Le salut est-il la fin suprême de l'homme ?

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Abbé Zins
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RÉPONSES AUX OBJECTIONS : (*)


24/

278. Il y a donc relation entre état et actes du même genre, mais non identité. La relation est double :

« L'habitude (habitus) est cause de l'acte dans le genre de la cause efficiente, mais l'acte est cause de l'habitude dans le genre de la cause finale.» (Saint Thomas, 1.2. 71,3 ad 3).


Mais il est important de savoir et de retenir qu'il n'y a pas identité entre eux,

car c'est cette précision qui permet de rendre compte, notamment, que

quelqu'un de vertueux puisse occasionnellement commettre un acte transitoire d'un péché contraire à cette vertu sans perdre forcément cette vertu,

ou à l'opposé qu'un vicieux puisse occasionnellement faire un acte de vertu opposé à son vice sans cesser pour autant d'être vicieux.



(*) Pour relire l'objection avant la réponse, il suffit de cliquer sur le lien mis au n° 1/ ou suivant qui y renvoie ; puis, pour revenir lire la réponse, il faut cliquer sur la flèche en haut tout à gauche afin de revenir en arrière.

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RÉPONSES AUX OBJECTIONS : (*)


24/

279. C'est ce que précise ainsi le Docteur Angélique :

« Le péché s'oppose (contrariatur) non à la vertu en elle-même, mais à son acte.

Un péché ne peut donc pas exister simultanément avec l'acte de la vertu, mais il peut exister avec l'état (habitus) de la vertu.»
(Saint Thomas, 1.2. 71,4 ad 1)


« L'acte ne contrarie (contrariatur) pas en effet directement l'habitude (habitus), mais (son) acte.» (1.2. 77,2 ad 3 ; 2.2. 24,12).


« Le vice s'oppose directement à la vertu comme le péché à l'acte de vertu, c'est pourquoi le vice exclut la vertu comme le péché exclut l'acte de vertu.» (1.2. 71,4 ad 2)


« Car l'habitude (habitus) ne s'oppose (contrariatur) pas directement à l'acte, mais à l'habitude.» (1.2. 63,2 ad 1)




(*) Pour relire l'objection avant la réponse, il suffit de cliquer sur le lien mis au n° 1/ ou suivant qui y renvoie ; puis, pour revenir lire la réponse, il faut cliquer sur la flèche en haut tout à gauche afin de revenir en arrière.

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24/

280. Montrons encore l'importance de cette distinction, par une autre conséquence pratique qui en résulte :

« L'attrition et la contrition ne sont point des états habituels (habitus), mais seulement des actes » (Saint Thomas, Supl. 1,3).

Ce qui explique qu'un acte d'attrition ne contrarie pas directement l'état de charité ou de grâce, mais seulement un acte de charité.


De même qu'un seul péché n'exclut pas d'un coup la vertu à laquelle il s'oppose, exception faite de tout péché mortel par rapport à la vertu de charité qu'il exclut aussitôt,

sans exclure néanmoins d'un coup tous les gestes habituels de cette vertu (cf. 2.2. 24,12),

et, avec la charité et l'état de grâce, toutes les vertus infuses (2.2. 23,73 ; 21.2. 65,2,4 ; Conc. Trid. 6,15, D.B. 808),

mais non les vertus acquises.




(*) Pour relire l'objection avant la réponse, il suffit de cliquer sur le lien mis au n° 1/ ou suivant qui y renvoie ; puis, pour revenir lire la réponse, il faut cliquer sur la flèche en haut tout à gauche afin de revenir en arrière.

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281. Quant au 2̊) et 3̊), il faut tout d'abord préciser d'une part que l'on entend ici le terme méritoire uniquement dans le sens du mérite surnaturel qui vaut pour la vie éternelle,

d'autre part qu'un état (ou une vertu) n'est méritoire qu'en tant qu'il implique des actes antérieurs pour son acquisition ou son maintien, ou en tant qu'il est réduit à l'acte (cf. S. Th. 1.2. 56,3 ; 57,1 corp. et ad 2) :

« un acte est requis pour le mérite » (2.2. 79,3 ad 4), « il ne peut donc y avoir de mérite sans acte » (1.2. 71,5 ad 1) ;

dans la mesure où cet état (ou cette vertu) est acquis ou maintenu sans production d'actes pour cela, il est gratuit et infus par la grâce de Dieu (cf. S. Th. 1.2. 51,4 : 63,3 ; 65,2,3 ; 114,9) :

« Une vertu infuse est causée en nous par Dieu sans actes de notre part, mais non cependant sans notre consentement » (Saint Thomas, 1.2. 55,4 ad 6).




