge de raison, il est besoin d'un acte qui relie à l'économie du salut telle que révélée par Dieu. La foi, au sens le plus large du mot - c'est-à-dire la foi fondée sur le témoignage que des crétaures rendent à l'existence et la providence de Dieu - n'est pas suffisante (cf. prop. 23, condamnée par Innocent XI, le 2 mars 1679). La foi incomplète (c'est-à-dire une foi en germe, qui ne va pas plus loin qu'une attitude prête à croire et voulant bien croire) ne suffit pas non plus. L'acte de foi doit être complet, et doit être basé sur une révélation divine et surnaturelle. Seule la foi peut donner cette connaissance de l'économie surnaturelle du salut qui permet à l'homme de gérer ses actes en accord avec sa fin surnaturelle. Cette raison est invoquée par l'Apôtre (en Héb. 11:6) pour démontrer qu'Abel et Hénoch tout comme Abraham, ont obtenu leur justification et leur salut par le moyen de la Foi, bien que l'Écriture-Sainte ne dise pas d'eux que leur foi était fondée sur une révélation divine certaine : "Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie qu'Il est, et qu'Il se fait (devient, γἐνεται) une récompense à ceux qui Le cherchent."
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SWS, Livre I, II, C1, §45 traduit par le chartreux a écrit : 1. Les deux points concernant la foi qui sont mentionnés dans ce texte sont indispensables, par ce que ce sont les deux pôles autour desquels tourne toute l'économie du salut. Il y a probablement une allusion aux paroles de Dieu à Abraham : "je suis ton protecteur, et ta récompense infiniment grande." (Gen 15:1). Ainsi, "croire qu'Il est" veut dire croire à l'existence de Dieu non pas d'une façon abstraite, mais comme étant notre Dieu, qui nous conduit au salut sous Sa providence paternelle. En ce sens, croire à Son existence est la condition préliminaire et fondamentale de tout notre commerce avec Lui, et cette croyance est autant au-dessus de notre connaissance naturelle que notre croyance au Dieu récompenseur. Si, comme le dit S Pierre Chrysologue, le premier article du crédo des Apôtres exprime la croyance en Dieu en tant qu'Il est notre Père ; alors les mots "qu'Il est" se rapportent aussi à cet article, tandis que "une récompense à ceux qui Le cherchent" se rapporte au dernier article, celui de la "vie éternelle". Les théologiens déduisent à juste titre de Héb 11:6 que, au moins dans les temps pré-chrétiens, ces deux points étaient les seuls qu'il y avait besoin de croire expressément. Ils suffisent à rendre l'homme capable de tendre vers Dieu source du salut par l'espérance et la charité.
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SWS, Livre I, II, C1, §45 traduit par le chartreux a écrit : 2. C'est une question ouverte de savoir si, après la venue du Christ, la foi en l'économie chrétienne du salut est indispensable ou non. Bien des textes de l'Écriture-Sainte semblent exiger la foi au Christ, à sa mort et sa résurrection, comme condition nécéssaire du salut. Mais d'un autre côté, il n'est pas aisé de comprendre pourquoi le salut éternel deviendrait impossible à ceux qui sont privés de contact avec la révélation chrétienne. La meilleure solution à cette difficulté semble être celle de Suarez (De Fide, disp. XII, sect. IV). Les textes qui exigent la foi dans le Christ et dans la Sainte-Trinité ne doivent pas être interprêtés plus rigoureusement que ceux qui affirment la nécéssité du baptême, d'autant que la foi en le Christ et la foi en la Sainte Trinité, et la nécéssité du baptême sont étroitement liées entre elles. La foi dans ces mystères releve, tout comme le baptême, des moyens ordinaires de salut. Dans des circonstances extraordinaires en revanche, quand la réception du baptême est impossible, le simple désir implicite (volum) suffit. Par analogie, il faut donc considérer que le désir implicite de croire au Christ et à la Trinité suffit. Par "désir implicite", nous entendons le désir de recevoir, croire ou faire tout ce qu'il faut faire pour être sauvé, bien que l'on ne sache pas précisément ce qu'il faut recevoir, croire ou faire. Ce souhait implicite de croire au Christ doit être accompagné de, et relié à, un foi explicite dans la providence divine et de son attention envers notre salut ; et cette foi implique la foi et l'espérance dans l'économie chrétienne du salut (cf. S. Thom., IIa IIae, q. 2, a. 7).

