Malgré cela, l’auteur de l’article à l’outrecuidance de résumer comme un acquis assuré sa pseudo-
“démonstration” comme suit :
"En résumé, l'imposition des mains
(sans doute un lapsus pour de l’évangéliaire)
sur la tête de l’ordinand pendant
(
avant ou après l’imposition des mains !? la grave ambiguité est là !)
la consécration épiscopale est une pratique qui existe encore dans les rites orientaux et qui s’est pratiquée à Rome autrefois.
L'imposition de l'évangéliaire située entre l’ imposition des mains et la prière consécratoire est attestée à Rome dans le Liber diurnus." (p.112).
Rappelons donc l’ambiguité du
"pendant", en fait
avant ! puis concommitamment comme dans le Rite Romain, et la grave légèreté du
entre "autrefois à Rome", reposant sur une pure supputation ou supposition et une fausse démonstration, commençant par contredire le passage cité !
Ce qui n’empêche nullement, ou plutôt porte davantage le défenseur de la subversion à faire de la surenchère en s’évertuant à
"expliquer que cette imposition ne rompt pas l'unité entre la matière et la forme".
"L'évêque consacrant élève les mains au début de la prière consécratoire : cela équivaut à une (2e) imposition des mains, puisque le contact moral suffit pour conférer validement le sacrement (n. 116 : cf Pie XII)".
Il commence à étendre les mains au début de la préface mais les joint
juste avant de prononcer la pseudo
“forme essentielle”, ce qui fournit un
nouvel indice d'une contre-intention insinuée.
D'où le commentaire quelque peu embarrassé du défenseur de la subversion s'en tirant par une nouvelle affirmation non démontrée :
"Quant au fait que l'ordinant
[le consécrateur principal !],
dans le nouveau rite, doit joindre les mains en disant les paroles essentielles du rite (aucune explication n'est donnée), on peut le regretter, mais cela n'empêche certainement pas la validité du rite : dans le rite traditionnel seul le consécrateur principal avait (nouvel imparfait ?) les mains étendues à ce moment là. Or il est certain que les co-consécrateurs consacraient validement" (p. 114)
Certes, par union morale au geste fait par un pour les trois, comme plusieurs peuvent gagner les indulgences attachées à la récitation du chapelet quand au moins l’un d’entre eux l’égrène !
Toutefois, si après avoir tenu son chapelet en main en discutant, celui-ci le mettait dans sa poche au moment de commencer les dizaines, il priverait tant lui-même que les autres des indulgences.
De même dans le cas ou le consécrateur principal cesserait d’étendre ses mains avant d’entonner la préface ou de prononcer la forme déclarée essentielle, on pourrait douter de ses intentions.
Quand cela est en outre prescrit exprès, on peut se poser des questions sur l’intention ou la contre-intention de ceux qui l’ont fabriqué et promulgué, lesquels semblent avoir multiplié à plaisir de discrètes mais efficaces causes d’invalidation !