FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981)

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Abbé Zins
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DOCTRINE CONCILIAIRE

CHAPITRE I


LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"


2) "Le droit à la liberté religieuse a son fondement dans la dignité même de la personne humaine telle que l’a fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même." ("V 2", Dign. Hum. n° 2)

"... la liberté ou immunité de toute contrainte en matière religieuse qui revient aux individus, doit aussi leur être reconnue lorsqu’ils agissent ensemble... Dès lors, donc, que les justes exigences de l’ordre public ne sont pas violées, ces groupes sont en droit de jouir de cette immunité afin de pouvoir se régir selon leurs propres normes, honorer d’un culte public la Divinité suprême..." (ibid. n° 4).

"Qui plus est, cette doctrine de la liberté a ses racines dans la révélation divine, ce qui, pour les chrétiens, est un titre de plus à lui être saintement fidèles." (Ibid. n° 9)

"... Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil." (ibid. n̊ 2)

"Aux groupes religieux appartient le droit de ne pas être empêchés d’enseigner et de manifester leur foi publiquement, de vive voix ou par écrit.
Mais dans la propagation de la foi et l’introduction des pratiques religieuses on doit toujours s’abstenir de toute forme d’agissements ayant un relent de coercition...
Une telle manière d’agir doit être regardée comme un abus de son propre droit et une entorse aux droits des autres." (ibid. n° 6)

"Tous et chacun des articles édités dans cette déclaration ont plu aux Pères du Sacro-Saint Concile. Et nous par le pouvoir apostolique que Nous avons reçu du Christ, un avec les Vénérables Pères, Nous l’approuvons dans l’Esprit-Saint, Nous le décrétons et le statuons et Nous ordonnons de promulguer pour la gloire de Dieu ce qui a été ainsi statué synodalement. A Rome près saint Pierre, 7-12- 1965, Moi, Paul, Évêque de l’Eglise Catholique..." (in fine)

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CHAPITRE I

LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"


2) « Et contre la doctrine de la Sainte Ecriture, de l’Eglise et des Saints Pères, ils affirment sans hésitation que :

« La meilleure condition de la société est celle où on ne reconnaît pas au pouvoir le devoir de réprimer, par des peines légales, les violations de la loi catholique, si ce n’est dans la mesure où la tranquillité publique le demande.».


A partir de cette idée tout à fait fausse du gouvernement des sociétés, ils ne craignent pas de soutenir cette opinion erronée, funeste au maximum pour l’Eglise catholique, et le salut des âmes, que Notre prédécesseur Grégoire XVI, d’heureuse mémoire, qualifiait de délire :

« La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme.
Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée.
Les citoyens ont droit à l’entière liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions quelles qu’elles soient, par les moyens de la parole, de l’imprimé ou toute autre méthode sans que l’autorité civile ni ecclésiastique puisse lui imposer une limite.» (Pie IX - Quanta Cura n° 5)

« Au milieu donc d’une telle perversité d’opinions corrompues, Nous souvenant de Notre charge apostolique, dans notre plus vive sollicitude pour notre très sainte religion, pour la saine doctrine, et pour le salut des âmes à Nous confiées par Dieu, et pour le bien de la Société humaine elle-même, Nous avons jugé bon d’élever à nouveau Notre Voix Apostolique.
En conséquence, toutes et chacune des opinions déréglées et des doctrines rappelées en détail dans ces Lettres, Nous les réprouvons et condamnons de Notre Autorité Apostolique, et Nous voulons et ordonnons que tous les fils de l’Eglise Catholique les tiennent absolument pour réprouvées, proscrites et condamnées.» (Pie IX, Quanta Cura n° 14)

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Abbé Zins
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CHAPITRE I


LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"


3) "Le deuxième Concile du Vatican a rappelé solennellement que le droit à la liberté religieuse est sacré pour tous les hommes." (Alloc. de J.P. II au Sacré-Collège n° 8, 22-12-1979)

"L’Eglise catholique a synthétisé le fruit de la réflexion sur la liberté religieuse dans la déclaration Dignitatis Humanae du Concile œcuménique Vatican II, promulguée le 7-12-1963, document qui a pour le siège apostolique une valeur particulière d’obligation.