II. La nécéssité de précepte - c'est-à-dire l'obligation résultant du commandement de croire vaut en principe pour l'ensemble de la Révélation. Dès que nous savons qu'une vérité a été révélée, nous sommes obligés de la croire explicitement. Le nombre de vérités révélées que nous sommes tenus de connaître et croire explicitement, varie suivant les circonstances et les compétences individuelles. Il n'y a pas de loi positive les concernant. Tout chrétien est cependant tenu de connaître expressément les vérités révélées qui sont nécéssaire pour mener une vie chrétienne et remplir les devoirs de son état. Les théologiens s'accordent à dire qu'il y a une obligation grave de connaître le contenu du symbole des Apôtres, du décalogue, de l'oraison dominicale, et de tout ce qui est nécéssaire à la réception digne des sacrements et la vraie participation à l'adoration publique. Cf. St. Thom, IIa IIae, q. 2, aa. 3-8, et les commentaires sur ces passages.
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SWS, Livre I, II, C2, §46 traduit par le chartreux a écrit : Chapitre 2. La foi et la compréhension.

Section 46. Doctrine du concile du Vatican sur la compréhension de la foi.

I. Nous avons maintenant à considérer jusqu'où nous pouvons comprendre les vérités ou mystères surnaturels que nous croyons en l'autorité de Dieu et de l'Église. Les rationalistes et agnostiques de toute époque ont tenu qu'on ne peut rien comprendre en dehors de la sphère de la raison naturelle. Abelard et quelques théologiens du treizième siècle, ainsi que Gunther et Frohschammer dans les temps modernes, sont d'avis que rien n'est inaccessible à la raison humaine, et donc que les vérités surnaturelles peuvent être démontrées par la raison, et que la Foi peut être remplacée par le savoir. D'autres théologiens admettent la coexistence de la Foi et du savoir, mais prétendent que la raison ajoute une nouvelle certitude à la Foi.

II. Contre ces erreurs, le concile du Vatican enseigne qu'une certaine compréhension des mystères est possible, et précise les règles et conditions : "La raison, de son côté, éclairée par la foi, si elle cherche soigneusement, pieusement et prudemment, obtient par le don de Dieu quelque intelligence très fructueuse des mystères, soit par l'analogie des choses qu'elle connaît naturellement, soit par le rapport que les mystères eux-mêmes ont entre eux et avec la fin dernière de l'homme". Ensuite, le concile définit que cette compréhension est moins claire et moins parfaite que notre compréhension des choses naturelles : "Jamais, toutefois, elle n'est rendue apte à les percevoir à la manière des vérités qui constituent son objet propre car les mystères divins surpassent tellement par leur nature l'intelligence créée que, même transmis par la révélation et reçus par la foi, ils demeurent encore couverts du voile de cette foi, enveloppés comme dans un nuage tant que nous sommes loin du Seigneur dans le voyage de cette vie mortelle : car nous marchons guidés par la foi et non par la vue (2 Cor. 5:7)" (session 3, chap. 4).
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SWS, Livre I, II, C2, §46 traduit par le chartreux a écrit : III. Ainsi, la foi, qui cherche à comprendre (fides quaerens intellectum) commence par adapter les notions naturelles du mental, en déterminant les analogies ou ressemblances entre les deux ordres de réalité. Ce qui donne une première compréhension des mystères, dont la qualité varie suivant la qualité des analogies. Ensuite, en comparant les mystères les uns aux autres, et les groupant dans l'ordre déterminé par le principe de causalité, le mental éclairé par la Foi, contemple un cycle merveilleux, qui commence et finit en Dieu, et constitué comme un organisme vivant. L'unité de ce noble univers surnaturel vient du terme ultime auquel tout est ordonné - la gloire de Dieu dans la vision béatifique, qui est aussi la fin ultime de l'homme.

On trouvera des illustrations pratiques de cette théorie dans tous les chapitres des traités qui vont suivre. Pour une vision harmonieuse de l'ensemble, voir la division de travail que nous avons donnée à la fin de notre introduction.

