FLEURS FRANCISCAINES

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Monique
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Or, le 24 février 1209, au jour de saint Mathias, comme il bénéficiait de cette complaisance de son ami, il fut frappé par ces paroles de l'évangile des apôtres : « Ne veuillez posséder rien, ni or, ni argent, ni deux tuniques, et même ne portez rien pour la route, ni bâton, ni besace. » François se leva aussitôt, jeta à terre sa bourse, son bâton, ses souliers, et s'écria tout joyeux : « Je veux cela et désire cela de tout mon cœur. »

Ce fut la fin de ses angoisses, la solution de ses doutes, la réponse à ses désirs encore mal définis, la règle désormais embrassée de toute sa vie. Aussi, dès que ses premiers disciples, Bernard de Quintavalle, Pierre de Catane, Gilles (ou Égide) d'Assise, Silvestre, se furent joints à lui, il les amena de suite et souvent prier en ce lieu, où la volonté de Dieu s'était révélée. François pria alors l'abbé de saint Benoît de lui accorder la jouissance de la petite chapelle de la Portioncule. L'abbé la céda volontiers et l'aurait même donnée, mais le Poverello avait renoncé à toute propriété ; il ne voulut pas la recevoir et exigea que les Frères portassent à l'abbaye tous les ans un panier de poissons pour en acquitter la location.

Tout auprès, dans le bois, François et ses premiers disciples, se construisirent une cabane de feuillage plus grande que la première ; elle abrita les débuts de leur vie commune. Les bois solitaires ont disparu, ils auraient peut-être conservé dans leurs branches, et redit au moindre bruissement de leur feuillage, l'écho de tant de paroles exquises, remplies d'une piété si simple, si suave, si entraînante. La grande basilique élevée par le pape dominicain saint Pie V couvre aujourd'hui de sa coupole majestueuse l'humble et antique « chiesetta ».

Précieuse « chiesetta » ! elle est la perle de l'ordre franciscain : « C'est là que Claire, laissant tomber ses luxueuses parures, revêtit la robe grise semblable à celle de François, c'est là qu'elle inclina devant lui sa tête blonde pour qu'il la dépouillât et l'ensevelit à jamais sous le voile noir des épouses du Christ ; c'est là qu'elle échangea ses souliers fins contre de grossières sandales et sa ceinture enrichie de pierreries contre une humble corde ; c'est là qu'à haute voix, dans la joie calme et réfléchie de son âme, elle prononça les trois vœux de religion et que l'Ordre des pauvres Dames fut fondé.
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Monique
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Les plus glorieux souvenirs de la vie de François se groupent autour de l'humble chapelle : la présence du Patriarche y demeure si sensible qu'on croit revivre des événements de la veille, et lorsque les religieux, au soir du 4 octobre, viennent ici en procession pour chanter à genoux « 0 Sanctissima Anima », on croit presque s'incliner sous la bénédiction de leur Père comme leurs aînés, quand ils la reçurent au moment suprême de sa bienheureuse mort.

C'est aussi là qu'agenouillé devant cet autel, le Christ apparut au bienheureux, comme plus tard à l'Alverne pour lui accorder la célèbre indulgence : ... Une nuit, vers la fin de juillet de l'an 1216 que le bienheureux François était en prière, le Seigneur lui apparut en compagnie de sa sainte Mère et lui dit : « François, le zèle que toi et les tiens avez pour le salut des âmes, m'incline à t'accorder quelque chose en leur faveur, à la gloire de mon Nom, car je vous ai établi pour le soutien de mon Église et le salut des nations. »

Et le saint fit cette prière : « Seigneur très saint, quoique je ne sois qu'un misérable pécheur, je vous supplie d'avoir la bonté d'accorder aux hommes que tous ceux qui visiteront cette église reçoivent une indulgence plénière de tous leurs péchés, après s'en être confessés à un prêtre ; et je prie la bienheureuse Vierge votre Mère, l'avocate du genre humain, d'intercéder pour me la faire obtenir. » La miséricordieuse Vierge intercéda et Jésus prononça ces paroles : « François, ce que tu demandes est grand, mais tu recevras des faveurs plus grandes encore. Je t'accorde celle-ci, mais je veux que tu ailles trouver mon Vicaire à qui j'ai donné le pouvoir de lier et de délier et que tu la lui fasses ratifier. »
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Monique
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Plein de joie le saint appela le Frère Massée et ils s'en furent trouver Honorius III pour lui exposer cette requête : « François, lui répondit le pape, tu demandes beaucoup et la sainte Eglise n'a pas coutume de concéder une telle indulgence. » Saint François dit alors : « Seigneur, ce que je vous prie de m'accorder, je ne le demande pas en mon nom, mais au nom du Seigneur Jésus-Christ qui m'a envoyé. » Le seigneur pape consentit alors sans délai, et répéta jusqu'à trois fois : « Il me plait que tu aies cette indulgence. » Mais les cardinaux présents se mirent à dire : « Seigneur, faites attention qu'en concédant à cet homme une telle indulgence vous ne détruisiez les indulgences d'outre-mer et celle des Apôtres Pierre et Paul. » Le seigneur pape répondit : « Elle est maintenant concédée, et il n'est pas convenable que nous annulions ce qui est fait ! mais nous y mettrons une restriction en la fixant à un jour naturel seulement. » Il appela donc François et lui dit : « Voici que nous concédons à quiconque viendra et entrera dans la dite église; confessé et contrit, l'absolution de la peine et de la coulpe et nous voulons que cette concession soit valable chaque année à perpétuité, seulement pendant un jour naturel, depuis les premières vêpres, la nuit comprise, jusqu'aux vêpres du jour suivant. »

