Le "sourcier" dudit "Marquis" !

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Abbé Zins
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Re: Le "sourcier" dudit "Marquis" !

Message par Abbé Zins »

- Son nom ?

Mais bien évidemment H..... !


- H....... ? H. ?

De H. ? ou du H. ?
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Abbé Zins
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Re: Le "sourcier" dudit "Marquis" !

Message par Abbé Zins »

- C'est tout de même pas, l' H. R. ?

Et encore moins... H T ?


- Henri V !

Voyons !
Si vis pacem
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Sources ?

Message par Si vis pacem »

Monsieur l'abbé, d'après ce que je lis précédemment, le "sourcier" en question ne serait-il pas un opuscule imprimé en 1871 (en sa 4ème édition) ayant pour titre Le grand pape et le grand roi ou traditions historiques et derniers mots des prophéties.

Dans lequel nous pouvons puiser entre autres, aux pages 157-160, ceci :
Le grand pape et le grand roi ou traditions historiques et derniers mots des prophéties, Toulouse, 1871, pp. 157 ss. a écrit:

... l'univers entier est dans l'attente de quelque chose de grand ; comme au temps du Messie, tout le monde attend le salut et a le pressentiment qu'un grand événement va s'accomplir.

Oui, les temps sont arrivés
, ce que les oracles redoutables et consolants tout ensemble ont annoncé, ce que les hommes de génie ont entrevu, ce que tous les hommes de bon sens, depuis quelques années surtout, ne pouvaient manquer de prévoir, est arrivé : quis sapiens, et intelliget ista ? intelligens, et sciet haec ?

Malheur à ceux qui ferment les yeux pour ne pas voir ! Malheur à ceux qui ferment les oreilles pour ne pas entendre la grande voix de Dieu qui s'affirme ! Malheur à celui qui ne comprend pas que ce concert de tous les siècles, pour nous annoncer et nos présentes catastrophes et nos futurs triomphes, n'est pas une chose fortuite ! Malheur à ceux qui s'obstinent à ne pas lever leurs yeux vers le ciel d'où nous viennent ces oracles, et à fixer toujours leurs yeux et leurs coeurs vers la terre pour y arranger tout par des moyens humains et des expédients misérables !

Hommes petits et aveugles qui croient soulever le monde , tandis qu'ils sont écrasés par un atome ! petites fourmis qui croient pouvoir transporter des montagnes ! ah ! ce n'est pas eux, ni leurs systèmes, ni leurs constitutions qui nous sauveront! Dieu se rit de leur orgueilleuse folie ! Ils s'agitent et il les mène!. Ils sont les acteurs, lui est le poète ! Ils ne veulent pas de Pape ni de Roi ! eh bien! c'est vers un Grand Pape et un Grand Roi qu'ils nous conduisent eux-mêmes ! En démolissant, ils préparent la reconstruction, et les matériaux qu'ils accumulent, en faisant des ruines, serviront pour l'édifice, et ils disparaîtront au milieu de la poussière des ruines !

Il y a trois choses que ces hommes de ténèbres ne veulent pas : DIEU, LA PAPAUTÉ, LA ROYAUTÉ LÉGITIME. Dieu, parce qu'il est le soleil du monde ! la Papauté, parce qu'elle est le soleil des âmes ! la royauté légitime, parce qu'elle est le soleil de la France ! Dilexerunt magis tenebras quam lucem ! Mais on a beau fermer les yeux ou insulter le soleil, cela ne l'empêche pas de bondir dans l'espace et de poursuivre sa voie !

Dieu marche! la Papauté marche, et la Royauté légitime viendra à son tour, et le Grand Pape et le Grand Roi sauveront le monde!

Nous arrivons au moment suprême. Le bien et le mal se touchent. Le même jour fait luire à nos yeux un rayon d'espérance et nous fait entrevoir les horreurs de l'abîme.