4) "Cette déclaration a été précédée de l’encyclique Pacem in terris du pape Jean XXIII, datée du 11-4-1963, qui insistait solennellement sur le fait que "chacun a le droit d’honorer Dieu suivant la juste règle de sa conscience."... (La liberté religieuse, Actes de J.P. II du 1-9-1980, n̊ 3)

"Chacun a le droit d’honorer Dieu suivant la juste règle de la conscience et de professer sa religion dans la vie privée et publique". (Pacem in terris n° 15)

5) "La liberté de conscience et de religion, avec les éléments indiques ci-dessous, est un droit primaire et inaliénable de la personne ;
bien plus, dans la mesure où elle atteint la sphère la plus intime de l’esprit, on peut même dire qu’elle soutient la raison d’être, intimement ancrée en chaque personne, des autres libertés.” (La liberté religieuse, Actes de J.P. II du 1-9-1980, n° 5)

"Dans l’expression et dans la pratique de la liberté religieuse, on relève la présence d’aspects individuels et communautaires, privés et publics, étroitement liés entre eux, en sorte que la jouissance de la liberté religieuse englobe des dimensions connexes et complémentaires :

a) sur le plan personnel, il faut tenir compte de :

- la liberté d’adhérer ou non à une foi déterminée et à la communauté confessionnelle correspondante :

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3) « L’homme doit nécessairement rester tout entier dans une dépendance réelle et incessante à l’égard de Dieu, et par conséquent, il est absolument impossible de comprendre la liberté de l’homme sans la soumission à Dieu et l’assujettissement à Sa volonté.
Nier cette souveraineté de Dieu ou refuser de s’y soumettre, ce n’est pas la liberté, c’est l’abus de la liberté et la révolte ; et c’est précisément d’une telle disposition d’âme que se constitue et que naît le vice capital du Libéralisme.» (Léon XIII, Encyclique Libertas)

4) "Il est libre à chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’à la lumière de la raison, il aura regardée comme vraie." (15ème proposition condamnée par le Syllabus)

5) « C’est dans cette vue qu’on établit, comme un droit de l’homme en société, cette liberté absolue, qui non seulement assure le droit de n’être pas inquiété sur ses opinions religieuses mais qui accorde encore cette licence de penser, de dire, d’écrire et même de faire imprimer impunément en matière de religion tout ce que peut suggérer l’imagination la plus déréglée ; droit monstrueux qui parait cependant résulter, à l’assemblée, de l’égalité et de la liberté naturelles à tous les hommes.

Mais que pouvait-il y avoir de plus insensé que d’établir parmi les hommes cette égalité et cette liberté effrénées qui semblent étouffer la raison, le don le plus précieux que la nature ait fait à l’homme et qui le distingue des animaux ?...

où donc est cette liberté de penser et d’agir que l’Assemblée Nationale accorde à l’homme social comme un droit imprescriptible de la nature ?

Ce droit chimérique n’est-il pas contraire aux droits du créateur suprême à qui nous devons l’existence et tout ce que nous possédons ?

... cette égalité, cette liberté, si vantées ne sont donc pour lui, dès le moment de sa naissance, que des chimères et des mots vides de sens.»

(Pie VI, Encyclique Quod aliquantum, 10-3-1791)

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6) "La liberté d’accomplir, individuellement et collectivement, en privé et en public, des actes de prière et de culte, et d’avoir des églises ou des lieux de culte autant que le requierent les besoins des croyants ;


7) La liberté de ne pas subir pour des raisons de foi religieuse, des limitations et des discriminations par rapport à d’autres citoyens...” (La liberté religieuse, Actes de J.P. Il du 1-9-1980, n° 6)


"b) sur le plan communautaire :


8) Il faut considérer que les confessions religieuses, réunissant les croyants d’une foi déterminée, existent en agissant comme corps sociaux qui s’organisent selon des principes doctrinaux qui leur sont propres.


L’Eglise, comme telle, et les communautés confessionnelles en général ont besoin, pour leur vie et pour la poursuite de leurs propres fins, de jouir de libertés déterminées parmi lesquelles il faut citer en particulier :


9) - La liberté d’avoir ses propres instituts de formation religieuse et d’études théologiques.


