Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Ultima Ratio
Messages : 85
Inscription : jeu. 22 févr. 2018 17:10

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Ultima Ratio »

il paraîtrait que le fait d'exposer a certain ici (en autre), publiquement la Constitution divine de l'Eglise et corrélativement le Magistère solennel dans un contexte qui ne convient pas a ce jour [ pour causse ], saurait dangereux, malhonnête, inapproprié avec ce que nous traversons aujourd'hui voir un manque de prières, et d'état de grâce. Bref , je devrais me convertir à la vraie foi catholique ?..C'est-à-dire au bazar du mercenaire Mr Guépin en autre - A priori je présupposais (du moins ici), que la divine constitution de l'Eglise était évidente pour Tout à chacun sur la création des évêques en général !?..

Donc encore une fois pour les opiniâtres d'une malheureuse duplicité. Le système de la foi, c'est le système de l'autorité. La foi en général, en effet, n'est que l'assentiment que l’on donne à quelqu'un à cause de son autorité.

Théologie Morale a l'usage des Curés et des Confesseurs - Par Mgr Thomas M.J GOUSSET - (4ème édition 1846) - Chez Jacques Lecoffre et Cie Librairie - t.I.Chap I.Comprenant le traité des actes humains,De la consciences,Des lois,Des péchés,Des vertus et du Décalogue.pp.528-529,a écrit:

Du Mensonge.

De là nous concluons,d'après Saint Augustin et Saint Thomas,que l'on ne doit jamais mentir,ni dans l'intérêt de la religion,dont la première base est la vérité,ni sous prétexte de procurer la gloire de Dieu , qui ne peut être glorifié que par le triomphe de la vérité,ni pour détourner le pécheur du crime,ni pour sauver la vie à un innocent,ou procurer le salut à une âme qui est en danger.

La question est donc celle-ci : Le Pape est-il seul et de droit divin en possession d'instituer des évêques ? Question de la plus haute gravité, on le comprend, qui depuis les premières manifestations du schisme grec,jusqu'à notre constitution civile du clergé, a passionné, en sens divers, les amis et les ennemis de l'Église. Jansénistes,gallicans et fébroniens se sont et Forcés à qui mieux mieux de prouver que le droit d'instituer les évêques n'appartient pas exclusivement au Pape. Et aujourd'hui de multiples sectes ataviques autocéphales dites faussement de la "tradition" sans mission et juridiction de quelque nature que ce soit congénitalement parlent comme au hasard le mercenaire et imposteur Monsieur Guépin à Nantes.L'usurpation n'est pas que l'apanage de Mr Bergoglio à Rome. Car, il n'est strictement pas permis non plus d'usurper l'encensoir et le pouvoir sur les choses sacrées en l'absence de l'autorité légitime par ailleurs ! En effet,il y a dans l'Eglise de Jésus-Christ un pouvoir législatif inhérent à sa constitution divine ,et que ce pouvoir s'exerce aux deux for !...
I. Il faut poser en principe, qu’on n’est en possession d’un pouvoir dans l’Église que si l’on peut démontrer qu’on l’a reçu ; car la possession du pouvoir est un fait qu’on ne peut supposer, mais qu’il faut prouver.

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité. DE L’ÉGLISE - Chap.I. Fondation et constitution de l’Église.§40. Des Prêtres,Hiérarchie.p.552

Divers pouvoirs du Pape a l’égard des évêques. Ces divers pouvoirs peuvent se rapporter à quatre points : 1° la création des Évêques, 2° leur translation, démission et déposition, 3° leur destitution, 4° l’institution des coadjuteurs.


4° CAUSES MAJEURS.

On appelle cause majeurs les affaires réservées au Pape en vertu soit de leur nature soit d’une loi positive (C. 220).On les trouves en parcourant le Code. Voici les principale :

[...]

3. Administratives. – Érection d’un diocèse ou d’une province ecclésiastique ; institution des Évêques ; administration suprême des biens d’Église.

É. Jombart, S.J., Manuel de Droit Canon, Titre VII – Le pouvoir suprême et ceux qui y participent – cap. I – Le Pontife Romain – p.105


Etymologiquement , l''évêque est un inspecteur, un surveillant, dans l'Eglise.Théologiquement, c'est un ministre sacré supérieur aux diacres et aux prêtres, revêtu par une consécration sacramentelle de la plénitude du sacerdoce. Canoniquement, c’est un membre de l’Église enseignante et dirigeante,chargé du gouvernement ordinaire d’un diocèse,ou du moins attaché,sous le nom d’évêque titulaire. Par ailleurs, on appelle droit Canonique l’ensemble des lois proposées,élaborées ou approuvées par l’autorité compétente dans l’Église,en vue d’assurer le bon ordre de la société ecclésiastique et de diriger l’activité des fidèles vers la double fin que l’Église poursuit : le bien de la communauté catholique et le bonheur éternel. Mais encore pour me servir des paroles du St Concile de Trente : le Pape peut en vertu de sa puissance , se réserver les cas les plus graves !. ( CAUSES MAJEURS )

R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. III, col. 61. a écrit

Comme le système des causæ majores est en dépendance étroite du dogme de la primauté Pontificale,il a été vivement combattu par les gallicans.

Ainsi comme le défini le St Concile de Trente : le Pontife romain , en vertu de sa charge , prépose des pasteurs aux églises. Par ailleurs, ce qui constitue proprement le charisme épiscopal ( l'épiscopat,d'institution divine ), c'est le caractère sacramentel !...La doctrine du caractère sacramentel est défini par l'église, St Concile de Trente sse VII . can 9 ...St Augustin a le premier enseigné clairement ce que peuvent à cet égard des mains criminelles, et par là porté le coup de mort aux schismatiques donatiste.

R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. V, col. 570. a écrit

C’est un dogme de foi défini par le Concile de Trente ( sess.XXXIII,can .6),que l’ordre des évêques est institué de droit divin.