Tandis que l'infernale Commune versait à Paris le sang des Pontifes, renversait la Croix, profanait les autels et incendiait la ville, à Rennes, aux pieds des autels, les braves volontaires de l'Ouest, zouaves pontificaux, se tenaient prosternés, le drapeau de Patay flottait au milieu d'eux, et leur brave général, après avoir lu l'acte de consécration au sacré Coeur de Jésus au nom de tous ses soldats, s'écriait d'une voix ferme :

« A l'ombre de ce drapeau, teint du sang de nos plus chères victimes, moi, général baron de Charette, qui ai l'insigne honneur de vous commander, je consacre au divin Coeur de Jésus mes volontaires de l'Ouest, zouaves pontificaux, et je lui dis avec vous, de tout mon coeur de soldat et de toute mon âme : Coeur de Jésus, sauvez la France ! »

Voilà les deux Frances : la France infernale qui s'en va et la France céleste qui arrive !

Notre raison si courte ne voit qu'un petit point dans l'espace et nous pouvons à peine soulever le voile qui couvre l'avenir; nous venons de le faire à l'aide des prophéties authentiques et des traditions de tous les siècles; mais le Maître de l'univers, qui préside aux destinées des nations, voit tout ensemble, le passé, le présent, l'avenir, et il agit toujours, et c'est quand il semble se retirer et qu'il cache sa main qu'il prépare les plus grandes choses.

Nous ne voyons Pie IX que captif et humilié, et les impies disent : C'est fini, la Papauté n'est plus. nous avons enfin triomphé; laissons seulement mourir Pie IX et nous conduirons les funérailles du catholicisme ! Et Dieu, au ciel, voit dans Pie IX celui à qui Il a dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ne prévaudront jamais contre elle.» C'est quand l'enfer se croira vainqueur que la Papauté s'élèvera triomphante et radieuse.

Le comte de Chambord est exilé, et exilé depuis quarante ans, et la Révolution, de quelque couleur qu'elle soit, s'écrie : C'est fini, il y a prescription, la France ne veut plus de ce roi ; c'est moi qui suis la souveraine, c'est moi qui me gouverne; mes constitutions, mes assemblées me suffisent ; je ne veux de rois que ceux que je me ferai moi-même. Et Dieu au ciel voit dans le comte de Chambord le fils de Clovis, de Charlemagne et de saint Louis, et c'est quand la révolution croira son œuvre accomplie, que la royauté s'élèvera triomphante et radieuse.

« Sire, gardez bien cet enfant, il sera un jour le salut de la France », dit Odilon-Barrot à Charles X, au moment où il mettait le pied sur le vaisseau qui devait le porter loin de la patrie.

Cet enfant, Dieu l'a gardé. Il ne sera pas seulement le salut de la France, il sera le salut de l'Europe; « c'est l'enfant de l'Europe, » s'était écrié le Nonce apostolique en 1820, en venant offrir, avec tout le corps diplomatique, ses félicitations à Louis XVIII, à l'occasion de sa naissance.

Cette parole était une parole prophétique.
Si vis pacem
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Re: Le "sourcier" dudit "Marquis" !

Message par Si vis pacem »

La réalité semble, cependant, tout autre :
Le 13 octobre 1884, après que le Pape Léon XIII eut terminé de célébrer la Messe dans la chapelle vaticane entouré par quelques cardinaux et membres du Vatican, il s'arrêta soudainement au pied de l'autel. Il se tint là environ dix minutes, comme en extase, son visage blanc de lumière. Puis, partant immédiatement de la chapelle à son bureau, il composa la prière à saint Michel avec instructions pour qu'elle soit dite partout après chaque Messe basse.

Lorsqu'on lui demanda ce qui était arrivé, il expliqua qu'au moment où il s'apprêtait à quitter le pied de l'autel, il entendit soudainement des voix : deux voix, une douce et bonne, l'autre gutturale et dure ; il semblait qu'elles venaient d'à-côté du tabernacle. Comme il écoutait, il entendit la conversation suivante :

La voix gutturale, la voix de Satan dans son orgueil, criant au Seigneur : "Je peux détruire ton Eglise".

La voix douce du Seigneur : "Tu peux ? Alors, fais le donc".

Satan : "Pour cela, j'ai besoin de plus de temps et de pouvoir".

Notre Seigneur : "Combien de temps ? Combien de pouvoir ?"

Satan : "75 à 100 ans et un plus grand pouvoir sur ceux qui se mettent à mon service".