(*) Pour relire l'objection avant la réponse, il suffit de cliquer sur le lien mis au n° 1/ ou suivant qui y renvoie ; puis, pour revenir lire la réponse, il faut cliquer sur la flèche en haut tout à gauche afin de revenir en arrière.

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24/

Il faut savoir ensuite qu'un acte (ou une vertu) n'est méritoire surnaturellement qu'en tant qu'il est informé par la vertu de charité :


« Nos actes sont méritoires en tant qu'ils procèdent de notre libre arbitre mû par Dieu au moyen de la grâce.

C'est pourquoi tout acte humain soumis au libre arbitre peut être méritoire s'il est référé (relatus) à Dieu..

Il faut dire que la nature est à la charité, qui est le principe du mérite, ce que la matière est à la forme, tandis que la foi est à la charité ce qu'une disposition antécédente est à la forme ultime.

Or il est manifeste que le sujet, ou la matière, ne peut agir, si ce n'est en vertu de la forme, et de même une disposition antécédente ne peut agir avant que la forme n'arrive...

Ainsi donc, ni la nature, ni la foi ne peuvent produire un acte méritoire sans la charité.»
(Saint Thomas, 2.2. 2,9 corp. et ad 1)


« Un acte de foi n'est méritoire que si la foi opère par la dilection : « mais la foi qui opère « par la charité » (Ga1. 5,6).

Pareillement, un acte de patience et de force n'est méritoire qu'en tant qu'il opère par la charité, comme il est dit en I Cor.13,3 :

« Si je livrais mon corps, au point qu'il brûle, mais sans avoir la charité, cela ne me sert de rien ».»
(1.2. 114,4 ad 3)


« Le fondement de l'édifice n'est (donc) point la foi informe, comme le prétendent certains, mais la foi informée par la charité,

comme il est dit en Eph.3, 17 : « in caritate radicati et fundati » .»
(1 .2. 89,1 ad 2)


« La dilection de la charité est la racine du mérite.» (Saint Thomas, 2.2. 23,2)




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282. « Un acte ne peut être méritoire qu'en tant qu'il est informé par la grâce..., par la charité issue de la grâce.» (Saint Thomas, l.2. 62,4 corp. et ad 2)


« La grâce et la charité sont la forme des vertus, mais différemment.

La charité est la forme des vertus au point de vue de l'opération, parce qu'elle les convoque en quelque sorte avec tous leurs actes à la poursuite de sa fin...

Or dans les choses morales, ce qui donne à l'acte son ordonnance à la fin, lui donne sa forme...


Tandis que la grâce est leur forme au point de vue de l'origine :

car c'est d'elle qu'elles émanent avec la charité comme de leur commun principe.


Or, ce qui découle d'un principe, reçoit de lui sa forme et sa nature,

et ne conserve sa vitalité native qu'en tant qu'il adhère à ce même principe.»



(Saint Thomas, II D. 26 q. 1 a. 4 ad 5 ; cf. aussi 2.2. 23,8 ; col. de Virtute in communi 2,3 ad 2)





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« Quelle verdeur pourrait avoir le rameau d'une bonne oeuvre, s'il n'a pas la charité pour racine ? » (Saint Grégoire I, hom. 7 in Ev.) Ev.)

« Sans la charité, toutes les vertus sont nues ; et,si parfaite que soit une vertus morale, elle est inféconde là où son fruit n'a pas la charité pour mère.» (Saint Léon I, serm. 47, de Quadrag.)


« Il faut dire que la charité, en tant qu'elle a pour objet la fin ultime, meut toutes les autres vertus à agir (cf. n° 121, 266)...

Tous les actes des autres vertus sont ordonnés à cette fin par la charité, en tant que les autres vertus sont dirigées (imperantur) par la charité.

Par conséquent, le mérite de la vie éternelle se rapporte en premier à la charité, et (que) secondairement aux autres vertus en tant que leurs actes sont dirigés par la charité.

De plus, il est également manifeste que ce que nous accomplissons par amour, nous le faisons de la manière la plus volontaire (maxime voluntarie) qui soit.

Aussi, même quant à ce qui, dans la notion de mérite, se rapporte au caractère volontaire d'un acte, c'est principalement à la charité qu'il doit être attribué.»