Ainsi, on fait de droit divin tout ce qu'on fait en vertu d'un titre que l'on possède de droit divin. Mais, Le Pape,par là même qu’il a le droit de choisir les Évêques,a aussi celui de fixer une forme donnée pour leur élection.Mais,cette forme,par là même qu’elle dépend de la volonté du Pape n’est pas de droit divin,elle est de droit ecclésiastique (Droit humain positif). Donc, cela n’empêche pas que le droit d’élire les Évêques n’ait pu être déféré à d’autre,soit par une loi émanée du Pape,soit en vertu de son approbation ou de son consentement. On doit distinguer entre le droit qui appartient uniquement de droit divin au Pape relativement à l’institution des évêques, et l’exercice même de ce droit qui pouvant être délégué par une loi ecclésiastique a autrui. Ainsi, ne pas confondre l'exercice du droit et le droit même.En conséquence, on doit distinguer entre le droit qui appartient uniquement de droit divin au Pape relativement à l’institution des évêques en général, et l’exercice même de ce droit qui pouvant être délégué par une loi ecclésiastique a autrui. Ainsi, ne pas confondre l'exercice du droit et le droit même.

R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. VII, col. 83. a écrit:

il s’ensuit que la Constitution de l’Église,en prenant les termes en leur sens le plus strict,comprend les seules règles de droit naturel ou de droit positif divin à propos desquelles le pouvoir du Pape a été précisé plus haut,quant aux autres institutions de droit positif humain,qui à raison de leur stabilité peuvent être considérées comme constitutionnelles,elles dépendent du Pape ou du Concile œcuménique.

la Bulle Qui Christi Domini de Pie VII rappel que seul le Souverain Pontife est juge de la nécessité dans l'Eglise Universelle et non les évêques résidentiels.

DICTIONNAIRE APOLOGÉTIQUE de la FOI CATHOLIQUE - J.-B. JAUGEY – Prêtre , Docteur en Théologie - 3ème édition 1889 - J-M-A.Vacant - EDITIONS J. BRIGUET Librairie Delhomme PARIS/LYON. Col .2160 , écrit :

J’ai dit que la loi positives ne sont qu’une extension de la loi naturelle.Elles ne peuvent,en effet,rien prescrire qui lui soit contraire et elle ne sont justes que si elles la complètent.C’est aussi de la loi naturelle qu’elles tirent leur force obligatoire,car elles doivent être portées par Dieu ou par des législateurs revêtus d’une autorité légitime,or il est dans la nature des choses que les hommes revêtus d’une autorité légitime obligent,c’est donc en vertu de la loi naturelle que les lois positives sont obligatoires.

Il est de foi que les hommes baptisés ne sont pas libres de tous les préceptes de l’église,et qu’il n’est pas nécessaire,pour qu’ils soient obligés à les observer,qu’ils s’y soient soumis volontairement.( St Concile de Trente,sess VII,Can. VIII )

DICTIONNAIRE APOLOGÉTIQUE DE LA FOI CATHOLIQUE - A.D’ALES - Précédée d’une Lettre de Son Em. le Card. GASPARRI, Dal Vaticano, le 10 septembre 1929.Imprimatur Parisiis,11 Januarli 1909, F. Faces,Vic.gen.GABRIEL BEAUCHESNE, ÉDITEUR . A PARIS, RUE de RENNES,117. t.I.col 1283 écrit :

En parlant d’une Apostolicité de succession,nous ne considérons pas la succession dans le pouvoir d’ordre,mais uniquement dans le gouvernement de l’Église.L’existence ou la validité du pouvoir d’ordre,du sacerdoce,est,en effet,chose essentiellement mystérieuse et invisible. On ne peut jamais être fixé avec certitude,en pareille matière,que par l’autorité,préalablement reconnue,de l’Église enseignante.La succession dans le pouvoir d’ordre n’est donc pas un signe extérieur,une marque distinctive, une “ note “ de la véritable Église.Mais,au contraire,l’Apostolicité de succession dans le gouvernement de l’église possède toutes les conditions requises pour être une “note”aidant à discerner l’Église du Christ.


Mais si l'apostolicité de la doctrine est nécessaire à la vraie société des fidèles , celle du ministère ne lui est pas moins essentielle.L'apostolicité du ministère est l'appui et le garant de l'apostolicité de la doctrine , et l''on ne peut porter atteinte à l'une sans ébranler l'autre. L’apostolicité est aussi un caractère attribué à l’Église dès l’origine, et on l’entend non-seulement de la succession extérieure qui rattache l’Église aux apôtre par l’épiscopat,c-à-d dans l'éveque résidentiel.Donc, si l'autorité de l'Eglise, qui propose ou qui nous applique l'autorité divine, est la régie prochaine de notre foi et la condition sans laquelle nous ne pouvons pas savoir d'une manière certaine et infaillible les choses qu'il faut tenir comme de foi, il est évident que quiconque rejette cette autorité ou proteste contre ne peut pas avoir la vraie foi. Car, en dehors du sens prive, il n'y a pas plus de raison de croire ceci 'que de ne pas croire cela; et en rejetant un article on peut en rejeter un autre, de manière a n'en conserver aucun ou presque aucun,


R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. I, col. 687. a écrit

C'est en effet un autre article de la croyance Catholique que l'église doit subsister jusqu'à la fin des temps dans la forme même ou elle fut établie.


Sans cette subordination hiérarchique, la notion même de l’Église, qui est un corps ou dans laquelle la religion de NSJC prend corps, s’évanouirait nécessairement.