Notre Seigneur : "Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais avec cela ce que tu veux".
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Abbé Zins
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Re: Le "sourcier" dudit "Marquis" !

Message par Abbé Zins »

Décidément ! Si vis pacem est imbattable pour trouver les sources !

Après celle "introuvable" découverte pour le Fulgurator", après celle de Veni citée avant qu'elle-même n'ait songé à le faire, voici qu'il a même déniché ma propre source, pourtant peu connue et répandue actuellement ! Chapeau !

Bravo aussi pour le pertinent parallèle entre la fou-thèse et la réalité manifestée par la vision de Léon XIII !
Si vis pacem
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Re: Le "sourcier" dudit "Marquis" !

Message par Si vis pacem »

Votre encensement, monsieur l'Abbé, est de trop...

Voici, en guise de conclusion et tiré de ce fameux ouvrage Le grand Pape et le grand Roi, la PROCLAMATION DU GRAND ROI :
« Français,

Je suis au milieu de vous.

Vous m'avez ouvert les portes de la France, et je n'ai pu me refuser le bonheur de revoir ma patrie.

Mais je ne veux pas donner, par une présence prolongée, de nouveaux prétextes à l'agitation des esprits si troublés en ce moment.

Je quitte donc ce Chambord que vous m'avez donné, et dont j'ai porté le nom avec fierté, depuis quarante ans, sur le chemin de l'exil.

En m'éloignant, je tiens à vous le dire, je ne me sépare pas de vous, la France sait que je lui appartiens.

Je ne puis oublier que le droit monarchique est le patrimoine de la nation, ni décliner les devoirs qu'il m'impose envers elle.

Ces devoirs, je les remplirai, croyez-en ma parole d'HONNÊTE HOMME ET DE ROI.

Dieu aidant, nous fonderons ensemble et quand vous le voudrez, sur les larges assises de la décentralisation administrative et des franchises locales, un gouvernement conforme aux besoins réels du pays,

Nous donnerons pour garantie à ces libertés publiques auxquelles tout peuple chrétien a droit, le suffrage universel honnêtement pratiqué et le contrôle des deux Chambres, et nous reprendrons, en lui restituant son caractère véritable, le mouvement national de la fin du dernier siècle.

Une minorité révoltée contre les vœux du pays en a fait le point de départ d'une période de démoralisation par le mensonge et de désorganisation par la violence. Ses criminels attentats ont imposé la la révolution à une nation qui ne demandait que des réformes, et l'ont dès lors poussée vers l'abîme où hier elle eût péri, sans l'héroïque effort de notre armée.

Ce sont les classes laborieuses, ces ouvriers des champs et des villes, dont le sort a fait l'objet de mes plus vives préoccupations et de mes plus chères études, qui ont le plus souffert de ce désordre social.

Mais la France, cruellement désabusée par des désastres sans exemple, comprendra qu'on ne revient pas à la vérité en changeant d'erreur; qu'on n'échappe pas par des expédients à des nécessités éternelles.

ELLE M'APPELLERA, et je viendrai à elle tout entier, avec mon dévouement, mon principe et mon drapeau.

A l'occasion de ce drapeau, on a parlé de conditions que je ne dois pas subir.


Français !

Je suis prêt à tout pour aider mon pays à se relever de ses ruines et à reprendre son rang dans le monde ; le seul sacrifice que je ne puisse lui faire, c'est celui de mon honneur.

Je suis et veux être de mon temps ; je rends un sincère hommage à toutes ses grandeurs, et, quelle que fait la couleur du drapeau sous lequel marchaient nos soldats, j'ai admiré leur héroïsme, et rendu grâce à Dieu de tout ce que leur bravoure ajoutait au trésor des gloires de la France.

Entre vous et moi, il ne doit exister ni malentendu ni arrière-pensée.

Non, je ne laisserai pas, parce que l'ignorance ou la crédulité auront parlé de privilèges, d'absolutisme ou d'intolérance, que sais-je encore ? de dîme, de droits féodaux, fantômes que la plus audacieuse mauvaise foi essaie de ressusciter à nos yeux, je ne laisserai pas arracher de mes mains l'étendard d'Henri IV, de François Ier et de Jeanne d'Arc.

