Raisons de l’effondrement de l’Empire Romain et des bons débuts de la France

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Abbé Zins
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Raisons de l’effondrement de l’Empire Romain et des bons débuts de la France

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Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 49 (Décembre 1996)


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Quinzième Centenaire du Baptême de Clovis et des Francs
et de la naissance de la Catholique France Fille Aînée de l'Eglise



Voilà toute proche la fête de Noël 1996, qui marquera le quinzième centenaire de la formation de l'unité française grâce à la conversion et au Baptême du Roi Franc Clovis, avec plus de trois mille de ses guerriers.

Il est généralement reconnu que la meilleure vie de Clovis demeure celle que Godefroid Kurth a rédigée en 1893, en préparation du XIVe Centenaire du Baptême du premier Roi de la Fille Aînée de l'Eglise.

Cet auteur, de père allemand, de mère luxembourgeoise, ayant passé sa vie en la partie francophone de la Belgique, fut des années durant professeur d'histoire du Moyen-Age à l'université de Liège.

Spécialiste de l'histoire des Francs, et particulièrement de la dynastie mérovingienne, sa vie de Clovis est à la fois remarquablement érudite et passionnante.

Elle est dans son ensemble d'un excellent esprit et très objective, même si plus d'une considération s'avère contestable.

Le chapitre sur l'Eglise des Gaules, malencontreusement inspiré et orienté par l'oeuvre de Mgr Duchesne, adopte, vraisemblablement sans le savoir, la thèse janséniste repoussant l'évangélisation de la Gaule au IIIe S. , à l'encontre de toute la Tradition tant gauloise que romaine.

(A titre d'exemple, le premier oratoire d'Evron, alors Aurion, fut bâti en l'an 142 par Saint Thuribe, 2e Evêque du Mans, successeur de Saint Julien arrivé au Mans en l'an de grâce 95.)


Nous ne ferons ici qu'un survol de son remarquable travail (en sa réédition de 1978 à la Librairie Jules Tallandier), auquel l'aspect quelque peu international de sa personnalité et le recul d'un siècle ajoutent un double intérêt, à la veille de ce XVe centenaire.

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Quinzième Centenaire du Baptême de Clovis et des Francs
et de la naissance de la Catholique France Fille Aînée de l'Eglise



1) Traits significatifs de la décadence de l'Empire Romain :


« Puis vinrent les orages, et les fleurs de la civilisation périrent au milieu de catastrophes qui semblaient annoncer la fin de l'univers.

Dire comment la chose arriva, c'est une tâche qui dépasse le cadre de ce livre.

La Gaule n'était qu'un des membres du grand corps de l'Empire ; elle n'avait pas de vie propre, elle vivait, souffrait et prospérait de ce qui le faisait vivre, prospérer ou souffrir.

C'est donc la constitution intime de l'Empire qu'il faudrait connaître pour rendre compte des rapides destinées de la Gaule.

On y verrait comment la société romaine vécut tant qu'elle travailla à la réalisation de son idéal, qui était la grandeur de l'Etat et la domination universelle de Rome.

Une fois ce but atteint, elle crut les destinées du genre humain fixées à jamais, et elle se reposa dans la jouissance de ce qu'elle appelait pompeusement la félicité romaine.

Elle oublia la pratique des vertus qui l'avaient fait arriver à ce degré de prospérité, et elle se déroba aux âpres labeurs qui l'empêcheraient de savourer à son aise les délices du monde conquis.»


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Quinzième Centenaire du Baptême de Clovis et des Francs
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1) Traits significatifs de la décadence de l'Empire Romain :


« Les Romains cessèrent de rêver et de faire de grandes choses ; leurs âmes, détendues comme un arc hors d'usage, retombèrent sur elles-mêmes, sans ressort, sans vigueur morale, dans la platitude d'une existence de plus en plus frivole, d'où la pensée du devoir et le sentiment de la dignité avaient disparu.

Le dieu mortel [l'Empereur] à qui cette société avait confié son existence perdait la tête sur les sommets vertigineux où il se voyait élevé, et dans sa démence il brouillait de ses mains furieuses l'écheveau des destinées du monde.

Les ressources infinies qu'il lui fallait pour son régime de plaisir et de corruption drainaient incessamment les provinces, et faisaient couler du côté de l'Etat les revenus du travail, comme les aqueducs pompaient jusque dans les plus ombreuses retraites les cours d'eau pure dont ils alimentaient les places publiques des grandes villes.

Là battait son plein, jour et nuit, la grande orgie de la civilisation païenne. Là, dans le brasier des voluptés homicides, se consumaient, comme si on les avait réduites en cendres, toutes les richesses morales et matérielles créées par des peuples de travailleurs sacrifiés.

(Une saisissante inscription de Trèves résume cette histoire : Virtus imperi, Hostes vinci, Ludant Romani).

A force de puiser toujours plus largement à ces sources fécondes, sans jamais rien leur rendre, il vint un moment où l'on s'aperçut qu'elles tarissaient.