I. Création des Évêques.

Si le Pape a, comme nous venons de le voir, le droit propre et absolu d’ériger des Évêchés, c’est-à-dire de déterminer les limites d’action du ministère pastoral, il doit avoir, au même titre de Chef de l’Église, et pour les mêmes motifs, le droit de choisir et de nommer les dépositaires de l’autorité épiscopale. Autrement, à quoi se réduirait son pouvoir gouvernemental ? Que pourrait bien être le droit de fixer des circonscriptions administratives, sans celui d’en désigner les titulaires ? Est-ce que, dans tout État bien organisé, il n’appartient pas au véritable Chef du gouvernement de nommer les premier représentant et auxiliaires de l’Autorité suprême ? Il y a donc pas lieu de nous étonner que le saint Concile de Trente, au chapitre huitième de sa vingt-troisième session, ait porté l’anathème suivant : “Si quelqu’un dit que les Évêques, nommés par l’autorité du Pontife romain, ne sont pas de légitimes et vrais Évêques, qu’il soit anathème ! ” – Et enfin que l’erreur ne puisse tourner cette sentence à sa manière, et en déduire que, s’il faut reconnaitre l’autorité des Évêques “nommés par le Pontife romain”, il ne s’ensuit pas qu’il ne puisse y avoir d’autre Évêques légitimes, le même Concile, et dans la même session, dit également anathème : “à quiconque affirmera que ceux qui ne sont ni ordonnés ni envoyés selon les lois de l’Église, sont des ministres légitimes du Verbe et des Sacrements.” Sans doute, pour la nomination des Évêques, comme pour l’érection des évêchés, il fut un temps où, après les Apôtres, – qui, nous le répétons, étaient investis d’un pouvoir extraordinaire, – les Patriarches, les Primats et les Métropolitains exercèrent tout pouvoir. Mais, de quel droit ? – En vertu du droit divin ? – Assurément, non. Car, de droit divin, à part l’Évêque des Évêques, le Pasteur des pasteurs, Pierre toujours vivant dans ses successeurs, les Évêques n’ont pas reçu et ne recevront jamais plus de pouvoirs les uns que les autres. Ce n’est donc qu’en vertu d’une délégation, nécessaire, ou du moins très utile, que, pour un temps et dans des circonstances exceptionnelles, les principaux dignitaires de l’Église, après le Pape, exercèrent le pouvoir d’instituer les Évêques. Tel est le principe sur l’institution des Évêques, jusqu’au jour où le Souverain-Pontife jugea à propos de se réserver l’exercice de ce pouvoir.

LE GOUVERNEMENT DE L’ÉGLISE OU PRINCIPE DU DROIT ECCLÉSIASTIQUE EXPOSÉS AUX GENS DU MONDE – M. L’Abbé Lafarge, Du clergé d’Orléans – Droit Public – Approbation de Mgr Coullié, Évêque d’Orléans – LIBRAIRIE POUSSIELGUE FRÈRES, 1890 – 2ème Partie.Le Droit Public.ChapitreII.De l’Autorité Pontificale.pp.320 a 322


Si Pierre seul a été mis en possession de la plénitude du pouvoir, et si tous les autres membres de la hiérarchie ne sont appelés qu'en partage de sa sollicitude; si telle est la parole de Dieu, ' telle étant la foi de tous les siècles chrétiens, nous avons eu raison de poser comme suprême fondement de la Constitution catholique : que l'aristocratie ecclésiastique légitimes par ailleurs toute entière ne peut ni absorber, ni diviser, ni partager la Primauté de gouvernement ou de juridiction du Siège de Rome. Et plus explicitement : Donc, sans le Pape, les évêques résidentiels dispersés ne sont pas l'Eglise; et assemblés, ils ne sont ni l'Eglise ni le Concile. Et pour employer la formule impropre, mais communément reçue : Donc le Pape est supérieur au Concile. C'est une conséquence logique déjà démontrée en droit.

604. – Les Papes n’ont donc fait qu’user d’un droit inhérent à la primauté en se réservant l’institution des évêques, et l’on ne peut nous opposer que l’ancienne discipline sur ce point avait prescrit contre ce droit, car les prérogatives attachées à la Primauté sont de droit divin, or il n’y a pas de prescription contre ce droit.

Traité Théorique et Pratique de Droit Canonique - Mgr Tilloy Anselme,Docteur en Théologie et en Droit canonique – S.S Léon XIII, a fait exprimer à l'auteur le témoignage de sa haute satisfaction par Mgr Rinaldi. Roma, 7 décembre 1895 - SAVAÈTE ARTHUR Éditeur, 1895 – t.I, Chap.VIII.p.198


Can. 1509

Ne sont pas susceptibles de prescription:

1° Les choses qui sont de droit divin, soit naturel, soit positif.

aucun prêtre n’a jamais confessé licitement, ni même VALIDEMENT sans la permission de l’évêque résidentiel,c-à-d de l'épiscopat d'institution divine excepté le cas de danger de mort, car l’Église l’a défini.Saint Éloi, évêque de Noyon, mort en 665, dit dans ses homélies, 4 et 8, que les évêques seuls ont les clefs de la pénitence. Si un prêtre dit la messe sans mission et juridiction de l’évêque résidentiel, la célébration est illicite, mais non invalide, mais s’il absous sans juridiction ordinaire ou délégué de l’évêque, c’est un acte illicite et invalide.En effet, si saint Pierre a reçu seul les clefs pour les communiquer aux autres pasteurs , de qui ceux-ci les recevront-ils, s'ils ne veulent plus les recevoir de Pierre? Sera-ce de l'Eglise universelle ? Mais l'Eglise universelle , en tant qu'on lui attribue la juridiction, qu'est-ce autre chose que le corps des pasteurs ? Ce sera donc les pasteurs qui te donneront eux-mêmes les clefs ; et , puisqu'ils les donnent , ils les ont donc , et tout ensemble ils ne les ont pas, puisque la question est de savoir de qui ils les recevront. Se peut-il imaginer de contradiction plus manifeste ?

C’est un dogme catholique enfin que la discipline universelle ne peut être changée que par la même autorité qui l’a établie, c’est-à-dire par l’Église. ( Trid., XXI, can. 2. – Constance, sess, XIII ).

L’Église de Lyon pendant la révolution – Yves-Alexandre de MARBEUF Archevêque de Lyon (1734-1799) – Par l’Abbé Charles Monternot – Préface de son Émi le Cardinal Coullié 1911 - H. LARDANCHET, ÉDITION – Chapitre VIII – La constitution civile du clergé.p.87


Mais Dieu n'a pas seulement superposé l'Eglise et le Pape, il les a unis, ce n'est pas assez dire, il les a faits Un . "Le Pape et l'Eglise, c'est tout un".Ne voyez-vous pas Jésus-Christ qui dessine d'un seul trait un Sacerdoce, une Juridiction, un Gouvernement? Et en dehors de ce plan que reste-t-il, sinon le peuple et le troupeau ?