C'est avec lui que s'est faite l'unité nationale, c'est avec lui que vos PÈRES, CONDUITS PAR LES MIENS, ont conquis cette Alsace et cette Lorraine, dont la fidélité sera la consolation de nos malheurs.

Il a vaincu la barbarie sur cette terre d'Afrique, témoin des premiers faits d'armes des princes de ma famille; c'est lui qui vaincra la barbarie nouvelle dont le monde est menacé.

Je le confierai sans crainte à la vaillance de notre armée; il n'a jamais suivi, elle le sait, que le chemin de l'honneur.

Je l'ai reçu comme un dépôt sacré du vieux Roi mon aïeul, mourant en exil; il a toujours été pour moi inséparable du souvenir de la patrie absente; il a flotté sur moi berceau, je veux qu'il ombrage ma tombe.

Dans les plis glorieux de cet étendard sans tache, je vous apporterai l'ordre et la liberté.


Français,

Henri V ne peut abandonner le drapeau blanc d'Henri IV.
HENRI.
Chambord, 5 juillet 1871. »

----------------------

O France, réponds-moi. la main sur le coeur et encore frémissante aux accents de cette parole inspirée, depuis Charlemagne et saint Louis, jamais roi t'a-t-il parlé comme te parle le Grand Roi ?

O France, ton Grand Roi vient de parler à Chambord, comme au Vatican parle le Grand Pape ; d'un seul mot il sépare la lumière des ténèbres et ne laisse plus de confusion possible ; nous saurons maintenant ceux qui sont pour Dieu, pour la France et pour lui. Henri prend du passé toutes les gloires, il n'en laisse que les abus; il prend du présent tous les progrès, il n'en laisse que les folies. Henri l'a promis, il sera
fidèle, il en donne sa parole d'HONNÊTE HOMME ET DE ROI.

Quand le règne du GRAND ROI, L'HONNÊTE HOMME ! commencera, celui de tout ce qui est injuste, impur et malhonnête, finira; et la France et l'Europe enfin respireront : une ère nouvelle s'ouvrira !

La Pologne sortira libre des serres de l'égorgeur qui l'immole ; l'Allemagne, des griffes du renard diplomate qui l'exploite; l'Autriche, des étreintes du ser­pent hérétique qui l'enlace, et l'Espagne du joug humiliant du fils du bandit excommunié qui la déshonore; l'Angleterre secouera le linceuil d'Henri VIII; la triste Italie n'aura plus à subir la loi des poignards de ses sicaires; l'Orient lui-même tressaillera au fond de son sépulcre; et toi, ô France! ô patrie bien-aimée! tu fouleras aux pieds les vils profanateurs de tes antiques gloires et les perfides menteurs qui, au nom des droits de l'homme, t'avaient dépouillée des plus saints de tes droits. La race des Mandrins ne t'exploitera plus, les usurpateurs et les régicides ne te souilleront plus, et les faux libéraux ne te tromperont plus ! O France ! ô ma patrie! enfin tu seras grande, enfin tu seras libre ! Ton roi est le plus HONNÊTE DES HOMMES et déjà le plus GRAND DES ROIS !

Toutes les vraies et saintes libertés que le Christ a portées sur la terre et qui composent ton noble et antique patrimoine, Henri te les porte dans les plis de son noble et antique drapeau ! Drapeau sans tâche, pur de toute souillure et qui n'a jamais été sali par la boue de Sédan !

Nos AÏEUX LE PORTAIENT QUAND ILS ÉTAIENT CONDUITS PAR LES SIENS AU CHEMIN DE L'HONNEUR, nos fils l'y porteront encore. Dieu le veut! Dieu le veut !

Il l'a dit : « Je briserai le drapeau des méchants et j'exalterai le drapeau du juste. Cornua peccatorum confringam et exaltabuntur cornua justi. » (Ps. 74.) Arrière le drapeau maudit, vive le drapeau blanc !

Avec lui ils iront reconquérir nos provinces perdues, délivrer le Grand Pape et abattre tous les tyrans ! Et la terre entière, applaudissant avec nous, s'écriera :

VIVE LE GRAND PAPE ! VIVE LE GRAND ROI !!

Toulouse, ce 15 juillet 1871, fête d'Henri V.
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