Alors commença la crise suprême. Toutes les forces vives de l'Empire furent gagnées tour à tour par la nécrose.

La mort était l'aboutissement fatal : elle arrivait lentement, mais les événements extérieurs se chargèrent de la précipiter. »


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Début des invasions barbares violentes ou pacifiques :


« La Belgique avait connu pendant quelques générations les bienfaits de la paix romaine et de la sécurité.

Mais l'ère du développement pacifique cessa pour elle avec le règne de Marc-Aurèle, et celui du monstre Commode inaugura l'ère des crises et des catastrophes.

En 178, les Chauques, s'avançant par la chaussée de Cologne à Bavay, traversèrent la 2e Germanie jusqu'au-delà de Tongres, aux environs de Waremme, pillant et brûlant tout sur leur passage.

Ils allaient gagner la 2e Belgique, et déjà les habitants de cette province enterraient fiévreusement leurs trésors, lorsque Didius Julianus, qui la gouvernait à cette époque, rassemblant en toute hâte une armée, se jeta au-devant des barbares et parvint à les refouler.

La province de Belgique fut épargnée, mais celle de 2e Germanie avait été éprouvée cruellement, et jamais elle ne se releva de ce désastre....»


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Abbé Zins
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Début des invasions barbares violentes ou pacifiques :


« Moins d'un siècle après, les terreurs recommencèrent, et cette fois la désolation fut universelle. Après la mort d'Aurélien, des torrents de barbares se répandirent sur la Gaule entière, qui fut inondée de sang et jonchée de ruines....

A partir de ces jours funestes, la dépopulation et la ruine s'accélérèrent d'une manière effrayante.

La Gaule ne produisait plus même assez pour nourrir les troupes qui devaient la défendre : il fallut faire venir le blé de la Bretagne, et cette île, jusque là épargnée, devint pour le continent gaulois ce qu'étaient pour l'Italie les provinces d'Afrique et de Sicile....

Pour repeupler les solitudes qui envahissaient la Gaule septentrionale et centrale, on imagina d'y verser tous les prisonniers que l'on faisait dans les guerres contre les barbares, et d'y laisser pénétrer, en qualité de colons, des tribus entières de Germains à la recherche d'une patrie.

Ces multitudes de travailleurs agricoles rendaient au sol provincial un peu de fertilité ; quant à l'Empire, il était heureux de retrouver en eux de la matière imposable pour le fisc et des recrues pour les armées.

Toutes les provinces reçurent de ces colonies de barbares, dont les forts contingents, répartis en groupes compacts sur les divers points du pays, y parlaient leur langue nationale, et s'y faisaient appeler du nom qui désigne chez eux un peuple, les Lètes !

A la présence de ce seul nom, qui reparaît dans toutes les provinces, on a comme le sentiment anticipé d'une invasion de barbares ; mais celle-ci est pacifique, appelée et voulue par l'Empire lui-même....»


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Début des invasions barbares violentes ou pacifiques :



« Ainsi, tous les jours, on comblait, au moyen de barbares, les vides immenses qui se creusaient dans la population gauloise.

Les optimistes du temps se réjouissaient. N'était-ce pas pour l'Empire un triomphe éclatant que de faire contribuer les ennemis eux-mêmes à sa prospérité ?

Et ne fallait-il pas reconnaître comme l'image du progrès et de la civilisation dans ces nomades et ces pillards qui, hier encore, menaçaient de mettre le monde romain à feu et à sang, et qui aujourd'hui, solidement attachés au sol de quelque province en qualité de colons, et tout couverts de la poussière du travail des champs, venaient mettre en vente, sur les marchés des villes gauloises, des produits agricoles arrosés de leurs sueurs ?

C'était une illusion. »


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Début des invasions barbares violentes ou pacifiques :



« Les transplantations de barbares infusaient, par intervalles, un peu de sang nouveau au vieux corps émacié du monde romain, mais rien ne fermait la blessure par laquelle sans relâche s'écoulait le flot sacré de la vie.

Quant aux villes, elles dépérissaient. Les barbares et les Bagaudes en avaient fait des monceaux de ruines et deux années (274-275) avaient détruit l'oeuvre opulente que la civilisation avait mise deux siècles à édifier.

Lorsqu'après cette catastrophe elles secouèrent la couche de cendres sous laquelle elles dormaient, elles s'aperçurent que c'en était fait du rêve de la félicité romaine.

Alors, sous la pression de la funèbre nécessité qui pesait sur l'Empire, elles durent renoncer aux libres allures de la sécurité d'autrefois, rétrécir les vastes proportions que leur avaient données les années de prospérité, et s'enfermer tristement dans les hautes murailles qui furent désormais leur seule défense.

D'un bout à l'autre de la Gaule, les villes se blottirent dans une enceinte étroite qui ne comprenait que leur quartier central, et qui laissait à l'abandon la plus grande partie de la circonférence.