8. Une société juridique est celle dont les membres qui la composent sont liés envers elle par des devoirs juridiques, que ces devoirs aient leur source dans une loi ou dans un contrat.

R.P. M. Liberatore, S.J., Le Droit public de l’Église, éd. Retaux-Bray, Paris, 1888,Cap I.De la constitution de l’Église.Art II, § III.L’Église est une société juridique.p.16


L’Église est une société parfaite,complètement indépendante ...Ainsi le St Concile de Trente frappe d’Anathème ceux qui attaquent la discipline de l’Église .Car,le droit ecclésiastique issu de la théologie,lui donne la main et marche constamment a ses cotés,de là le nom qu’on lui donne de Theologia practica .Cela fait suite a la constitution de la Ste Eglise qui est de droit divin monarchique et strictement point aristocratique ou démocratique ...D’après l’institution divine,la hiérarchie de juridiction ne comprend que deux degrés: le Souverain Pontificat et l’Episcopat,c’est-à-dire un pasteur suprême ayant autorité pleine et entière sur toute l’Église,et des pasteurs qui,dans les limites fixées par le pasteur suprême,ont autorité sur une portion déterminée du troupeau de Jésus-Christ point.

La foi, par conséquent, ou la vérité découle nécessairement d'une autorité légitime ; l'hérésie, par contre, ou l'erreur vient nécessairement de l’esprit prive, qui est oppose à cette autorité légitime. Mais cette opposition, de la part d'hommes privés, implique nécessairement révolte, et tous ceux, sans exception, qui abandonnent l'Eglise catholique pour embrasser les élucubrations d'hommes privés, par le fait même tombent dans la révolte, deviennent sectaires, novateurs ou partisans de novateurs . Les apôtres,' réunis en concile à Jérusalem, s'exprimaient déjà ainsi qu'il suit sur ces novateurs : Comme nous avons appris qu'il en est qui se séparent de nous qui vous ont troubles par leurs paroles, ruinant vos ames et auxquels nous n'avons pas confié le soin, etc. l'epikie, laquelle vaut pour le for interne, ne crée pas de juridiction au for externe (gouvernement de l'Eglise), elle ne crée aucun droit. Elle ne fait pas acquérir un office ou bénéfice !

Ils viennent d’eux-mêmes, sans mission, usurpent le ministère de l’enseignement, sans être ni appelés par les supérieurs de l’Église, ni approuvés, ni autorisés d’aucune manière. C’est d’eux que Dieu a dit : Je ne les envoyais pas, et ils couraient d’eux-mêmes ( Jérém. XXIII, 21).

ÉVANGILES DES DIMANCHES ET DES FÊTES DE TOUTE L’ANNÉE – Explications du Texte sous forme d’homélies selon l’exposition des ss. Pères et des Interprètes Catholique – Par le Père F.X SCHOUPPE S.J – ( 2ème édition,1879 )- Approbation : ENGELBERTUS. Card. Arch Mechl – J. JANSSENS,S.J Praep. Provinc – Imprimature : VICTOR AUG. Card. Arch. – C. CRESPELLE, S.J – Henri François BRACQ évêque de GAND -Lettre de notre Saint-Père le Pape Pie IX, François MERCURELLI Secrétaire de Sa Sainteté pour les lettres latines Rome, 30 octobre 1867 - Société Générale de Librairie Catholique – Tome II – 7ème Dimanche après la Pentecôte.p.178


La hiérarchie, et particulièrement la puissance des évêques et des Souverains Pontifes, sont considérées dans l’Église catholique comme la condition même de son existence.La puissance des Évêques tient essentiellement à la constitution de l'Église ; or la constitution de l'Église tient essentiellement à la juridiction du S. Siège, sans laquelle il n'y aurait plus d'unité. Donc la puissance des Évêques , tient essentiellement à la juridiction des Papes : donc , en attaquant ou en usurpent la juridiction du Pape, on tend à détruire la puissance des Évêques et la constitution divine de l'Eglise .

Aussi, même quand le Pape meurt, la juridiction qu’il a donnée aux évêques n’expire pas. Et cependant, si éminente que soit cette dignité, elle est subordonnée. Jésus, premier Pape et premier Évêque, transmit à Pierre héréditairement, et aux autres Apôtres viagèrement, sous la dépendance de Pierre, la suprême juridiction sur le monde. Conséquemment, l’autorité des apôtres, soumise à celle de Pierre, était plénière par toute la terre, et, comme Pierre, ils pouvaient fonder des Églises et instituer des évêques. Leurs successeurs n’ont pas les mêmes droit, parce qu’ils leur ont succédé comme évêques, c’est-à-dire dans les pouvoirs d’ordre et de juridiction locale, non comme apôtres, dans le pouvoir de recruter l’épiscopat et d’enseigner toutes les nations.

CONSTITUTION DE L’ÉGLISE – Conférences Apologétiques – Abbé R. PLANEIX Chanoine honoraire, supérieur des missionnaires Diocésains de Clermont-Ferrand –(Nihil obstat,Imprimatur 1901) – P. LETHIELLEUX, LIBRAIRIE-ÉDITEUR – ( Neuvième Conférence, L’ÉPISCOPAT ) – p.222


Pour être fondée en droit et avoir force obligatoire, une loi doit émaner du supérieur légitime, revêtu du pouvoir législatif. Ce supérieur est Dieu lui-même, ou ceux qui tiennent sa place et qui sont investis de sa puissance : Savoir, les chefs de la société humaine ecclésiastiques ect..

4° La stabilité.

La loi n’est pas une mesure transitoire, le législateur peut mourir, la loi ne meurt pas.