- la liberté d’annoncer et de communiquer l’enseignement de la foi par la parole et par l’écrit, même en dehors des lieux de culte... " (La liberté religieuse, Actes de J.P. Il du 1-9-1980, n° 7s)


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6) « A propos des individus, examinons cette liberté si contraire à la vertu de religion, la liberté des cultes, comme on l’appelle, qui repose sur ce principe qu’il est loisible à chacun de professer telle religion qui lui plaît ou même de n’en professer aucune...» (Léon XIII, Encyclique Libertas)

7) « A notre époque, il n’y a plus intérêt à ce que la religion catholique soit considérée comme l’unique religion de l’Etat, à l’exclusion de tous les autres cultes.» (77ème proposition condamnée par le Syllabus)

8) « Par cela même qu’on établit la liberté de tous les cultes sans distinction, on confond la vérité avec l’erreur et l’on met au rang des sectes hérétiques et même de la perfidie judaïque, l’épouse sainte et immaculée du Christ, l’Eglise hors de laquelle il n’y a pas de salut.

En outre, en promettant faveur et appui aux sectes des hérétiques et à leurs ministres, on tolère et on favorise non seulement leurs personnes, mais encore leurs erreurs. C’est implicitement la désastreuse et à jamais déplorable hérésie que saint Augustin mentionne en ces termes :

« Elle affirme que tous les hérétiques sont dans la bonne voie et disent vrai, absurdité si monstrueuse que je ne puis croire qu’une secte la professe réellement.».» (Pie VII, Encyclique Post tam diuturnas, 29-4-1814)

9) « Quant à ce qu’on appelle liberté d’enseignement, il n’en faut pas juger d’une façon différente, il n’y a que la vérité, on n’en saurait douter, qui doit entrer dans les âmes...
C’est pour ce motif que le devoir de quiconque se livre à l’enseignement est, sans contredit, d’extirper l’erreur des esprits et d’opposer des protections sûres à l’envahissement des fausses opinions.

Il est donc évident que la liberté dont Nous traitons, en s’arrogeant le droit de tout enseigner à sa guise, est en contradiction flagrante avec la raison et qu’elle est née pour produire un renversement complet dans les esprits ; le pouvoir public ne peut accorder une pareille licence dans la société qu’au mépris de son devoir.» (Léon XIII, Encyclique Libertas)

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10) - la liberté de recevoir et de publier des livres religieux touchant la foi et le culte et d’en faire librement usage ;

- la liberté d’utiliser dans le même but des moyens de communication sociale (presse, radio, télévision)."

(La liberté religieuse, Actes de J.P. Il du 1-9-1980, n° 7s)



11) "- Pour tout ce qui concerne les communautés religieuses qui, comme l’Eglise catholique, ont une autorité suprême possédant au plan universel, comme le prescrit leur foi,

la responsabilité, par le magistère et la juridiction, l’unité de la communion qui lie tous les pasteurs et les croyants dans la même confession ;

la liberté d’avoir des rapports réciproques de communication entre cette autorité et les pasteurs et les communautés religieuses locales,

la liberté de diffuser les actes et les textes du magistère (encycliques, instructions)...


- Au plan international également,

la liberté d’échanger, entre les communautés religieuses, des informations et des contributions de caractère théologique ou religieux." (n° 4)

(La liberté religieuse, J.P. II, 1-9-1980)


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10) « La liberté de la presse, liberté qui menace la foi et les mœurs des plus grands périls et d’une ruine certaine.» (Pie VII, Post tam diuturnas, 29-4-1814)

« L’expérience nous l’atteste et l’antiquité la plus reculée nous l’apprend : pour amener la destruction des états les plus riches, les plus puissants, les plus glorieux, les plus florissants, il n’a fallu que cette liberté sans frein des opinions, cette licence des discours publics, cette ardeur pour les innovations.
A cela se rattache la liberté de presse, liberté la plus funeste, liberté exécrable, pour laquelle on n’aura jamais assez d’horreur, et que certains hommes osent avec tant de bruit et tant d’insistance, demander et étendre partout... Nous frémissons, vénérables Frères, en considérant de quels monstres de doctrine, ou plutôt de quels prodiges d’erreurs nous sommes accablés.» (Grégoire XVI, Encyclique Mirari vos, 15-8-1832)

11) « L’Eglise n’a pas le droit de définir dogmatiquement que la religion de l’Eglise catholique est la seule vraie religion.» (21ème proposition condamnée par le Syllabus)