Alors l'homme de Dieu inclinant la tête sortit du palais ; ce que voyant le seigneur pape le rappela et lui dit : « Homme simple, où vas-tu et quel témoignage emportes-tu de cette indulgence ? » Et le bienheureux François répondit : «Votre parole me suffit ; si c'est l'œuvre de Dieu, c'est son affaire de la rendre manifeste ; je n'en veux pas d'autre certificat. Que la bienheureuse Vierge en soit la charte, que le Christ en soit le notaire, et que les anges en soient les témoins. » Et le bienheureux reprit la route du retour ; après avoir passé la nuit suivante dans une léproserie, il se mit, au matin, en prière puis, tout joyeux : « Frère Massée, dit-il, je te l'affirme de la part de Dieu, cette indulgence que vient de me concéder le Souverain-Pontife a été ratifiée dans le ciel. »

Au moment où il allait quitter la terre quand, aveugle et mourant, on le descendait à Assise, le Père des Mineurs manifesta une grande joie de se retrouver à la Portioncule qu'il avait quittée depuis deux ans et, s'étant fait transporter à la chapelle, il épancha son âme : « 0 mes enfants, dit-il, n'abandonnez jamais ce lieu. Si on vous chasse d'un côté, rentrez par l'autre, il est vraiment saint, et Dieu y a établi sa demeure. C'est ici que le Très-Haut nous a multipliés quand nous étions en petit nombre, qu'il a illuminé l'esprit de ses pauvres de la lumière de la Sagesse, qu'il a enflammé nos coeurs du feu de son amour. Qui priera ici dévotement obtiendra ce qu'il demandera, et qui péchera sera puni rigoureusement. Ayez mes enfants une grande vénération pour cette maison, et chantez-y les louanges du Seigneur avec ferveur et allégresse. »

Toutes ces gloires amenèrent Pie X, le 11 avril 1909, non seulement à confirmer à la Portioncule le titre de Tête et Mère de l'Ordre des Frères Mineurs, mais encore à la revêtir de la dignité de Basilique patriarchale et de Chapelle papale ; laissant la garde et l'usage de cette église aux Frères Mineurs de l'Ombrie, il mit sous sa juridiction immédiate, le sanctuaire, le couvent et tout ce qui leur appartient.
Demain... Saint DOMINIQUE, fondateur de l'Ordre des Frères Prêcheurs (1170-1221).
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Monique
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Saint DOMINIQUE, fondateur de l'Ordre des Frères Prêcheurs (1170-1221).

Durant une nuit de l'année 1215, saint Dominique veillait et priait en la basilique de Saint-Pierre à Rome, et voilà que le Seigneur Jésus apparut dans l'espace tenant à la main trois lances qu'il se disposait à jeter contre le monde. La bienheureuse Marie, sa Mère, s'étant prosternée à ses genoux, le suppliait de pardonner à ceux qu'il avait rachetés et de tempérer sa justice par sa miséricorde. Son Fils lui disait : « Ne voyez-vous pas quelles injures me sont faites ? » Ma justice ne saurait laisser tant de crimes impunis. » Sa mère lui répondit : « Comme vous le savez, Vous qui savez tout, il y a un moyen de les ramener à vous, le voici : J'ai un serviteur fidèle, envoyez-le dans le monde. Il annoncera votre parole aux hommes et ceux-ci se convertiront et vous chercheront ; j'ai un autre serviteur, je le lui donnerai pour aide, et il travaillera a la même œuvre. » Le Fils de Dieu dit à sa Mère : « Votre vue m'a désarmé; mais montrez-moi, je vous prie, ceux que vous destinez à une si grande mission. » Alors la Mère de Dieu présenta à Notre-Seigneur le bienheureux Dominique. « Je l'accepte, dit celui-ci, il fera très bien et avec zèle tout ce que vous avez dit. » Elle lui présenta ensuite le bienheureux François, et le Sauveur l'approuva également.