COURS ABRÉGÉ DE RELIGION OU VÉRITÉ ET BEAUTÉ DE LA RELIGION CHRÉTIENNE – Apologétique – Dogmatique et Morale – ( 35ème édition 1875 ) – Le Père F.X SCHOUPPE – Approbation :Paulus Goethals, Praep Prov. Beg. Imprimatur : J.B Lauwers, Vic, Gen. – ANCIENNE MAISON Vor PALMÉ-ÉDITEUR – 3ème partie, Morale.Chap.I, Les lois.p.306


S.S Pie IX adresse un Bref dans ces termes au nonce apostolique de Paris suite a la révolution de 1848 « révolution de Février » à Paris :
Pie IX, adressé à Mgr le nonce de Paris, à la date du 18 mars, dans lequel le Pape disait : La discipline ecclésiastique actuellement en vigueur, ainsi que l’organisation des choses ecclésiastiques dans ce pays, ne peuvent être changées par qui que soit, si ce n’est par le Souverain Pontife... Et encore à la fin : Que les ecclésiastiques considèrent sérieusement que l’Église ne change pas selon la modalité des choses humaines, et qu’ils prennent bien garde de se laisser entrainer par un zèle trop ardent à des démarches précipitées qui pourraient être un malheur pour l’Église, et pour nous un sujet d’affliction.

REVUE DES SCIENCES ECCLÉSIASTIQUES.Fondé sous les auspices de Monseigneur PARISIS et honoré d'un Bref de S. S. PIE IX – 133-137. – Janvier-Mai. 1871 - TROISIÈME SÉRIE –TOME 3ème – ( XXIII DE LA COLLECTION ),PARIS CHEZ M. PUTOIS –CRETTÉ- R.P H. Montrouzier, S. J.pp.6-7

Il nous semble d'une importance majeure, d'établir que jamais et dans aucun cas, il ne saurait exister d'évêques sans l'agrément du Pontife romain. Bien comprise, cette vérité ferme la porte à tous les schismes.


Il est inutile après cela de vous répéter que ceux qui adhèrent au schisme en reconnaissant de faux pasteurs , des intrus , ne reçoivent point le pardon de leurs péchés lorsqu’ils se font administrer par eux le sacrement de pénitence, puisqu’il est de foi que les absolutions de ces faux pasteurs sont nulles.

II. Mais, comme la charge épiscopale a, de plus, pour objet de diriger les fidèles, la validité du sacre ne suffit pas pour que le prêtre consacré soit un vrai successeur des Apôtres. [...] C’est une vérité dont il faut surtout tenir compte de nos jours, puisque beaucoup sont tentés d’égaler les évêques schismatiques de l’église grecque aux évêques catholique, en raison de la validité de leur consécration,....

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, IIIème, Traité de l’Église.Chapitre I.Fondation et constitution de l’Église.§35 .p.528


Qui êtes-vous ? D'où venez-vous? Qui vous envoie ? Et au nom de qui parlez-vous ? montrez-moi le mandat apostolique sans lequel il n'y a aucun évêque légitime dans l'univers chrétien.Comment ne voyez-vous donc pas que le premier venu peut se dire évêque et se faire instituer par le premier venu. Evêque légitime ?..., ou n êtes-vous qu’ un schismatique et un intrus ? Appartenez-vous à la succession apostolique, ou bien commencez- vous une nouvelle branche épiscopale.

Le pouvoir vient directement d’en haut.De Dieu,il descend dans le Christ,du Christ dans son vicaire,du vicaire du Christ dans les évêques,et des évêques dans les prêtres,tel est l’ordre de la hiérarchie catholique.Telle est la différence fondamentale du pouvoir ecclésiastique et du pouvoir civil.

COURS SUPÉRIEUR DE RELIGION - Mgr Louis PRUNEL, Vice-Directeur de L’Université CATHOLIQUE de PARIS - ( Nihil obstat, Imprimatur, 1916 ) - Ouvrage couronné par l’Académie française - GABRIEL BEAUCHESNE ET SES FILS ÉDITEUR - t.II.L'Église.Cinquième Leçon.Nature et Constitution de L’Église.pp.110-111


Ainsi le protestantisme est-il défini, dans une Revue protestante : Un acte d'indépendance de la raison humaine en matière de religion.

Quiconque ne peut pas montrer qu’il tient ses pouvoirs des Apôtres, s’attribue à tort le titre et les fonctions de pasteur. Son sacerdoce est sans valeur, son ministère est une usurpation sacrilège. Saint Paule l’a condamné à l’avance, quand il a écrit ces paroles aux Romains : Qui pourra se donner à soi-même la mission d’annoncer la parole de Jésus-Christ ? Le divin Sauveur lui-même, lisons-nous ailleurs, à dû recevoir de son père la mission qu’il a transmise à ses Apôtres, et les saints Pères ont toujours opposé aux prétentions des novateurs cette nécessité de la transmission des pouvoirs apostoliques dont l’Église catholique était seule en possession.

CHOIX DE LA PRÉDICATION CONTEMPORAINE, FORMANT UN COURS COMPLET DE SERMONS, DE CONFERENCES ET D'INSTRUCTIONS SUR LE DOGME, LA MORALE, LE CULTE, LES SACREMENTS, LES FÊTES , LES DIMANCHES DE L'ANNÉE, ET LES SUJETS DE CIRCONSTANCE – D’après NN. SS. Évêques, les RR. PP. Jésuite, Dominicains et autres Religieux les Missionnaires et Prédicateurs de stations, les Curés et autres Prêtres exerçant le saint Ministère – Par M. L’Abbé LELANDAIS, Curé-Doyen de Percy, Diocèse de Contances – ( 6ème édition, 1880 ) – Approbation : Évêque de Coutances et d’Avanches,Évêque de Gap, Évêque de Montpellier, Archevêque de Renne, Évêque d’Evreux, Évêque de Vannes, Évêque de Rodez,L’abbé A. Bayle, Professeur à la Faculté de Théologie d’Aix,Chaignon de la compagnie de Jésus – Blond et Barral, Librairie-Éditeurs - t.I.Catholique et Apostolique.p.420


Le caractère spirituel sur-naturel de l’Église n’est donc pas un obstacle a sa perfection juridique, mais c’est lui qui, au contraire, place l’Église en dehors et au dessus de la sphère d’action de la société civil et qui impose sa reconnaissance, comme société distincte et juridiquement parfaite.L’Église est d’abord une société juridique Parfaite parce que, en l’établissant, Jésus-Christ lui a conféré : “la plénitude du pouvoir dans le ciel et sur la terre” ; par conséquent le droit d’exister, de vivre et de d’agir conformément à sa propre fin, ce qui constitue l’état juridique d’une société.