« Relativement à la religion, penser qu’il est indifférent qu’elle ait des formes disparates et contraires équivaut simplement à n’en vouloir ni choisir, ni suivre aucune. C’est l’athéisme moins le nom...
Il n’est donc pas permis de mettre au jour et d’exposer aux yeux des hommes ce qui est contraire à la vertu et à la vérité, et bien moins encore de placer cette licence sous la tutelle et la protection des lois.» (Léon XIII, Encyclique Immortale Dei)

« Accordez à chacun la liberté illimitée de parler et d’écrire, rien ne demeure sacré et inviolable, rien ne sera épargné, pas même ces vérités premières, ces grands principes naturels...
Tout ce que la licence y gagne, la liberté le perd ; car on verra toujours la liberté grandir et se raffermir à mesure que la licence sentira davantage le frein.» (Léon XIII, Encyclique Libertas)


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12) "Le devoir de respecter la foi de chacun est, en même temps, corrélatif au droit naturel et civil de la liberté de conscience et de religion." (Lettre de J.P. II sur l’Eucharistie n° 8).

"Protéger et promouvoir les droits inviolables de l’homme est du devoir essentiel de tout pouvoir civil.

Celui-ci doit donc, par de justes lois et autres moyens appropriés, assumer efficacement la protection de la liberté religieuse...

Si en raison des circonstances particulières dans lesquelles se trouvent des peuples, une reconnaissance civile spéciale est accordée dans l’ordre juridique d’une cité à une communauté religieuse donnée,

il est nécessaire qu’en même temps le droit à la liberté religieuse soit reconnu et respecté, par tous les citoyens et toutes les communautés religieuses." (Dign. Hum. n° 6)


13) "Enfin, le pouvoir civil doit veiller à ce que l’égalité juridique des citoyens, qui relève en elle-même, du bien commun de la société, ne soit jamais lésée, de manière ouverte ou larvée, pour des motifs religieux et qu’entre eux aucune discrimination ne soit faite." (Dign. Hum. n° 6)

"L’Eglise déplore les différences de traitement que certaines autorités civiles établissent injustement entre croyants et incroyants, au mépris des droits fondamentaux de la personne.

L’Eglise réprouve donc comme contraire à l’esprit du Christ toute espèce de discrimination ou de vexations affectant des hommes en raison de leur religion". (Nostra Aetate n° 5)


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12) « Une liberté de ce genre est ce qui porte le plus de préjudice à la liberté véritable, soit des gouvernants, soit des gouvernés. C’est pourquoi offrir à l’homme la liberté dont nous parlons, c’est lui donner le pouvoir de dénaturer impunément le plus saint des devoirs, de le déserter, abandonnant le bien immuable pour se tourner vers le mal : ce qui, Nous l’avons dit, n’est plus la liberté, mais une dépravation de la liberté et une servitude de l’âme dans l’abjection du péché.» (Léon XIII, Enc. Libertas)

13) « Envisagé au point de vue social, cette même liberté veut que l’Etat ne rende aucun culte à Dieu ou n’autorise aucun culte public ; que nulle religion soit préférée à l’autre, que toutes soient considérées comme ayant les mêmes droits sans même avoir égard au peuple, lors même que ce peuple fait profession de catholicisme. Mais, pour qu’il en fût ainsi, il faudrait que vraiment la communauté civile n’eût aucun devoir envers Dieu ; ou qu’en ayant, elle put impunément s’en affranchir, ce qui est également et manifestement faux... C’est pourquoi la société civile, en tant que société, doit nécessairement reconnaître Dieu comme son principe et son auteur, et, par conséquent, rendre à sa puissance et à son autorité l’hommage de son culte... Puisqu’il est donc nécessaire de professer une religion dans la société, il faut professer celle qui est la seule vraie et que reconnaît sans peine, surtout dans les pays catholiques, aux signes de vérité dont elle porte en elle l’éclatant caractère. Cette religion, les chefs de l’état doivent donc la conserver et la protéger, s’ils veulent, comme ils en ont l’obligation, pourvoir prudemment et utilement aux intérêts de la communauté.» (Léon XIII, Encyclique Libertas)

« On doit des éloges à certains pays de nom catholique, où la loi a pourvu à ce que les étrangers qui viennent s’établir puissent jouir de l’exercice public de leurs cultes particuliers.» (78ème proposition condamnée par le Syllabus)

« En effet, il est faux que la liberté civile de tous les cultes, et que le plein pouvoir attribué à tous de manifester ouvertement et publiquement n’importe quelles opinions et n’importe quelles pensées, conduisent plus facilement les peuples à la corruption des mœurs et des esprits, et propagent la peste de l’indifférentisme.» (79ème proposition condamnée par le Syllabus)

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"On sait la place que l’idée de liberté, d’égalité et de fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond ce sont la des idées chrétiennes." (J.P. II au Bourget, 1-6- 1980)



14) "Si l’Eglise revendique en effet pour elle-même la liberté religieuse...

il est normal qu’elle respecte aussi les conventions des autres."