Or le bienheureux Dominique, considérant attentivement dans cette vision ce compagnon qu'il ne connaissait pas encore, le rencontra le lendemain dans une église et le reconnut, d'après ce qu'il avait vu pendant la nuit. Il se jeta dans ses bras, et le tenant sur son cœur, il l'embrassait avec une sainte effusion, disant : « Tu es mon frère d'armes ; tu marcheras avec moi du même pas et aucun ennemi ne prévaudra contre nous. »

Il lui raconta ensuite sa vision et dès lors, ils n'eurent plus qu'un cœur et qu'une âme en Dieu ; et ils recommandèrent à leurs fils qu'il en soit de même entre eux, toujours, en toute amour et révérence, et ce geste si simple a laissé sur l'océan des siècles un ineffaçable sillage, et les deux milices mendiantes y trouvent le symbole de leur éternelle alliance.

C'est la raison pour laquelle le Patriarche des Prêcheurs a ici sa place et à lui aussi nous donnons le titre de Père.
Demain... Bienheureux AGATHANGE DE VENDOME et CASSIEN DE NANTES, prêtres Capucins, martyrs (1638).
Dernière modification par Monique le mar. 02 août 2016 18:45, modifié 2 fois.
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Bienheureux AGATHANGE DE VENDOME et CASSIEN DE NANTES, prêtres Capucins, martyrs (1638).

Au début du XVIIe siècle, durant une persécution religieuse, les Coptes schismatiques chassèrent d'Ethiopie le patriarche catholique et les missionnaires de la Compagnie de Jésus qui évangélisaient le pays ; c'était à bref délai la ruine de la religion catholique en ce pays. Pour éviter de si tristes résultats, la S. Congrégation de la Propagande fit envoyer en 1636, des fils de saint François d'Assise, pour remplacer dans l'œuvre de l'apostolat, les soldats du Christ que la tempête avait dispersés. Les Pères Agathange de Vendôme et Cassien de Nantes, alors au Caire, furent parmi ceux qu'on choisit pour cette périlleuse mission ; c'était répondre aux plus ardents désirs de leurs cœurs. Qui sait, en effet, si, en ces circonstances difficiles, le plus doux rêve de leur vie n'allait pas se réaliser, qui sait s'ils n'allaient pas maintenant pouvoir rendre témoignage au bon Maître par l'effusion de leur sang et lui donner ainsi la suprême marque d'amour qu'il soit permis de donner à ceux que l'on aime ? Quelle douce perspective pour ces âmes héroïques !

Connaissant assez la langue éthiopienne, les deux futurs martyrs partirent seuls, avant leurs compagnons, pour préparer les voies, portant les habits des moines coptes et munis des lettres de recommandation de Mattaios, patriarche d'Egypte, pour le Négus d'Abyssinie. Ils étaient suivis de près par le nouvel évêque d'Ethiopie, Ariminios, prêtre égyptien, sacré évêque par Mattaios, sur la proposition du Père Agathange et par un certain Heylîng, appelé communément Pierre Léon, ancien luthérien, d'origine allemande, qui trafiquait au Caire et avait résolu de perdre les missionnaires.

Ce triste personnage ayant feint d'embrasser le catholicisme, avait obtenu les bonnes grâces de Mattaios, puis la permission de suivre le nouvel évêque d'Ethiopie. Il eut bientôt convaincu Ariminios, prélat faible et ambitieux, que les capucins étaient pour lui de dangereux compétiteurs et dans la suite, grâce à Ariminios, il gagna toute la confiance du Négus et de sa cour. Il s'en servit pour intriguer, puis voyant que les esprits étaient peu disposés à l'union avec Rome, il exploita habilement ces mauvaises dispositions.

A la suite de ces machinations plus que douteuses, le perfide sectaire obtint du Négus l'ordre de faire arrêter à la frontière tous les étrangers qui voudraient pénétrer dans le pays. Pour nos deux missionnaires, ils furent arrêtés à Barva, capitale d'une des provinces de l'Ethiopie ; sur les désignations d'Ariminios qui, avec son complice, était retourné au schisme, ils furent vite reconnus et jetés en prison, malgré les lettres de recommandation dont ils étaient porteurs. Ils demeurèrent là quarante jours, attendant qu'ils fussent envoyés à Gondar ; pendant ces jours douloureux, ils ne cessaient de se préparer au martyre par la prière, la mortification et la pénitence.
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Message par Monique »

Enfin les ordres du Négus arrivèrent, les religieux devaient être transportés à la capitale, en criminels d'État ; dépouillés de leurs habits, les héros du Christ firent le voyage attachés à la queue des mules que montaient leurs gardiens. On se figure aisément ce qu'ils durent souffrir durant cette pénible odyssée qui dura près d'un mois ; ils arrivèrent exténués à Gondar, le 3 juin 1638. Dès leur arrivée et sans vouloir les entendre, le Négus les condamna à être pendus, puis revint sur sa décision malgré les instances d'Ariminios qui brûlait d'en finir, et pressait l'exécution de la sentence. Le Négus avait décidé qu'il y aurait jugement ; en attendant, les futurs martyrs ne cessaient d'exhorter ceux qui venaient les visiter à l'union avec Rome.

