Mi ca El !?

Selon ce que nous avons appris ! Premièrement cela ne se dit pas.

Cela signifierait qu’il y a une personnalité humaine en Jésus-Christ. Cela nierait la divinité de Jésus-Christ. Que Jésus n’était pas sans péché.

Quels inconvénients ou dangers y aurait-il de dire sans précision aucune que Jésus a été sauvé ?

Qu'il n'est qu'un homme comme les autres. Et, partant, Qu'il n'est pas Dieu...

Que la Sainte Vierge n'est qu'une mère comme les autres et qu'elle n'est pas Vierge... Que notre sainte Religion est comme toutes les autres et Que la Vérité n'existe pas...

Que nous voilà dans d'insolubles et désespérants problèmes comme tous les autres... Que seuls l'enfer ou le néant existe... Que faisons-nous ici ?? Existons-nous ??

Les dangers seraient de laisser penser que Jésus n'est pas le Verbe Éternel, la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité (erreur genre Ratzinger avec "le Dieu de Jésus-Christ"), qu'il n'est pas l'Agneau de Dieu sans tache, et que venant opérer l'Oeuvre de la Rédemption il en avait Lui-même besoin, qu'il posséderait une personne humaine ou personnalité humaine qui a besoin d'une purification ; donc il ne serait pas le Sauveur attendu et le désiré des collines éternelles car il n'est pas le Dieu-Homme, mais aurait été "déifié' par son acceptation du sacrifice.

Une déviation de la Foi catholique.

D'en arriver à la négation de sa divinité, en lui supposant une personne humaine.

Si on dit, sans aucune précision, que Jésus a été sauvé, ça voudrait dire qu'Il n'est pas le Sauveur. Ce serait du fait même nier sa Divinité. Et je continue à réfléchir...

.. qu'Il n'est pas Dieu.

... Que, justement, qu'il n'y ait en Jésus qu'une personne humaine... Et ainsi de relativiser si je puis dire toute son Oeuvre qui devient une oeuvre purement humaine.

Qu'Il n'est pas le Sauveur attendu. Que nous devons attendre un autre sauveur. Qu'il y a un homme plus grand que Jésus donc qu'Il n'est pas Dieu.

Posté le: Lun Oct 27, 2008 12:09

Il est fort bon signe que suite à ma question : Quels inconvénients ou dangers y aurait-il de dire sans précision aucune que Jésus a été sauvé ? ne vous soit même pas venue à l'esprit une autre fâcheuse conséquence pourtant envisageable.

Et d'autant plus étonnamment envisagée par un clerc intelligent qu'il est, par ailleurs, fort méritant en ses réfutations pas à pas des contradictions du "Coran" : Maintenant, que veut dire que Jésus est "sauvé" ? Sauvé de quoi ? De la mort, car Il est bien mort, quoi qu'Il fut la Vie. Et sauvé de la possibilité de manquer le Paradis, car Il fut soumis au pouvoir du tentateur, comme tout homme.

Si, on l'a vu avec la citation de Saint Paul (Hb. 5,7), la première assertion peut-être employée par manière de parler s'adaptant à notre esprit humain et à notre mode commun de nous exprimer, en précisant toutefois expressément "sauvé" (en sa nature humaine) "de la mort", la seconde assertion est entièrement inacceptable.

D'où le danger réel, en plus des autres déviations possibles qu'ont signalées vos dernières réponses, d'exprimer sans précision l'assertion : "Jésus est sauvé", ou "Jésus a été sauvé".

Une question récente posée en privée par l'une d'entre vous me ramène à cette double question prévue, que l'occasion ne s'est pas présentée de poser plus tôt :

Le Christ-Jésus a-t-Il eu ici-bas la Foi et l’Espérance ? Si non, pourquoi ? Si oui, quel en a été l’objet ?

Non, parce qu’il en avait pas besoin étant Dieu, Il est venu sur la terre pour que nous croyions en lui et par sa résurrection nous donnée l’espérance de la vie éternelle.