Dans les fondements de ces constructions, on jeta les débris des superbes monuments qui avaient fait, aux siècles précédents, l'orgueil et la joie de la civilisation...

Comme il dut faire triste dans les provinces après ces lugubres travaux !

Les villes, transformées en casernes maussades, avaient perdu leur charme... le rétrécissement des enceintes était comme l'emblème de la raréfaction de la vie.

Le monde perdait visiblement de sa gaieté ; la joie de vivre s'envolait, les sombres nuages qui s'élevaient à l'horizon de l'Empire couvraient le soleil de la civilisation romaine.»


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Pensée illusoire d'en "profiter tant que ça dure" :



« On avait le sentiment vague et douloureux que la fin des choses arrivait ; on ne croyait plus à l'éternité du Capitole, et l'on se redisait avec tristesse que les douze siècles promis à Rome par les vautours de Romulus touchaient à leur terme.

Au moins, ces funèbres pronostics rappelaient-ils aux devoirs de l'existence un peuple qui voyait passer sur lui l'ombre de la mort ?

En aucune manière.

Il ne se laissa pas détourner de son culte du plaisir par l'aspect des catastrophes imminentes ; il descendit gaiement la pente rapide du précipice.

Rien de plus saisissant que le contraste entre la gravité des événements et la frivolité des esprits.

Tous semblaient occupés, avec une ardeur fiévreuse, à détacher encore quelques rapides et malsaines jouissances de ce monde qui allait périr.

Quand l'ennemi arriva, c'est au cirque ou à l'amphithéâtre qu'il trouva les populations romaines.

Parvenait-on à lui reprendre, pour quelque temps, les villes qu'il avait pillées et incendiées, le premier souci de leurs habitants rentrés au milieu des ruines fumantes, ce n'était pas le rétablissement des sanctuaires et des écoles, c'était le retour des cochers et la reprise des jeux du cirque, et ils fatiguaient de leurs pétitions les pouvoirs publics pour qu'on leur rendît sans retard ces misérables divertissements.

Mourir en s'amusant, tel semblait le mot d'ordre de la civilisation expirante.»


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Abbé Zins
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Vanités et stupidités de la vie intellectuelle décadente :



« Les plaisirs intellectuels ne valaient pas mieux, et ceux qui se flattaient d'appartenir à l'aristocratie de l'intelligence étalaient une indigence de pensée, une stérilité d'imagination qui trahissaient l'épuisement total de l'âme antique.

Les plus vigoureux efforts de l'esprit n'aboutirent, à partir du IVe S., qu'à des panégyriques....

Quant aux lettres pures, elles sont tombées plus bas encore, car il semble qu'elles se soient interdit, comme une preuve de vulgarité et de grossièreté d'esprit, toute trace de pensée sérieuse, toute préoccupation d'ordre moral ou social.

Il faut, si l'on veut être un esprit délicat et un vrai lettré, qu'on isole le domaine littéraire de tout contact avec la vie, qu'on se fasse l'adorateur de la forme pour l'amour d'elle-même, et que l'on consacre toutes les ressources de son talent à un seul but : la difficulté à vaincre, le tour de force à exécuter.

L'admiration imbécile du savoir-faire devient peu à peu la dernière manifestation de l'intérêt du public pour les choses de l'esprit.

On se fera une réputation par une épigramme, par un bon mot, par un trait piquant et nouveau d'ingénieuse flatterie, on colportera soi-même ses petits vers, ou l'on fera des recueils de sa propre correspondance pour ne pas priver la postérité de beaux modèles littéraires, écrits beaucoup plus pour elle que pour le correspondant d'occasion.

Toutes ces sénilités viendront aboutir finalement à la plaisante extravagance de lettrés qui se persuaderont que la gloire consiste à n'être pas compris de ses lecteurs.

On sera illisible de parti pris....»


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Stérilité volontaire et perte de virilité de jouisseurs à courte vue :



« Ainsi l'épuisement est partout, et toutes les sources de la vie tarissent à la fois.

Comme pour résumer en une seule et lamentable catastrophe tant de phénomènes douloureux, la natalité s'arrête définitivement.

Il y avait des siècles qu'on la voyait diminuer dans l'Empire, et qu'on prenait des mesures législatives pour en conjurer le ralentissement toujours plus accentué.

Mais les lois n'apportaient que des remèdes dérisoires, qui n'atteignaient pas la racine du mal.

Elles étaient désarmées contre la volupté qui tarissait la vie dans sa source, en frappant de stérilité volontaire ou involontaire les adorateurs groupés autour de ses autels.

Elles étaient impuissantes contre la misère publique, qui, en s'appesantissant sur les classes laborieuses, exterminait graduellement tout ce qui était capable de se reproduire.

Ainsi, se manifestant aux deux extrémités de l'échelle sociale à la fois, sous les formes les plus opposées, le même fléau aboutit de part et d'autre au même résultat, qui est l'horreur de la vie.

On ne veut plus naître dans cette société qui se flatte d'avoir donné au genre humain la félicité romaine ! »


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