chartreux a écrit : ↑mar. 26 sept. 2023 8:17
Merci pour votre réponse précise, cher SiVis.
Cette réponse précise, en effet, selon l’habitude de Si vis pacem, démontre l’ignorance de tout récents “nouveaux docteurs” sur deux points à ce sujet.
1° En présentant ce document comme si Pie XII y avait fait un important changement en la constitution de l’Eglise, alors qu’il ne fait qu’y reprendre mot à mot, à quelques détails secondaires près, celui du Pape Saint Pie X du 25/12/1904, publié à la fin du Code de 1917, comme premier des documents officiels qui y sont ajoutés.
En outre, comme pour l’immense labeur de préparation de ce Code fait sur l’injonction de ce même Saint Pontife, la préface de ce document précise qu’il n’est qu’une mise en forme ordonnée des documents antérieurs à ce sujet.
Ce que Si vis pacem vient de démontrer de façon incontestable pour ce premier paragraphe.
2° Ces mêmes pseudos “docteurs” étalent encore davantage leur ignorance d’élémentaires données de base en ces matières et leur incapacité qui en découle de comprendre en son sens obvie ces ordonnances et prescriptions pontificales, au point qu’ils vont jusqu’à affirmer ou gober qu’il en résulterait que
durant une vacance du Saint-Siège il n’y aurait plus pour quiconque la moindre juridiction, jusqu’à l’élection d’un nouveau Pape.
C’est tellement énorme et grotesque qu’on se demande comment certains gobent une pareille stupidité.
Car il en résulterait entre autre que plus aucune absolution, aucun mariage ne pourrait alors être fait validement ; que les Prêtres ne pourraient plus célébrer la Messe et exercer leurs fonctions licitement, ni les Curés ou Evêques faire de même aucun acte d’administration de leur paroisse ou de leur évêché.
Comme ils ne sauraient trouver aucun auteur autorisé pour appuyer une telle inepte interprétation, ils cherchent à se rattraper en prétendant qu’il n’en était certes pas ainsi jusqu’à Pie XII, mais que cela aurait été établi depuis par ce document.
Une si énorme bévue devrait les ramener à reconnaître avec humilité leur incompétence en ces matières. Pourtant, jusqu’ici, il n’en est rien.
Non seulement ils persistent avec entêtement, mais prennent de haut et cherchent à rabaisser de toutes sortes de manières indignes ceux qui s’appliquent à les ramener à la raison.
Que Dieu daigne les prendre en pitié, et, à défaut que les plus acharnés et obtus n’y reviennent, Il aide certains impressionnés par leur ton péremptoire à saisir enfin avec qui ils ont affaire.