(Saint Thomas, 1.2. 114,4 ad 1 et corp. ; cf. aussi 1.2. 57,1 ; 65,2,4 ; 2.2. 23,7,8 ; 108,2 ad 2)





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24/

283. « Ce n'est pas le seul acte de charité qui est méritoire, mais encore l'acte des autres vertus, en tant qu'elles sont informées par la grâce,

bien que ces actes pour être méritoires doivent se rapporter à la fin de la charité.


Toutefois, il n'est nullement nécessaire qu'ils soient toujours explicitement rapportés à cette fin ;

c'est assez pour le mérite qu'on les réfère actuellement aux fins particulières des autres vertus.


Qui veut, par exemple, être chaste, celui-là, quand bien même il ne penserait nullement à la charité, mérite, pourvu qu'il soit en état de grâce.


Or tout acte qui tend vers un acte moralement bon, à moins que la tendance ne soit elle-même désordonnée,

a pour fin le bien de quelque vertu, parce que les vertus embrassent absolument tout ce qui peut être le bien de l'homme.»



(Saint Thomas, II D. 40 ; 1,5 ad 3)





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« Il arrive souvent qu'un homme omette de rapporter actuellement à Dieu l'acte qu'il pose, bien que cet acte ne contienne aucun désordre qui puisse empêcher cette relation ; alors, parce que l'âme est habituellement ordonnée vers Dieu, comme vers sa fin dernière, cet acte non seulement n'est pas coupable, mais encore il est méritoire.» (Saint Thomas, De Malo 9,2)


« Pour qu'un acte soit méritoire en celui qui possède la charité, il n'est pas nécessaire qu'on le rapporte actuellement à Dieu ; mais il suffit qu'il se rapporte actuellement à quelque fin convenable, et que cette fin se rapporte elle-même habituellement (habitu) à Dieu.

Soit par exemple un Chrétien qui veut faire un pélerinage en l'honneur de Dieu.

Si, dans ce but, il achète un cheval sans penser aucunement à Dieu, mais uniquement préoccupé du voyage qu'il a par avance ordonné à la gloire de Dieu, l'achat est méritoire.

Or quiconque a la charité dans le coeur, a par là même ordonné vers Dieu sa personne et tout ce qui dépend de lui (omnia sua) ; car il s'est attaché à Dieu comme à sa fin dernière.

Donc, quoiqu'il fasse, soit pour sa personne, soit pour d'autres, dans son intérêt ou pour l'utilité de ceux qu'il aime, il le fait avec mérite, lors même qu'il n'aurait pas actuellement Dieu en vue, à moins qu'il n'y ait dans son acte un désordre qui l'empêche d'être rapporté à Dieu.

Et comme ce désordre ne peut aller sans pécher, il s'ensuit que tout acte, une fois qu'on a la charité, est ou mérite ou péché.»


(Saint Thomas, De Malo 2,5 obj. 11 et ad 11)





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« Néanmoins, ce n' est pas assez pour le mérite d'une ordonnance habituelle de tout notre être vers Dieu : car ce qui est purement en habitude ne peut être méritoire (par soi : cf. n° 281).

Il n'est pourtant pas nécessaire qu'une intention actuelle, qui les rapporte à la fin dernière, accompagne toujours nos actes de tendance vers une fin prochaine. Que faut-il donc ?

Que toutes les fins secondaires soient quelquefois rapportées actuellement à la fin dernière de notre vie, comme cela arrive lorsque nous nous consacrons au divin amour.

En effet, cette consécration de soi-même une fois supposée, tout ce que l'homme ordonne à son bien propre est ordonné vers Dieu.


Or si vous voulez savoir quand il faut ainsi rapporter actuellement ses oeuvres à la fin dernière, c'est comme si vous cherchiez à savoir quand l'habitude de la charité doit passer à l'acte ;

puisque c'est en cela que consiste le fait d'ordonner tout l'homme à sa fin dernière, et par suite rapporter à la gloire de Dieu tout ce que l'homme ordonne à soi-même comme à son bien propre.»


(Saint Thomas, II D. 40 ; 1,5 ad 6)


D'où ce que l'on peut conclure, avec le Docteur Commun :

« La charité entre dans la définition de toute vertu, non pas en tant qu'elle est telle ou telle vertu, mais en tant qu'elle est méritoire.» (De Caritate, a. 3 ad 1 et 3)





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