Maintenant, nos très-chère Frères, qu’il nous soit permis de demander à nos frères égarés d’où leur vient le sacerdoce qu’ils exercent ? qui les a ordonnés prêtres, prédicateurs ou ministres ? Il est facile, sans doute, de se dire envoyé de Dieu, ministre du saint Évangile, recteur ou pasteur... Tous vous pouvez usurper ce titre et ces fonctions, mais l’Église de Jésus-Christ l’Église apostolique, peut seule vous en mettre légitiment en possession : Quiconque n’entre pas par cette porte dans le bercail, n’est qu’un larron, n’est qu’un voleur, suivant l’expression énergique du divin Pasteur lui-même. Il faut donc de toute nécessité tenir de l’Église le caractère sacerdotal, ses pouvoirs spirituels, sa mission canonique, ou reconnaitre qu’on n’a aucun droit aux fonctions de pasteur des âmes. C’est ce que, dès le deuxième siècle, Tertullien et saint Iréné objectaient aux hérétiques, c’est ce que toujours et partout l’Église apostolique n’a cessé de leur représenter.

CHOIX DE LA PRÉDICATION CONTEMPORAINE, FORMANT UN COURS COMPLET DE SERMONS, DE CONFERENCES ET D'INSTRUCTIONS SUR LE DOGME, LA MORALE, LE CULTE, LES SACREMENTS, LES FÊTES , LES DIMANCHES DE L'ANNÉE, ET LES SUJETS DE CIRCONSTANCE – D’après NN. SS. Évêques, les RR. PP. Jésuite, Dominicains et autres Religieux les Missionnaires et Prédicateurs de stations, les Curés et autres Prêtres exerçant le saint Ministère – Par M. L’Abbé LELANDAIS, Curé-Doyen de Percy, Diocèse de Contances – ( 6ème édition, 1880 ) – Approbation : Évêque de Coutances et d’Avanches,Évêque de Gap, Évêque de Montpellier, Archevêque de Renne, Évêque d’Evreux, Évêque de Vannes, Évêque de Rodez,L’abbé A. Bayle, Professeur à la Faculté de Théologie d’Aix,Chaignon de la compagnie de Jésus – Blond et Barral, Librairie-Éditeurs - t.I.Catholique et Apostolique.p.421


Si par l'Eglise vous entendez l'Episcopat ,, Vous avez la pure aristocratie Anglicane, ou l'aristocratie de Fébronius qui, dans le chapitre premier de Statu Ecclesiae, soutient les propositions suivantes : La forme de l'Eglise n'est pas monarchique. — La puissance des clefs a été donnée à l'universalité de l'Eglise. - Si par l'Eglise vous entendez tout le sacerdoce valide, dans le dernier cas, l'autorité suprême appartiendrait à l'Universalité, et le régime serait strictement démocratique.
Dernière modification par Ultima Ratio le mar. 14 avr. 2020 17:26, modifié 1 fois.
Ultima Ratio
Messages : 85
Inscription : jeu. 22 févr. 2018 17:10

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Ultima Ratio »

il faut encore prendre garde , que comme nous ne pouvons rien retrancher de la foi , parce qu'elle est une et simple , nous ne pouvons point non plus y ajouter. Les opinions particulières ne sauraient jamais devenir la foi de l'Eglise, comme l'a très-bien remarqué St. Augustin. Les temps , dit-il , sont changés ; mais la foi de l'Eglise est toujours la même : C'est pourquoi St. Athanase, écrivant contre les Ariens , leur reprocha qu'ils avaient absolument perdu la foi , quoiqu'ils ne niassent que la cousubstantialité du Verbe et St. Cyprien déclare aux Novatiens , que , quoiqu'ils pussent être mis à mort par les tyrans , ils ne pouvaient être couronnés comme Martyrs , parce que les supplices qu'ils souffriraient, en niant un seul article conforme au sentiment de l'Eglise, ne seraient point en eux la récompense de leur foi , mais la peine de leur perfidie.
R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. V, col. 364. a écrit :

L'Épikie, intervient au for interne pour excuser de l’obligation de la loi en un cas particulier, mais cette conception même interdit d’en faire abstraction au for externe lui-même.
l'épikie est implicitement visé par le Can 18 qui souligne l’importance de la pensée du législateur pour la détermination de la portée exacte d’une règle de droit,il faut en exclure un cas que le législateur a certainement entendu ne pas y soumettre !..
R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. V, col. 872. a écrit:

Tant qu’un acte demeure occulte,c-à-d. impossible à prouver,il reste dans le domaine du for interne,mais des qu’il devient publique,c-à-d. susceptible de preuve,il passe dans le domaine du for externe,et il y est jugé sans aucune égard pour ce qui a été décidé au for interne.
L’épikie ne vaut que pour le for interne, il procède du jugement privé, non du pouvoir de juridiction; elle est exercée par l’individu, soit l’intéressé, soit une autre personne.Toutefois,L’épikie laisse intacte l’obligation qu’engendre la loi au for externe, et donc si vraiment les mercenaires de tous poils de la dite "tradition" feraient de l’épikie, il n’aurait aucun problème à admettre que l’obligation de la loi reste en vigueur pour tous …En effet, Invoquer l’épikie pour s’octroyer une juridiction ordinaire que l’on a pas, relève d’une erreur grossière digne d’un ignorant que même un débutant en droit canonique ne commettrait pas … à moins d’être de mauvaise foi pathétique.Ces« mercenaires» outrepassant ainsi largement les lois d’épikie pour verser en réalité dans l’équité, laquelle est réservée à l’autorité ordinaire ou délégué,c-à-d a l’épiscopat pour leur diocèse et au Souverain Pontife pour l’Eglise Universelle.
Une Église dans laquelle les laïcs ne dépendraient pas du prêtre, ni le prêtre des évêques, ni les évêques du Pape, ne serait plus qu’un cadavre glacé et sur le point de se décomposer, dont la tête n’a pas d’influence sur les membres; et pourtant l’Église doit être un corps vivant de Jésus-Christ.