(Réponse de J.P. II à Giscard, 30- 5-1980)


"L’Eglise ne revendique aucun privilège, elle veut simplement être libre." [1] (J.P. II - Message aux peuples d’Asie n° 13, 21-2-1981 à Manille)


[1] Formule qui reprend celle de Lamennais (prêtre apostat) : "L'Eglise libre dans l'Etat libre", dont la doctrine a été condamnée par le Pape Grégoire XVI, notamment dans son Encyclique Mirari vos.


"L’Eglise ne demande rien d’autre que de pouvoir coopérer avec tous les régimes et tous les peuples,

quelles que soient leurs tendances et leurs idéologies, pour la constante élévation de l’humanité."

(Alloc. de J.P. II au Sacré Collège, 22-12-1979 n° 5)


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LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"


« C’est bien là véritablement cette liberté philosophique qui tend à corrompre les esprits, déprave les mœurs, renverser toutes les lois et les institutions reçues...

Ces avocats tant vantés du genre humain ont ajouté au mot faux et trompeur de liberté, un autre mot qui ne l’est pas moins, celui d’égalité ; comme si, entre des hommes réunis en société et pourvus de facultés intellectuelles si différentes, ayant des goûts si opposés et une activité si déréglée, si dépendante de leur convoitise individuelle, il ne devait y avoir personne qui réunit la force et l’autorité nécessaires pour contraindre, réprimer, ramener au devoir ceux qui s’en écartent, afin que la société, bouleversée par tant de passions diverses et désordonnées, ne soit pas précitée dans l’anarchie et ne tombe entièrement en dissolution.» (Pie VI Allocution au Consistoire, du 17-6-1793)


14) « De fait, la société du genre humain a été constituée par Dieu, auteur de la nature. De Lui, comme principe et comme source, découlent dans leur force et dans leur pérennité les bienfaits innombrables dont elle nous enrichit.

Aussi, de même que la voix de la nature rappelle à chaque homme en particulier l’obligation où il est d’offrir à Dieu le culte d’une pieuse reconnaissance, parce que c’est à Lui que nous sommes redevables de la vie et des biens qui l’accompagnent, un devoir semblable s’impose, pour la même raison, aux peuples et aux sociétés.» (Léon XIII, Encyclique Humanum Genus - contre la Franc-Maçonnerie - , 20-4-1884)

« Les chefs d’Etat doivent donc tenir pour saint le nom de Dieu et mettre au nombre de leurs principaux devoirs celui de favoriser la religion, de la protéger de leur bienveillance, de la couvrir de l’autorité tutélaire des lois, et ne rien statuer ou décider qui soit contraire à son intégrité.» (Léon XIII, Encyclique Immortale Dei, 1-11-1885)

« Le socialisme... repose sur une théorie de la société qui lui est propre et qui est inconciliable avec le christianisme authentique... personne ne peut être en même temps bon catholique et vrai socialiste.» (Pie XI, Encyclique Quadragesimo Anno, 15-5-1931)

« Le communisme est intrinsèquement pervers et l’on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne.» (Pie XI, Encyclique Divini Redemptoris, 19-3-1937)


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LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"


15) "L’Eglise sent le besoin d’élever sa voix pour la défense des droits de l’homme." (Alloc. de J.P. II au "Sacré Collège", 22-12-1979 n° 6)


"En définitive la paix se réduit au respect des droits inviolables de l’homme." (J.P. II Red. Hom. n° 17)


"La déclaration universelle des droits de l’homme est une pierre milliaire placée sur la route longue et difficile du genre humain." (J.P. II à l’O.N.U., n° 7)

"La volonté du peuple est la base de l’autorité du pouvoir public." (Déclaration des droits de l’homme, Art. 21, par. 3)


