Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 8 (3e trimestre 1987)
Editorial
LA TRAVERSÉE DU TUNNEL
ou testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine
L'admirable fidélité des Chrétiens chinois :
Il avait désiré et demandé le martyre.
Il fut largement exaucé, car il dut, pendant 24 ans, expier le "crime" de fidélité à Notre Seigneur et à l'Eglise.
Malade et presque mourant, après avoir passé le tiers de sa vie "dans les fers", selon sa propre expression, il retrouva une liberté très relative.
Il en profita pour exercer le ministère "dans les Catacombes" d'une grande ville, et pour aider ses compagnons de misère qui, après avoir souffert comme lui, sont dans la plus grande pénurie.
C'est là un problème très important, mais qu'il faut provisoirement laisser de côté pour aborder la question principale qui fait l'objet de cette étude.
"Fidelis" annonce qu'il y a eu dans sa mission, parmi les prêtres, catéchistes et chrétiens, de nombreuses victimes de la persécution, qui sont vraiment martyrs, au moins devant Dieu.
LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
A l'attention de M. l'abbé Zins,
j'ai cherché à vous transmettre mon témoignage chrétien sur votre chaîne youTube. Comme je n'ai pas trouvé d'adresse e-mail, je vous l'ai envoyé par le biais d'un autre site.
Pour plus de sûreté, je vous le transmets aussi sur ce forum, mais vous l'avez peut-être déjà eu.
Je cherche à le partager avec les personnes que je connais un peu.
J'ai aussi eu l'idée de l'envoyer aux animateurs des chaînes YouTube auxquelles je suis abonné.
Vous le trouverez ci-dessous, en copié-collé. J'espère qu'il vous intéressera.
Recevez mes salutations.
Témoignage : Dieu m’est apparu deux fois dans le ciel !
Je ne dis les choses qui suivent, ni pour faire plaisir, ni pour être bien vu.
C’est un récit historique, c’est donc tout ce qu’il y a de plus sérieux.
La première scène est l’épilogue d’une histoire terrible, qui s’est passée au mois de juillet 1989.
C’est le premier septembre 1989, à Saint Laurent du Var, près de Nice. Je me lève, après avoir passé une mauvaise nuit. Il est à peu près 8 heures du matin. Je me tiens à la fenêtre, du côté de la mer, et je regarde l’horizon. Il y a quelques nuages au loin, et l’un d’eux est plus petit, et plus bas que les autres. C’est alors qu’il se transforme, et se recompose sous mes yeux. Apparaît alors un homme très jeune, d’allure orientale, couché tout du long, et enveloppé d’un drapé de nuage, à la romaine, qui est comme l’extension de son propre corps. Le vêtement n’est pas plaqué sur le corps, mais ils sont de la même étoffe. Il est à l’âge florissant, où l’adolescent fait place à l’homme jeune. Les formes de son corps, pleines et pommelées, déroulées en plein relief, donnent une impression de masse, mais sans lourdeur, et de délié, mais sans fragilité. Je continue à contempler cet homme, admirablement découplé, qui s’étend devant moi, en panorama. Les plis de son vêtement s’ajustent exactement à l’esprit et même, ils réagissent à la direction de mon regard et laissent voir des parties de son corps. Son visage est tourné de profil. Ses traits sont aigus, et son nez est pointu et relevé. Il sourit très largement, et sa bouche fait un sourire sur le fond bleu du ciel. Il a une grosse masse de cheveux bouclés et moutonnants. Je continue à regarder, et son corps flotte très doucement dans le ciel, comme un ruban ondulant sous un petit souffle d’air.
Ca fait de longues minutes que je le regarde, et je vois les jambes, à droite, qui s’allongent et se disloquent, en formant des lacets. L’idée me frappe tout à coup ! Tu te rends compte de ce que tu fais ! Tu es en train de regarder Dieu ! Saisi de crainte, je détourne la tête, et je descends les escaliers, mais tout de suite, je suis plein de joie, j’ai envie de parler de ce que j’ai vu. Je me souviens de A. Il prend le car tous les matins, à l’arrêt du coin. J’y vais et je le vois. Je m’entretiens avec lui, mais il est complètement rentré en lui-même, et finalement je renonce à ce que je voulais lui dire.
