Abbé D Boulet a écrit :
9. Conclusion :
Le Bienheureux Dom Columba Marmion, Abbé de Maredsous (1858-1923)
9.1. Notre Seigneur était-il sédévacantiste ? Quand il prêchait en Palestine, et jusqu'au moment où il fut arrêté et condamné à mort, Notre Seigneur continuait à reconnaître l'autorité du sacerdoce mosaïque. "Alors Jésus, s'adressant au peuple et à ses disciples, parla ainsi: "Les scribes et les Pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent ; mais n'imitez pas leurs œuvres, car ils disent et ne font pas." (Matthieu XXIII, 1-3). Plus encore, Notre Seigneur ne renvoya pas St. Pierre après son triple reniement durant la nuit de la Passion, mais le confirma dans ses fonctions après que Pierre eut fait réparation pour son péché (Jean XXI, 15-17).
Ici, la bêtise n’a plus de borne. Comme signalé plus haut : Comment Notre Seigneur aurait-Il pu confirmer dans ses fonctions Pierre, auquel Il ne les a accordé, selon l’enseignement explicite du Concile du Vatican, qu’après la triple réparation sur le bord du lac, à Tabga ?
Abbé D Boulet a écrit :
9.2. Notre Dame était-elle sédévacantiste ? Quand elle apparut à Fatima, Notre Dame demanda que la consécration de la Russie soit faite par le pape en union avec les évêques du monde entier. Comme nous le savons, une telle consécration n'a pas encore eu lieu. S'il n'y avait plus de pape, cela voudrait dire que Notre Dame se serait trompée quand elle avait prédit que la consécration aurait bien lieu, mais tard.
L’officielle “Soeur Lucie” ayant déclaré le contraire, qui faut-il “donc” croire ?
Abbé D Boulet a écrit :
9.3. Mots de sagesse : A la fin de cette étude, je voudrais citer le grand Dom Marmion : "Quand nous paraîtrons devant le Christ au dernier jour, il ne nous demandera pas si nous avons beaucoup jeûné, si nous avons vécu dans la pénitence, si nous avons passé de nombreuses heures en oraison ; non, mais si nous avons aimé nos frères. Est-ce donc que les autres commandements seront laissés de côté ? Non certes ; mais leur accomplissement n'aura servi à rien si nous n'avons pas observé le précepte de l'amour fraternel, si cher à Notre-Seigneur puisque c'est son commandement que nous nous aimions les uns les autres." (44) Permettez-moi une paraphrase : quand nous apparaîtrons devant le Christ, il ne nous demandera pas notre opinion sur la légitimité du pontificat de Jean-Paul II. Il nous demandera plutôt si nous avons gardé la foi, et si nous l'avons nourrie en assistant à des messes valides et en recevant des sacrements valides. Telle est la mission de la Fraternité St. Pie X, de fournir aux âmes ces moyens nécessaires de sanctification.
Un texte de méditation inappropriée en appelle un qui corresponde à la gravité du sujet. Que ceux donc qui prétendent “secondaires” de savoir
la légitimité ou non d’un pontificat méditent donc cette solennelle sentence du Pape Pie IX :
Pie IX a écrit :
« A quoi bon reconnaître hautement le dogme de la suprématie de Saint Pierre et de ses Successeurs ? A quoi bon répéter si souvent des déclarations de Foi Catholique et d'obéissance au Siège Apostolique, lorsque ces belles paroles sont démenties par ses actes ? Bien plus, est-ce que la rébellion n'est pas rendue plus inexcusable par le fait que l'on reconnaît que l'obéissance est un devoir ?
Au surplus, est-ce que l'autorité du Siège Apostolique ne s'étend pas, pour les sanctionner, jusqu'aux mesures que nous avons dû prendre, ou suffit-il d'être en communion de foi avec ce Siège sans la soumission de l'obéissance ?
Chose qu'on ne peut soutenir sans porter atteinte à la Foi Catholique.... Ne vous laissez pas tromper par les récits mensongers et les propos calomnieux que colporte la haine, comme s'il s'agissait de questions de rite ou de nationalité, ainsi qu'on le prétend.
Il s'agit en effet, vénérables frères et bien-aimés fils, d'accorder ou de refuser obéissance au Siège Apostolique. Il s'agit de reconnaître sa puissance, même sur vos églises, non seulement quant à la Foi, mais encore quant à la discipline.
Celui qui la nie est hérétique, celui qui la reconnaît et qui refuse opiniâtrement de lui obéir est digne d'anathème.»
(Pie IX, Encyclique Qua in patriarchatu, 1/9/1876 au Clergé et aux fidèles du rite chaldéen)
Celle-ci étant très adaptée aux contradictions de la FSSPX, ne l’est cependant guère par rapport à la réalité contemporaine, annoncée ainsi par le divin Maître :
« Quand vous verrez l'abomination de la désolation, annoncée par le Prophète Daniel (9,27 ; 11,31 ; 12,11), se dressant [là où il ne doit pas être] dans le Lieu Saint, que celui qui lit, comprenne » (Mt. 24,15 ; [Mc. 13,14] )
Et pour une réflexion approfondie à ce sujet, voyez :
Divers sens patristiques de « l'abomination dans le Lieu Saint »
http://www.phpbbserver.com/micael/viewt ... icael#5131