IV. La compréhension de la foi ne peut produire aucune certitude indépendante, ni se permettre de rajouter d'autres certitudes à la certitude de la Foi. Son seul effet est de faciliter et d'affermir l'acte de Foi en écartant des difficultés apparentes, et en faisant accepter par le mental des vérités si merveilleusement en harmonie entre elles et avec la nature de Dieu et celle de l'homme. La compréhension de la foi est donc plutôt morale que purement logique, et reflète les dispositions pieuses de la volonté qui accepte la Foi. Sa force de persuasion morale se fait plus sentir au niveau des principes fondamentaux de l'ordre surnaturel ; sa force de persuasion logique est plus manifeste dans les vérités qui se déduisent d'elle.
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SWS, Livre I, II, C2, §47 traduit par le chartreux a écrit : Section 47. Le savoir théologique.

I. Le but immédiat de la compréhension de la foi est de présenter à l'esprit du croyant une notion vraie, distincte, et relativement parfaite de ce qu'il doit croire. Ultérieurement, elle tend aussi à faire évoluer la Foi en un savoir plus étendu et plus profond, fondé sur la Foi mais formellement distinct de cette dernière, et qui possède une certitude propre semblable mais non identique à la certitude de la Foi.

Les vérités révélées, tout comme les vérites naturelles, peuvent être utilisées comme principes desquels on déduit logiquement d'autres vérités. Quand on en use ainsi, ces vérités révélées sont appelées raisons théologiques, pour les distinguer des raisons humaines ou naturelles. Dans le domaine scientifique naturel, la certitude que nous possédons des conclusions n'est qu'une simple extension de notre certitude des prémisses, et les deux certitudes sont de même nature. Dans le domaine de la Foi en revanche, notre certitude d'une conclusion résulte de deux facteurs différents - la foi et la raison -, et est donc essentiellement différente et inférieure à la certitude que nous avons des prémisses. Ce type de certitude est dit certitude théologique. Ainsi, la savoir théologique diffère à la fois de la science philosophique ou naturelle , et de la connaissance de ses principes fondamentaux sur lesquels elle se fonde. Comme la science naturelle, elle n'a de vraie valeur scientifique que quand les prémisses d'un raisonnement sont les vraies causes réelles et objectives de la conclusion ; autrement dit, quand elle montre non seulement que la chose est (quia est,ὄτι) mais aussi pourquoi et d'où elle est (propter quid sit,διότι). Mais comme la foi en tant que telle demande seulement de connaître son contenu, nous avons là une autre différence entre la simple foi et le savoir théologique.
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SWS, Livre I, II, C2, §47 traduit par le chartreux a écrit : II. C'est une question ouverte de savoir si la certitude des conclusions théologiques est surnaturelle ou seulement naturelle. Si l'on considère que la conclusion ne peut pas être plus forte que la prémisse la plus faible, il semblerait que les conclusions théologiques sont seulement humainement ou naturellement certaines. Mais d'un autre côté, les conclusions théologiques sont organiquement liées à la compréhension de la foi, dont ils sortent naturellement comme d'une racine. Elles s'appuient aussi sur une disposition pieuse à croire et à aimer. Le vrai théologien considère la prémisse mineure rationelle moins comme une raison partielle que comme un moyen qui lui permet d'accéder à la pleine compréhension de la prémisse majeure. Dieu, qui préserve son Église de toute erreur dans les conclusions théologiques qu'elle propose à notre croyance, fournira une grâce similaire à l'assentiment du théologien à des conclusions analogues. En tout cas, tout cela démontre que l'assentiment aux conclusions théologiques est d'un ordre plus élevé que l'assentiment des hérétiques et des infidèles fondé sur des motifs humains, et que par conséquent ces derniers ne peuvent pas plus posséder la vraie science théologique que la foi surnaturelle. Nous voyons aussi que le savoir théologique, dans ses principes et dans ses conclusions, possède une certitude plus sacrée et inviolable que toutes les sciences humaines, et que toute certitude humaine qui n'est pas intrinsèquement et extrinsèquement parfaite doit laisser la priorité aux conclusions théologiques certaines.
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