Je rentre chez moi, et je pars à mon travail. J’ai du retard, et une employée me couvre d’un œil réprobateur : « Vous deviez commencer à 9 heures, aujourd’hui, vous êtes en retard ? »« oui, je m’excuse pour le retard. » Et là, je m’arrête. Je ne lui en dis pas plus, à cause de ce que je ressens de la bizarrerie de la situation.
Quelques jours après, je comprends que cette personne, que j’ai vue dans le ciel, est Jésus-Christ.
Un an après, je marche en compagnie de B. et de C., sur la promenade des Anglais, en direction de Cannes. Je regarde le ciel au-dessus de la mer. Les rayons du soleil transpercent une mince bande de nuages, vaporeuse, comme de la gaze, et se réfractent, juste en-dessous, en faisceaux de lumière dans une arche de lumière radiante et resplendissante, où apparaissent eux aussi, en points lumineux, deux profils de visage qui se font face. C’est le même visage ! C’est la même personne, de part et d’autre, à la différence près que les traits de l’un sont moins prononcés que ceux de l’autre, comme quelqu’un qui aurait 20 ans ou 40 ans. Je vois bien, à la façon qu’ils ont de se regarder, qu’ils s’aiment profondément.
Et je m’écrie : « je vois Dieu le père, et Dieu le fils, dans le ciel ». B me dit, incrédule « hein, quoi? Où ça ? - « Là-haut, dans le ciel ». Et il regarde, mais sans conviction. C. prend ça aussi de manière désabusée, sans vraiment regarder. B, d’un air rassurant et un peu supérieur : «mais non ! Y’a rien ! Allez, ne t‘inquiète pas ! » Je me range à leur avis, je les suis.
Quelques temps après, je me dis : « qu’est-ce qu’ils me racontent, tous les deux ? » Je maintiens ce que j’ai dit. Ce que j’ai vu, je l’ai vu ! J’ai eu tort de m’être rabattu de leur côté, sur le moment.
J’ai écrit ce témoignage en 2014.
A, B, et C sont des initiales arbitraires, qui désignent des personnes, dont je ne donne pas le nom.
Je pense que toute personne qui a reçu ce genre de connaissance, doit en parler aux autres. D’ailleurs, ce sont des faits qui remontent à plus de 20 ans, et il est temps qu’ils soient rapportés librement.
Hors Jésus-Christ, point de salut. Je rends ce témoignage pour presser les gens de faire un chemin de foi en Jésus-Christ.
j'ai cherché à vous transmettre mon témoignage chrétien sur votre chaîne youTube. Comme je n'ai pas trouvé d'adresse e-mail, je vous l'ai envoyé par le biais d'un autre site.
Pour plus de sûreté, je vous le transmets aussi sur ce forum, mais vous l'avez peut-être déjà eu.
Je cherche à le partager avec les personnes que je connais un peu.
J'ai aussi eu l'idée de l'envoyer aux animateurs des chaînes YouTube auxquelles je suis abonné.
Vous le trouverez ci-dessous, en copié-collé. J'espère qu'il vous intéressera.
Recevez mes salutations.
Témoignage : Dieu m’est apparu deux fois dans le ciel !
Je ne dis les choses qui suivent, ni pour faire plaisir, ni pour être bien vu.
C’est un récit historique, c’est donc tout ce qu’il y a de plus sérieux.
La première scène est l’épilogue d’une histoire terrible, qui s’est passée au mois de juillet 1989.
C’est le premier septembre 1989, à Saint Laurent du Var, près de Nice. Je me lève, après avoir passé une mauvaise nuit. Il est à peu près 8 heures du matin. Je me tiens à la fenêtre, du côté de la mer, et je regarde l’horizon. Il y a quelques nuages au loin, et l’un d’eux est plus petit, et plus bas que les autres. C’est alors qu’il se transforme, et se recompose sous mes yeux. Apparaît alors un homme très jeune, d’allure orientale, couché tout du long, et enveloppé d’un drapé de nuage, à la romaine, qui est comme l’extension de son propre corps. Le vêtement n’est pas plaqué sur le corps, mais ils sont de la même étoffe. Il est à l’âge florissant, où l’adolescent fait place à l’homme jeune. Les formes de son corps, pleines et pommelées, déroulées en plein relief, donnent une impression de masse, mais sans lourdeur, et de délié, mais sans fragilité. Je continue à contempler cet homme, admirablement découplé, qui s’étend devant moi, en panorama. Les plis de son vêtement s’ajustent exactement à l’esprit et même, ils réagissent à la direction de mon regard et laissent voir des parties de son corps. Son visage est tourné de profil. Ses traits sont aigus, et son nez est pointu et relevé. Il sourit très largement, et sa bouche fait un sourire sur le fond bleu du ciel. Il a une grosse masse de cheveux bouclés et moutonnants. Je continue à regarder, et son corps flotte très doucement dans le ciel, comme un ruban ondulant sous un petit souffle d’air.