"Que peut-on souhaiter de plus à chaque peuple et à toute l’humanité, à tous les enfants du monde, sinon cet avenir meilleur,

où le respect des droits de l’homme deviennent une pleine réalité, dans le cadre de l’an 2000 qui approche ?" (J.P. Il à l’O.N.U., n° 21)

16) "La liberté est le principe suprême de l’ordre politique et social, dans les rapports entre le gouvernement et le peuple, dans les rapports entre les personnes." (J.P. II à Philadelphie. La déclaration d’indépendance n° 5, 30-10- 1979)

"Le devoir s’impose alors nécessairement de soumettre ces programmes et systèmes modernes à une continuelle révision à partir des droits objectifs et inviolables de l’homme...
à partir de ce point de vue fondamental et unique qu’est le bien de l’homme". (J.P. II, Red. Hom. N° 17)

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CHAPITRE I

LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"


15) « Il Nous suffit de rappeler les 17 articles sur les droits de l’homme qui ne sont qu’une répétition fidèle de la déclaration faite par l’Assemblée Nationale de France de ces mêmes droits, si contraires à la religion et à la société.» (Pie VI, Encyclique Adeo Nota, 23-4-1791)

« On voit donc clairement pourquoi certains hommes, ne tenant aucun compte des principes les plus certains de la saine raison, osent publier que : la volonté du peuple manifestée par ce qu’on dit être l’opinion publique ou autrement, constitue la loi suprême, indépendante de tout droit divin et humain.» (Pie IX, Encyclique Quanta Cura)


« Bon nombre de nos contemporains, marchant sur les traces de ceux qui, au siècle dernier se sont décernés le titre de philosophes, prétendent que tout pouvoir vient du peuple...

C’est en quoi les Catholiques se séparent de ces nouveaux maîtres ; ils vont chercher en Dieu, le droit de commander, et le font dériver de là, comme de sa source naturelle et de son nécessaire principe.

C’est de cette hérésie que naquirent au siècle dernier, la fausse philosophie et ce qu’on appelle le droit moderne, la souveraineté du peuple, et cette licence sans frein en dehors de laquelle beaucoup ne savent plus voir de vraie liberté.

De là on s’est avancé jusqu’aux dernières erreurs, le communisme, le socialisme, le nihilisme, monstres effroyables qui sont la honte de la société et qui menacent d’être sa mort.» (Léon XIII, Encyclique Diuturnum illud, 29-6-1881)


16) « Le salut, cependant, n’est pas ailleurs que dans le Christ : « Car il n’est pas sous le soleil, d’autre nom qui ait été donné aux hommes, dans lequel nous devions être sauvés.» (Act.).

Il est donc nécessaire de revenir à Lui, de se prosterner à Ses pieds, de cueillir de Sa bouche divine les paroles de la vie éternelle :

car seul Il peut indiquer le chemin capable de nous ramener au salut, seul Il peut enseigner le vrai, seul rappeler à la vie,

Lui qui a dit de Lui-même : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie.» (Jn XVI, 6).

On a tenté à nouveau de traiter les affaires du monde en dehors du Christ ; on a commencé à bâtir en rejetant la pierre angulaire.

Pierre le reprochait à ceux qui crucifièrent Jésus.

Et voici qu’une seconde fois la masse de l’édifice s’écroule en brisant la tête des constructeurs.


Jésus reste malgré tout la pierre angulaire de la société humaine, et de nouveau se justifie la maxime :

« Il n’est de salut qu’en Lui.» (Act. IV, 11-12).» (Saint Pie X, Encyclique Jucunda Sane, 12-3-1904)

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CHAPITRE II

L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME



17) "Dans ce contexte (œcuménique), il est extrêmement important de faire une présentation correcte et loyale des autres églises

et communautés ecclésiales dont l’esprit du Christ ne refuse pas de se servir comme des moyens de salut."

(J.P. II "Catechesi tradendae" n° 32, 16-10-1979)


"Il s'agit avant tout du dialogue entre les deux religions (chrétienne et juive) qui - avec l’islam - ont pu donner au monde la foi en un Dieu unique et ineffable, qui nous parle et que nous voulons servir au nom du monde entier." (Rencontre de J.P. II avec la Communauté Juive en Allemagne, 17-11-1980)


18) "Dans l’hindouisme les hommes sentent le mystère divin, ils l’expriment avec l’inépuisable fécondité des mythes et par l’effort pénétrant de la philosophie... en s’absorbant dans une méditation profonde ou en se réfugiant en Dieu avec amour et confiance.