Enfin le grand jour arriva et les religieux comparurent devant le Négus et devant toute la cour pour confesser leur foi ; Ariminios lui aussi était présent. Le prince commença l'interrogatoire, le Père Cassien qui parlait très facilement la langue éthiopienne répondit.

— « Qu'êtes-vous venus faire en Ethiopie ? demanda le noir monarque.

— Seigneur, répondit le confesseur du Christ, nous sommes du pays de France, religieux de l'Ordre de saint François appelés capucins, nous aurions pu mener une vie tranquille et douce en notre pays, mais pour l'amour de Dieu nous avons voulu porter la foi chez les infidèles. Nous sommes venus en ce pays pour travailler à sa réunion avec l'Église catholique romaine hors de laquelle il n'y a pas de salut. »
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Message par Monique »

On ouvrit alors les lettres du patriarche d'Alexandrie ; elles étaient pleines de paroles de paix et fort élogieuses pour les deux missionnaires. Ariminios fit à cette lecture une violente sortie contre le patriarche et ses envoyés : — « Ce monstre à moitié copte, à moitié romain, dit-il, a été circonvenu par ce Père Agathange dont je connais mieux que personne la malice et la hardiesse. Il vient maintenant, envoyé par le Pape de Rome, pour être archevêque des catholiques d'Ethiopie comme il l'était déjà des Coptes d'Egypte. » L'interrogatoire continua.

— Pourquoi avez-vous pénétré en Ethiopie malgré les édits qui en interdisent l'entrée aux étrangers ? poursuivit le Négus.

— Nous connaissons les édits qui interdisaient l'entrée du royaume aux Jésuites portugais, mais pour nous qui sommes Français, nous n'étions point compris dans la défense. D'ailleurs nous étions porteurs de lettres du patriarche d'Alexandrie, dont la juridiction est reconnue dans toute la contrée, nous n'avons donc pas cru désobéir aux lois.

— Mais alors, pourquoi prendre le costume des moines coptes ? On ne se déguise que pour cacher de mauvais desseins.

— Nous n'avions pas de mauvais desseins, nous avons agi de la sorte pour obéir au patriarche, qui a pensé que nous aurions moins à souffrir et plus de facilité d'accès auprès de vous, sous ce costume vénéré de tous, que sous le nôtre qui vous est inconnu. »
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Monique
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Message par Monique »

Après cet interrogatoire, le roi décida simplement de les bannir du royaume, mais cette modération ne plaisait ni à Ariminios ni à Heyling, et pour arriver à leur but, ils excitèrent du tumulte parmi le peuple ; puis ils représentèrent au Négus que son trône était en danger, car il se montrait favorable à la religion romaine : « Il ne faut pas, dirent-ils, renvoyer les missionnaires, mais les contraindre de professer la religion copte et, s'ils refusent, il faut les faire mourir, ainsi le peuple sera apaisé et le trône rendu plus solide. »

L'expédient fut jugé sage par le conseil du roi, et les prisonniers furent de nouveau cités devant le tribunal ; on leur donna le choix entre la religion schismatique et la religion romaine, leur promettant la vie, la liberté, les richesses et les plaisirs, s'ils choisissaient la première, et la mort s'ils se décidaient pour la communion romaine.

Le Père Cassien fit alors une éloquente profession de foi et de soumission au concile de Chalcédoine et à l'Église romaine. « Quant aux plaisirs et aux biens de ce monde, que vous nous proposez, dit-il, nous y avons renoncé en devenant religieux, nous ne les acquerrons pas maintenant au prix d'une honteuse apostasie. Nous demeurons donc fermes dans notre croyance et nous préférons mille fois la mort à l'oubli de Dieu. »

Le Père Agathange s'unit aux sentiments de son compagnon, tous deux renouvelèrent leurs protestations d'amour envers l'Église romaine et son auguste chef, et leurs désirs de verser leur sang pour l'amour du Christ et le salut de l'Ethiopie.
Dernière modification par Monique le dim. 07 août 2016 17:45, modifié 1 fois.
chartreux
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Message par chartreux »

Le dernier message est une redite du précédent
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Monique
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Message par Monique »

Merci Chartreux, je le corrige à l'instant.
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