Ca fait de longues minutes que je le regarde, et je vois les jambes, à droite, qui s’allongent et se disloquent, en formant des lacets. L’idée me frappe tout à coup ! Tu te rends compte de ce que tu fais ! Tu es en train de regarder Dieu ! Saisi de crainte, je détourne la tête, et je descends les escaliers, mais tout de suite, je suis plein de joie, j’ai envie de parler de ce que j’ai vu. Je me souviens de A. Il prend le car tous les matins, à l’arrêt du coin. J’y vais et je le vois. Je m’entretiens avec lui, mais il est complètement rentré en lui-même, et finalement je renonce à ce que je voulais lui dire.
Je rentre chez moi, et je pars à mon travail. J’ai du retard, et une employée me couvre d’un œil réprobateur : « Vous deviez commencer à 9 heures, aujourd’hui, vous êtes en retard ? »« oui, je m’excuse pour le retard. » Et là, je m’arrête. Je ne lui en dis pas plus, à cause de ce que je ressens de la bizarrerie de la situation.
Quelques jours après, je comprends que cette personne, que j’ai vue dans le ciel, est Jésus-Christ.
Un an après, je marche en compagnie de B. et de C., sur la promenade des Anglais, en direction de Cannes. Je regarde le ciel au-dessus de la mer. Les rayons du soleil transpercent une mince bande de nuages, vaporeuse, comme de la gaze, et se réfractent, juste en-dessous, en faisceaux de lumière dans une arche de lumière radiante et resplendissante, où apparaissent eux aussi, en points lumineux, deux profils de visage qui se font face. C’est le même visage ! C’est la même personne, de part et d’autre, à la différence près que les traits de l’un sont moins prononcés que ceux de l’autre, comme quelqu’un qui aurait 20 ans ou 40 ans. Je vois bien, à la façon qu’ils ont de se regarder, qu’ils s’aiment profondément.
Et je m’écrie : « je vois Dieu le père, et Dieu le fils, dans le ciel ». B me dit, incrédule « hein, quoi? Où ça ? - « Là-haut, dans le ciel ». Et il regarde, mais sans conviction. C. prend ça aussi de manière désabusée, sans vraiment regarder. B, d’un air rassurant et un peu supérieur : «mais non ! Y’a rien ! Allez, ne t‘inquiète pas ! » Je me range à leur avis, je les suis.
Quelques temps après, je me dis : « qu’est-ce qu’ils me racontent, tous les deux ? » Je maintiens ce que j’ai dit. Ce que j’ai vu, je l’ai vu ! J’ai eu tort de m’être rabattu de leur côté, sur le moment.
J’ai écrit ce témoignage en 2014.
A, B, et C sont des initiales arbitraires, qui désignent des personnes, dont je ne donne pas le nom.
Je pense que toute personne qui a reçu ce genre de connaissance, doit en parler aux autres. D’ailleurs, ce sont des faits qui remontent à plus de 20 ans, et il est temps qu’ils soient rapportés librement.
Hors Jésus-Christ, point de salut. Je rends ce témoignage pour presser les gens de faire un chemin de foi en Jésus-Christ.
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
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Editorial
LA TRAVERSÉE DU TUNNEL
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L'admirable fidélité des Chrétiens chinois :
Des églises ont été détruites, pendant la fameuse Révolution Culturelle, après avoir été toutes fermées depuis longtemps et transformées en lieux profanes.
Celles, très rares, qui ont été rouvertes sont confiées exclusivement aux prêtres "patriotes", serviteurs de la "Patrie", c.à.d. du Parti d'abord et de Dieu ensuite.
Comme pendant la Révolution Française, il n'y a pas de rapports possibles entre ces "patriotes" et les "réfractaires", suspects au régime et sur lesquels plane toujours la menace du retour au camp de concentration.
Ce fut le cas récemment pour deux d'entre eux.