Dans le Bouddhisme... on enseigne une voie par laquelle les hommes, avec un cœur plein de dévouement et de confiance, pourront, soit acquérir l’état de libération parfaite, soit atteindre l’illumination suprême par leurs propres efforts ou par un secours d’en haut..." (V 2 Nostra Aetate n° 2)


Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :

DOCTRINE CATHOLIQUE

CHAPITRE II

L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME



17) « Il y a une seule Eglise universelle des fidèles, hors de laquelle absolument personne n'est sauvé.»

(Innocent III et Profession de Foi du 4ème Concile de Latran, Nov. 1215 12è œc.) Dz. 430 -


« La sainte Eglise romaine croit fermement, professe et prêche qu'aucun de ceux qui vivent en dehors de l'Eglise, non seulement les païens mais aussi les juifs ou les hérétiques et schismatiques, ne peut avoir part à la vie éternelle.»

(Bulle Cantate Domino Eugène IV, 4-2-1442 - Décret pour les Jacobites) Dz. 714



18) « La sainte Eglise Catholique enseigne que Dieu ne peut être véritablement adoré que dans son sein, elle affirme que tous ceux qui en sont séparés ne seront pas sauvés.»

(St Grégoire le Grand, Moral in Job. 1405)


« Quiconque est hors du sein de l’Eglise Catholique, quelque louable que paraisse d’ailleurs sa conduite, ne jouira point de la vie éternelle et la colère de Dieu demeure sur lui à cause du crime dont il est coupable en vivant séparé de Jésus-Christ.»

(Saint Augustin et le Concile de Cirta (412), cité par Grégoire XVI dans son Encyclique Summo Jugiter, 1832, où ce pape affirme ce dogme : "un de nos dogmes les plus importants et les plus évidents").

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Abbé Zins
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Re: FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981)

Message par Abbé Zins »

Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CONCILIAIRE

CHAPITRE II

L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME


19) "L’Eglise Catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions.

Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines...

Elle engage donc ses fils à reconnaître... les valeurs spirituelles morales et socioculturelles rencontrées chez ces hommes, ainsi qu’à sauvegarder et promouvoir ces valeurs." (Nostra Aetate n° 2)

"L'Eglise regarde aussi avec estime les musulmans qui adorent le (ou un) Dieu Un, vivant et subsistant, miséricordieux et Tout Puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes.
Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets divins même cachés ils attendent le jour du jugement...

Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne... le Concile... exhorte chrétiens et musulmans à oublier le passé et à rechercher sincèrement la compréhension mutuelle." (Nostra Aetate n° 3) (Voir à l’opposé n° 35)

“Chers musulmans, mes frères... vous êtes conscients d’être porteurs de certaines qualités spécifiques, parmi lesquelles la culture de l’islam est peut-être la plus évidente...

C’est seulement dans ce cadre de religion et dans des promesses de foi partagée que l’on peut réellement parler de respect mutuel, d’ouverture et de collaboration entre chrétiens et musulmans". (Discours de J.P. II aux musulmans de l’île Mindanao, Philippines, 20-2-1981)

"Le Concile a eu une attention particulière pour la religion judaïque, en rappelant l’important patrimoine spirituel commun aux chrétiens et aux juifs, et il a exprimé son estime pour les croyants de l’Islam dont la foi se réfère aussi à Abraham." (J.P. II, Red. Hom. n° 11 ; Nostra Aetate n° 34)


Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :

DOCTRINE CATHOLIQUE

CHAPITRE II

L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME


19) « Mais c’est aussi un dogme catholique des plus connus, que personne ne peut être sauvé en dehors de l’Eglise Romaine Apostolique.»

(Pie IX, Allocution Singulari quidam du 9- 12-1854) Dz. 1677


« Le dogme le plus ferme de notre religion, c’est que hors de l’Eglise personne ne peut être sauvé.»

(Pie VIII, Encyclique Litteris altero, 25-3-1830)

« Il nous faut d’abord nous occuper de la Foi sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu. (Hb. XI, 6)

.. car enfin, vous savez comme Nous avec quelle constance nos Pères se sont appliqués à inculquer cet article de foi que ces novateurs osent nier, à savoir la nécessité de la foi et de l’unité catholique pour obtenir le salut.