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité. DE L’ÉGLISE - Chap.I. Fondation et constitution de l’Église.§40. Des Prêtres,Hiérarchie.p.559
Bien plus, il est sûr que dans le concept de la juridiction épiscopale ne se rencontre point le pouvoir intrinsèque de dispenser des lois générales de l'Eglise.Un pareil pouvoir inhérent à l'Episcopat serait la négation de la monarchie Pontificale.
DICTIONNAIRE APOLOGÉTIQUE DE LA FOI CATHOLIQUE - J.-B. JAUGEY – Prêtre ,Docteur en Théologie - (3ème édition) - J-M-A.Vacant - EDITIONS J. BRIGUET Librairie Delhomme PARIS/LYON.1889. Col .382,a écrit :

Pendant l’interrègne, le sacré collège n’est pas investi de la juridiction Pontifical,la primauté n’avant pas été promis à un corps moral,mais seulement à Pierre et à ceux à qui sont siège est dévolu après lui. Il ne peut donc rien innover dans la forme du gouvernement ecclésiastique,ni édicter des lois universelles,ni déroger aux saints canons,ni s’ingérer dans des affaires épineuses,ni conférer des bénéfices,ni modifier des décisions ou des mesures prises antérieurement.
Tout est dit, et après la lecture de ces textes, toutes les prétentions des « évêques » dit « traditionalistes » peuvent retourner, d'où elles sont sorties : du néant
Dernière modification par Ultima Ratio le mar. 14 avr. 2020 19:35, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Abbé Zins »

Ultima Ratio a écrit : mar. 14 avr. 2020 16:19
A priori je présupposais (du moins ici), que la divine constitution de l'Eglise était évidente pour Tout à chacun sur la création des évêques en général !?..
N’ayant pour le moment eu que le temps de parcourir en survol vos 2 nouveaux messages, et avant de m’astreindre à les lire, il apparaît que vous repartez sur les mêmes bases qu’en 2 dossiers précédents :

Commentaire sur des affirmations du R.P Guérard des Lauriers


Sacrement et situation actuelle


sans tenir compte des réponses qui vous ont déjà été faites, notamment ici

et .


Plutôt que vous répétiez en ce dossier sur des pages les citations déjà faites dans les 2 précédents, pour y recevoir des réponses semblables à celles qui vous y ont été faites, le plus simple est de vous montrer que vous n’appliquez pas à vous-même l’interprétation restrictive des normes concernant les temps et cas normaux.

Une question va suffire à cela :

Votre argumentation en matières ecclésiastiques a-t-elle reçue un imprimatur pour être publiée ? Si oui, de qui ?
Ultima Ratio
Messages : 85
Inscription : jeu. 22 févr. 2018 17:10

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Ultima Ratio »

En bref , a l'instar du Gallicanisme et du Jansénisme Vous vous faite juge des "temps et cas normaux" ou pas dans l'Eglise Universelle !... .Mais encore en reversent le droit divin positif !. C'est-à-dire la constitution divine de l'Eglise Catholique. .Benoit XIV s’élève également contre la formule d’après laquelle certains prétendent définir les pouvoirs des évêques résidentiels [ il n'est meme pas question d'éveque résidentiel dans votre cas ], en disant que celui-ci possède dans son diocèse les mêmes pouvoirs dont jouit le Pape dans l’Église universelle. Formule d’autant plus erronée que les causes majeures ont toujours été réservées au Souverain Pontife, ainsi que les affaires ecclésiastiques d’intérêt général. il en est de même de la définition des articles de foi qui lui appartient de droit divin, et par conséquent qu’il ne s’est pas réservée à lui-même.

La règle qui sert à mesurer l’étendue de l’une et de l’autre juridiction est celle-ci : S’il s’agit de la juridiction de droit divin, on lui applique ce principe affirmatif, à savoir qu’elle peut tout ce qui ne lui est pas défendu par un droit supérieur. S’il s’agit de la juridiction ecclésiastique, on lui applique ce principe négatif, à savoir qu’elle est restreinte dans les limites des pouvoirs qui lui ont été accordés par le supérieur.
Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Abbé Zins »

Ultima Ratio a écrit : mar. 14 avr. 2020 19:40 En bref , a l'instar du jansénisme et des gallican vous vous faite juge des "temps et cas normaux" ou pas dans l'Eglise Universelle !... .Mais encore en reversent le droit divin positif !..Benoit XIV s’élève également contre la formule d’après laquelle certains prétendent définir les pouvoirs des évêques résidentiels [ il n'est meme pas question d'éveque résidentiel dans votre cas ], en disant que celui-ci possède dans son diocèse les mêmes pouvoirs dont jouit le Pape dans l’Église universelle. Formule d’autant plus erronée que les causes majeures ont toujours été réservées au Souverain Pontife, ainsi que les affaires ecclésiastiques d’intérêt général. il en est de même de la définition des articles de foi qui lui appartient de droit divin, et par conséquent qu’il ne s’est pas réservée à lui-même.
Dites, réponses vous ont déjà été faites à ce sujet.

Par contre, ma question, pourtant toute simple, semble vous gêner, puisque vous l'esquivez en répétant, et rabâchant ce que vous avez déjà étalé à longueurs de pages sur les 2 dossiers précédents signalés.