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L'admirable fidélité des Chrétiens chinois :
Or voici ce que "Fidelis" raconte de plus instructif :
en 1980-1981, dans une mission où l'on comptait un peu plus de 30 000 baptisés en 1950, il y en aurait maintenant 50 000 !
C'est à peine croyable.
Mais même s'ils ne sont pas plus nombreux,
il est certain qu'ils sont restés fidèles et fervents
pendant les 30 ans, ou presque,
qu'ils ont été privés de prêtres et de sacrements.
Pourquoi et comment cela ?
Parce que, dit "Fidelis", la Très Sainte Vierge a gardé leur Foi vivante et dynamique, grâce à leur dévotion au Rosaire.
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
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LA TRAVERSÉE DU TUNNEL
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L'admirable fidélité des Chrétiens chinois :
Il faut toutefois préciser et compléter cette explication.
Assurément, Notre-Dame a obtenu à ces chrétiens les grâces destinées à remplacer les sacrements qu'ils ne pouvaient plus recevoir.
Mais ce que "Fidelis" ne dit pas, parce que c'est pour lui une évidence, c'est qu'on avait depuis toujours inculqué dans leur esprit la conviction qu'ils ont gardée que la prière, l'effort et le sacrifice sont également nécessaires, surtout en temps de tribulations et d'épreuves.
De plus, les chrétiens de Chine en général, et ceux-là en particulier, acquièrent et entretiennent assez facilement une connaissance religieuse suffisante à leur état, grâce à leur catéchisme qui est un petit chef-d'oeuvre de précision et de doctrine.
Chez eux, tout baptisé qui se respecte le connaît par coeur ou à peu près, pour la raison très simple qu'il le relit en partie chaque dimanche, de telle sorte que tous les deux mois, il le repasse en entier.
De cette façon, il ne peut ni l'ignorer, ni l'oublier. Avis aux "techniciens" de la "catéchèse" !
Enfin, les magnifiques et substantielles prières que les fidèles, dès leur jeunesse ont apprises en chantant, et qu'ils récitent fréquemment, pour peu qu'ils soient fervents, les aident à mieux prier et à trouver une certaine intimité avec Dieu, Notre-Dame et les Saints.
En même temps, elles éclairent leur connaissance de la doctrine et des lois de la vie spirituelle.
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
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L'admirable fidélité des Chrétiens chinois :
DERNIERES NOUVELLES (1981-1986)
— Un souvenir personnel : missionnaire depuis 1937 dans l'Archipel Chusan (à 220 Km au sud de Shangaî) j'ai pu, en août 1950, administrer 200 baptêmes et 200 confirmations (avec les pouvoirs de mon évêque) dans une chrétienté tout à fait récente.
Je comptais y retourner avant Noël pour y baptiser 200 autres catéchumènes.
Hélas ! ("libération" communiste oblige!) ce fut absolument impossible.
De plus, des 4 catéchistes qui m'avaient aidé dans cette île, les deux hommes moururent en prison pour la Foi, et les deux femmes ont été l'une torturée et l'autre condamnée aux travaux forcés où elle est peut-être morte.
Or un prêtre chinois, venu d'ailleurs, put exceptionnellement visiter cette chrétienté.
Il y trouva des baptisés toujours aussi fervents et des catéchumènes avides de la grâce du baptême.
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
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L'admirable fidélité des Chrétiens chinois :
DERNIERES NOUVELLES (1981-1986)
Ces néophytes étaient restés 30 ans (de 1950 à 1980) sans aucun secours religieux et soumis à toutes les tracasseries de la persécution.
Le drame, c'est que leur épreuve continue et durera sans doute encore un certain temps.
Ce témoignage authentique corrobore ceux qu'on a pu recevoir de nombreuses chrétientés chinoises, surtout dans les campagnes !
Beau sujet de méditation à ne pas oublier et à pratiquer selon les circonstances !
C'est l'admirable "Fidelis" qui a pu m'envoyer directement ces renseignements en 1980.
Hélas encore ! Au début de juin 1981, il fut de nouveau arrêté et emprisonné on ne sait où.
Depuis lors, on ne sait rien de lui et l'on n'a aucun espoir de recevoir de ses nouvelles.
Car si le gouvernement communiste permet qu'on ouvre des églises et quelques séminaires, c'est uniquement en faveur des évêques, des prêtres et des fidèles "patriotes", soumis totalement au Parti Communiste Chinois.
UNE QUESTION : POURQUOI ET COMMENT IMITER LEUR HEROIQUE FIDELITE ?
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
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Editorial
LA TRAVERSÉE DU TUNNEL
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Essai de commentaire — Déductions théoriques et pratiques :
Ainsi, des chrétiens japonais ont pu, pendant 250 ans, conserver et transmettre la Foi, malgré la persécution, et sans aucun secours extérieur de la religion.
Plus récemment, des chrétiens chinois ont persévéré pendant 30 ans, sans l'aide des prêtres et sans pouvoir recevoir les sacrements.
Il faut donc admettre la qualité exceptionnelle de ces catholiques d' Extrême-Orient.
C'étaient des gens simples pourtant et sans instruction.
Sans l'avoir cherché, ils donnent à l'Eglise entière une leçon d'humilité et de modestie qui rappelle saint Paul (I Cor.1,17-30), et qui pourrait profiter à tous les fidèles, surtout à nos (trop) "savants" théologiens et aux technocrates avancés du "renouveau" conciliaire, liturgique et pastoral !
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
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Editorial
LA TRAVERSÉE DU TUNNEL
ou testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine
Essai de commentaire — Déductions théoriques et pratiques :
Quoiqu'il en soit, cette étonnante fidélité nous prêche éloquemment une vérité éternelle, toujours actuelle et qui le deviendra de plus en plus.
Dieu est infiniment parfait, puissant et bon.
Sa grâce est toujours capable de sauver et sanctifier ses enfants, quand ils sont résolus à rester fidèles malgré tout, dans les circonstances les plus pénibles, à travers les épreuves les plus longues et apparemment interminables.
Oui, malgré tout, c.à.d. même sans le secours de la Hiérarchie, quand celle-ci est inexistante ou défaillante ou ne peut s'exercer ;
même sans le ministère des prêtres habituellement nécessaires ;
enfin, le baptême excepté (ainsi que le mariage), même sans les sacrements ordinairement indispensables.
Re: LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)
Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 8 (3e trimestre 1987)
Editorial
LA TRAVERSÉE DU TUNNEL
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Essai de commentaire — Déductions théoriques et pratiques :
Pour plus de clarté, voici quelques explications.
Le Sauveur, Fils de Dieu fait homme pour nous sauver, s'est déclaré Lui-même "La Voie, la Vérité et la Vie" (Jn.14,6).
Par son Amour, ses exemples, ses vertus et son Sacrifice rédempteur, Il a mérité pour tous les hommes la grâce qui fait communier à sa vie divine et donne droit au bonheur céleste.
Pour rendre accessibles à tous les bienfaits de sa Rédemption, Il a institué son Eglise qu'Il a chargée de Le remplacer à travers le temps et dans toutes les parties du monde.
Il a confié à Pierre, aux Apôtres et à leurs successeurs le soin de gouverner cette Eglise, d'enseigner les vérités à croire, les préceptes à observer, les vertus à pratiquer ; enfin, d'administrer les sacrements qui sont les canaux ordinaires de la grâce.
En temps normal, celui qui veut devenir et rester l'enfant de Dieu et le cohéritier de Jésus a le devoir impérieux d'écouter la Hiérarchie, d'apprendre la doctrine, de chercher l'intimité divine et de recevoir les sacrements qui font naître ou grandir en lui la vie spirituelle.
Négliger ou refuser ces moyens de salut quand on peut les recevoir, c'est refuser la grâce, mépriser le Sauveur Lui-même et mettre en danger le salut de son âme.
Cependant, il peut se faire, à cause du malheur des temps ou de la mauvaise volonté des hommes, que les disciples de Jésus soient privés plus ou moins longtemps des secours ordinaires indiqués ci-dessus.
On peut être étonné, scandalisé ou même révolté, si l'on n'a qu'une foi superficielle ou un esprit léger.
Car Dieu qui est Puissance, Bonté et Miséricorde infinies est aussi Sagesse mystérieuse qui dépasse notre entendement.
Il est l'Auteur et le Distributeur de la grâce.
Sauf exception, Il la communique par les moyens qu'Il a choisis librement pour la distribuer.
Mais Il n'en reste pas moins libre de l'accorder d'une autre façon, si tel est son bon plaisir.
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