C’est ce qu’enseignait un des plus célèbres disciples des Apôtres, saint Ignace martyr, dans son épître aux Philadelplhiens : « ne vous trompez pas, leur mandait-il celui qui adhère à l’auteur d’un schisme n’obtiendra pas le royaume de Dieu ».

Prenez les mesures requises et vos prêtres avec vous, pour que les fidèles soient portés avec plus d’ardeur que jamais à garder la foi et l’unité catholique comme l’unique moyen de salut, et par conséquent à éviter tout danger de s’en séparer.»

(Grégoire XVI, Encyclique Summo Jugiter, du 27-5-1832)


« Quiconque donc sera séparé de cette Eglise catholique n’aura pas la vie....»

(Saint Augustin Ep. 141, 5)


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Abbé Zins
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Re: FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981)

Message par Abbé Zins »

Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CONCILIAIRE

CHAPITRE II

L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME


20) "Il fût un temps pas si lointain, où les rapports entre nous étaient dominés par l’ignorance et la défiance réciproques.

Nous devons beaucoup de reconnaissance aux pionniers catholiques, orthodoxes et protestants, théologiens ou laïcs, connus et inconnus, qui ont refusé de prendre parti de ces divisions.

Nous savons maintenant que, malgré nos divergences, nous sommes tous aimés du même Dieu, liés au même Christ, animés du même esprit.

Nous nous découvrons, en dépit des séparations, membres de l’unique peuple des baptisés, appelés à annoncer et à attester au monde un seul et unique salut."

(Alloc. de J.P. II à la rencontre œcuménique avec catholiques, protestants, orthodoxes, anglicans, vieux catholiques, 15-6-1980)


"La fermeté de la croyance des membres des religions non chrétiennes est-elle aussi effet de l’esprit de vérité opérant au-delà des frontières du corps mystique." (Red. Hom. n° 6)


21) "Un lien indélébile unit tous les êtres humains.

Ce lien pour tous les croyants - chrétiens, musulmans et juifs - découle de leur foi au Dieu unique et véritable." (Message de J.P. II à la Comm. europ. et à la cour. europ. des droits de l’homme, 2-1980)

"En venant vers les peuples d’Asie... je rencontre aujourd’hui... l’héritage local et les anciennes cultures qui contiennent certains éléments louables de croissances spirituelles, indiquant des chemins de vie et de conduite souvent bien proches de ceux de l’évangile du Christ." (Discours de J.P. II à Manille n° 3, 21-2-1981)

Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :

DOCTRINE CATHOLIQUE

CHAPITRE II

L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME


20) « Nous croyons de cœur et professons de bouche : Une seule Eglise, non celle des hérétiques, mais la sainte Eglise romaine, catholique et apostolique, hors de laquelle nous croyons que personne n’est sauvé.»

(Profession de foi prescrite aux vaudois sous Innocent III, 18-12-1208)

« ... L’Esprit auquel ne participent pas ceux qui n’accourt pas à l’Eglise, mais qui, par leurs doctrines mauvaises et leurs actions détestables, s’excluent eux-mêmes de la vie car, là où est l’Eglise, là est l’Esprit de dieu ; et là où est l’Esprit de Dieu, là est l’Eglise et toute sa grâce, et l’esprit c’est la vérité.» (Saint Irénée, Adv. Haer. 3, 24 1)

« Seule l’Eglise Catholique est le Corps du Christ... en dehors de ce corps, l’Esprit-Saint ne vivifie personne... c’est pourquoi ils n’ont pas l’Esprit-Saint, ceux qui sont en dehors de l’Eglise.»

(Saint Augustin, Ep. 185, 50)


21) « Quiconque est séparé de l’Eglise, est uni à l’adultère, est séparé des promesses de l’Eglise, et il ne parviendra pas aux récompenses du Christ celui qui a abandonné l’Eglise...

Il ne peut pas avoir Dieu pour Père, celui qui n’a l’Eglise pour mère... Celui qui ne tient pas cette unité... ne tient ni la vie, ni le salut.» (Saint Cyprien - "De catholicae Ecclesiae unitate", chap. 6)

« Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel, dans le culte de n’importe quelle religion.»

« Au moins doit-on bien espérer du salut éternel de tous ceux qui ne vivent en aucune façon dans la véritable Eglise du Christ.»

(16ème et 17ème propositions condamnées par le Syllabus)

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