Revue [i]Sub Tuum Praesidium[/i], n° 112 - Novembre 2012 a écrit :
3. ACTUALITE DOCTRINALE
Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé
Conclusion :
Dominicus a écrit :
« Conclusion : — Quelle réflexion finale tirer de ces discussions ? — Il ne convient pas de déclarer que « le pape n'est plus pape » (matériellement ou formellement) au nom d'une « opinion théologique ». Nous renvoyons à ce sujet à un intéressant article du Père Hurtaud, paru dans la Revue Thomiste. L'auteur montre que Savonarole pensait qu'Alexandre VI avait été élu de manière simoniaque et que, pour cette raison, il n'était pas pape. Toutefois, comme l'invalidité d'une élection simoniaque n'était qu'une opinion, Savonarole demandait la convocation d'un concile où il aurait apporté la preuve qu'Alexandre VI n'avait plus la foi catholique, et c'est de cette manière qu'on aurait constaté qu'Alexandre VI avait perdu la juridiction suprême.»
Il ne convient pas de déclarer que
« le pape n'est plus pape » : tout à fait d’accord pour rejeter une façon si contradictoire de s’exprimer.
Il a par contre été démontré que, contrairement aux affirmations erronées de "Dominicus", il ne s’agit point, en la crise apocalyptique présente, de s’en tenir comme lui et les siens à une simple « opinion théologique », mais d’une part de regarder courageusement et honnêtement la réalité en face, telle qu’elle est et non telle qu’on voudrait qu’elle soit, et de l’analyser ensuite au regard de la doctrine immuable de l’Eglise.
Les tentatives d’échappatoires des "tradis" ne font que les conduire logiquement à s’écarter sur de maints points des données les plus sûres et certaines de l’enseignement de l’Eglise, comme le montre l’énoncé de leurs mutiples variations et erreurs publiées plus haut.
Dominicus a écrit :
« — En conclusion, que faut-il penser du sédévacantisme ?
— C'est une position qui n'est pas prouvée au niveau spéculatif, et c'est une imprudence de la tenir au niveau pratique (imprudence qui peut avoir des conséquences très graves). C'est pourquoi Mgr Lefebvre ne s'est jamais engagé dans cette voie, et il a même interdit aux prêtres de sa Fraternité de professer le sédévacantisme. Nous devons faire confiance
à sa prudence et à son sens théologique.»
S’opposant, donc à, et rejetant de fait des données de foi et l’enseignement de l’Eglise en de maints points, "Dominicus" et les siens en arrivent à se cantonner en de simples « opinions théologiques » de leur crû, les variant selon les circonstances et le contexte de leurs discours d’un moment, et n’ont plus que comme douteuse et fluctuante référence que ce qu’a dit ou fait Mgr Lefebvre.
Or, malheureusement, il a dit ou fait une chose et son contraire (cf. STP n° 66 (5-6/2001) sur les
Incohérentes et condamnables variations de la praxis du lefebvrisme.
Il s’agit de regarder courageusement et par là lucidement la réalité en face : telle qu’elle est, et non telle qu’on voudrait qu’elle soit.
Comme déjà dit ailleurs : C’est une démarche compréhensible a priori de se fier d’abord aux faits concrets, aux apparences qui en résultent, de s’étonner ensuite de leur écart avec l’enseignement de l’Eglise, avec des données de Foi, d’être dès lors plongé un temps dans l’incompréhension.
A condition, toutefois, de ne point aller jusqu’à remettre en cause de précises données de Foi ! Il importe en effet de ne point passer outre à cette sage mesure et vue surnaturelle, sachant qu’en ces matières Dieu et son Eglise ne peuvent ni se tromper, ni nous tromper.
Il est donc absolument certain, pour qui a vraiment la Foi et sait qu’elle ne saurait être contredite par des faits sinon en apparence, qu’on ne saurait remettre en cause sans faute contre la Foi de précises données de Foi.
Il importe donc, non pas de tendre à édulcorer et relativiser de précises données de Foi au regard, pas assez pénétrant, des faits, mais de s’appliquer à analyser ces faits, certes a priori
déconcertants, à la lumière de ces précises données de Foi.
Ainsi, si quelqu’un a priori tenu pour pape légitime, apparemment légalement élu, commence à poser des actes ou enseigner à l’ensemble de l’Eglise des erreurs et hérésies, qui plus est en un Concile apparemment Général, ce que de précises données de Foi nous exposent impossible à un vrai Pape légitime et un authentique Concile Général, force est de conclure que, malgré les apparences contraires, cet homme ne l’est pas ou plus, ce pseudo Concile est un brigandage, comme l’a si bien montré au Ve S. Saint Vincent de Lérins dans son
Commonitorium ou
Avertissement contre les hérétiques, et après lui notamment Saint Robert Bellarmin qui a démontré que telle est la sentence commune des Pères, Saints Docteurs et Papes.
C’est aussi ce qu’expose explicitement un autre Saint Docteur :
Saint Alphonse de Liguori a écrit :
« Il est hors de doute que si un Pape était hérétique déclaré, comme le serait celui qui définirait publiquement une doctrine opposée à la loi divine, il pourrait, non pas être déposé par un Concile, mais être déclaré déchu du Pontificat en sa qualité d'hérétique.»
(Saint Alphonse de Liguori, Oeuvres complètes t. 9 p. 262)
En complément, on peut se reporter notamment à ces divers autres dossiers :
Face à Face : Doctrine Catholique - V 2 (1981) ;
Lien direct pour écouter le débat (Abbés Célier-Zins) sur Radio-Courtoisie ; nouveau lien :
ici.
L'apostasie de JP 2 (d'après "Fideliter") ;
Analyse du sens hétérodoxe d' "eros est agapé" ;
Hérésie origéniste et négation : lieu des Enfers ; feu réel ;
Enormité professée par la FSSPX ;
Incohérentes contradictions de la praxis lefebvriste ;
Vidéo sur le néo-syncrétisme conciliaire ;
Six voies de démonstration de l'actuelle "vacance" ;
Réponse point par point aux arguments de l'abbé Boulet ;
Réponses aux affirmations gratuites d’ “Austremoine" ;
Réponse à des ''arguments contre les Sédévacantistes'' ;
Censures sur le FC d’XA de citations de Papes, Conciles, Pères, et Saints Docteurs.
Vos honteuses variations contradictoires et dénégations de la réalité seront votre confusion au jour du Jugement, si elles ne sont point justement corrigées et réparées en temps opportun.