Seriez-vous donc du genre de ceux disant : faites ce que je dis, et pas ce que je fais ? Vous auriez seul le droit de faire ce que vous reprochez aux autres ?
Ultima Ratio
Messages : 85
Inscription : jeu. 22 févr. 2018 17:10

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Ultima Ratio »

le pouvoir judiciaire n'est autre chose qu'une application de la loi établie , et pour ainsi dire sa personnification vivante. Donc aussi le pouvoir judiciaire n'est autre chose qu'une émanation vitale, soit immédiate, soit déléguée, de l'autorité législative.Par suite, s'il existe dans l'Eglise un pouvoir d'appliquer les lois aux cas particuliers (et ce pouvoir existe partout où il y a des lois), il sera par son origine et son étendue de même nature que le pouvoir législatif. Mais celui-ci a une source divine et un Primat divinement constitué; donc le pouvoir judiciaire , dans toute l'étendue du monde catholique, doit descendre de ce Primat et de cette source, comme il doit y remonter.
Ultima Ratio
Messages : 85
Inscription : jeu. 22 févr. 2018 17:10

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Ultima Ratio »

Abbé Zins a écrit : mar. 14 avr. 2020 19:52
Ultima Ratio a écrit : mar. 14 avr. 2020 19:40 En bref , a l'instar du jansénisme et des gallican vous vous faite juge des "temps et cas normaux" ou pas dans l'Eglise Universelle !... .Mais encore en reversent le droit divin positif !..Benoit XIV s’élève également contre la formule d’après laquelle certains prétendent définir les pouvoirs des évêques résidentiels [ il n'est meme pas question d'éveque résidentiel dans votre cas ], en disant que celui-ci possède dans son diocèse les mêmes pouvoirs dont jouit le Pape dans l’Église universelle. Formule d’autant plus erronée que les causes majeures ont toujours été réservées au Souverain Pontife, ainsi que les affaires ecclésiastiques d’intérêt général. il en est de même de la définition des articles de foi qui lui appartient de droit divin, et par conséquent qu’il ne s’est pas réservée à lui-même.
Dites, réponses vous ont déjà été faites à ce sujet.

Par contre, ma question, pourtant toute simple, semble vous gêner, puisque vous l'esquivez en répétant, et rabâchant ce que vous avez déjà étalé à longueurs de pages sur les 2 dossiers précédents signalés.

Seriez-vous donc du genre de ceux disant : faites ce que je dis, et pas ce que je fais ? Vous auriez seul le droit de faire ce que vous reprochez aux autres ?
Quelle question ?... Je vous répons que à l'instar du Gallicanisme et du Jansénisme vous vous faite juge des "temps et cas normaux" ou pas dans l'Eglise Universelle !... Au mépris formel de la Bulle Qui Christi Domini de Pie VII qui rappel que seul le Souverain Pontife légitime est juge de la nécessité, dans l'Eglise Universelle et non les éveques résidentiels. Mais dans votre cas il n'est meme pas question d'éveques résidentiel , c-à-d de l'épiscopat congénitalement parlent !...

I° CANON DOGMATIQUE

172. – Les canons dogmatiques sont ceux qui proposent un point de doctrine à la croyance des fidèles. Leur objet étant une vérité révélés, cette vérité s’impose à leur foi comme exprimant des vérités divines.[...] Les canons dogmatiques sont exprimés sous deux formes, l’une affirmative, l’autre négative.[...] Si le décret dogmatique est exprimé sous cette forme : “Si quelqu’un dit... qu’il soit anathème,” ou “Nous anathématisons quiconque dit que, ect.”

[...]

174. – Les canons dogmatiques qui ont pour objet la foi ou les mœurs sont immuables, en sorte qu’ils ne peuvent être abolis


Traité Théorique et Pratique de Droit Canonique - Mgr Tilloy Anselme,Docteur en Théologie et en Droit canonique – S.S Léon XIII, a fait exprimer à l'auteur le témoignage de sa haute satisfaction par Mgr Rinaldi. Roma, 7 décembre 1895 - SAVAÈTE ARTHUR Éditeur – t.I, 1ère partie.titre.II.Chap.I.pp.65,66
Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Abbé Zins »

Ultima Ratio a écrit : mar. 14 avr. 2020 19:57
Quelle question ?...
Dites donc, vous jouez à l'imbécile ? ou au louvoyeur ?


Cette question :

Votre argumentation en matières ecclésiastiques a-t-elle reçue un imprimatur pour être publiée ? Si oui, de qui ?
Ultima Ratio
Messages : 85
Inscription : jeu. 22 févr. 2018 17:10

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Ultima Ratio »

Abbé Zins a écrit : mar. 14 avr. 2020 20:05
Ultima Ratio a écrit : mar. 14 avr. 2020 19:57
Quelle question ?...
Dites donc, vous jouez à l'imbécile ? ou au louvoyeur ?


Cette question :

Votre argumentation en matières ecclésiastiques a-t-elle reçue un imprimatur pour être publiée ? Si oui, de qui ?
accusation inversatoire bien évidement pour tenter de sauver les apparences !...
Traité de Droit Canonique , Raoul Naz , LETOUZEY ET Ané ,TOME III , Livre III , Part. IV, du Magistère Ecclésiastique. p.128 écrit :

152. obligations des fidèles à l’égard de la foi :

1° La conserver . – Can 1324 . Ce n’est pas assez d’éviter la perversité hérétique , il faut aussi fuir avec diligence les erreurs qui s’en rapprochent plus ou moins , c’est pourquoi tous doivent aussi observer les Constitutions et les décrets par lesquels les mauvaises opinions de ce genre sont proscrites et défendues par le Saint-Siège .Les fidèles doivent conserver scrupuleusement le dépôt des vérités que l’Église leur a livrées , et le soustraire à toute possibilité d’altération,suivant le conseil de S.Paul : O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes,et tout ce qu’oppose une science qui n’en mérite pas le nom, quelques-uns, pour en avoir fait profession, ont erré dans la foi .Ils le conservent en refusant leur adhésion aux opinions que l’Église par ses Constitutions et ses décrets leur signale comme mauvaises,non seulement lorsqu’elle ordonne sous la garantie de l’infaillibilité,mais seulement lorsqu’elle enseigne,fut-ce par la voix des Congrégations romaines.

D'évidence, il y a bien longtemps que vous avez balancé publiquement les obligations des fidèles à l’égard de la foi !..
Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Compromissions schismatiques avec la sacrilège lignée Thuc

Message par Abbé Zins »

Ultima Ratio a écrit : mar. 14 avr. 2020 20:11
D'évidence, il y a bien longtemps que vous avez balancé publiquement les obligations des fidèles à l’égard de la foi !..
Et les "fidèles" seraient donc eux, dispensés d'avoir un imprimatur pour publier des travaux en matières ecclésiastiques ? Cette obligation ne vaudrait que pour les clercs ?
Répondre

Revenir à « Tribune de réponses publiques »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité