par Abbé Zins » mer. 13 sept. 2023 19:37
Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 48 (Juillet 1996)
3. Actualité doctrinale
(.....) p. 26 et suivantes
Des sacrements d'abord au recours à des moyens illégitimes
Pratique de la communion des saints ou "sans rien ni personne" :
Une telle mentalité, ou tendance non endiguée, ferait passer de l’habitude forcée de la privation au goût exclusif de la piété privée ou à la satisfaction de "jouer au petit pasteur" de son entourage direct, passer de l’isolement contraint à l’indifférence envers le prochain, de la défense et proclamation publiques de la foi à sa mise au boisseau ou à sa réserve pour quelques privilégiés.
Aussi est-il bon, à l’encontre de cette tendance, malheureusement pas chimérique, qui semble poindre ici, ou engloutir là son talent en croyant le mettre à l’abri (Mt. 25,24-30), de méditer sur ces rappels doctrinaux du Pape Pie XII :
« " L’esprit missionnaire et l'esprit catholique, disions-Nous naguère [Radio - Message du 24/11/1946], sont une seule et même chose.
La Catholicité est une note essentielle de la vraie Eglise : au point qu’un Chrétien n’est pas vraiment attaché et dévoué à l’Eglise, s’il n’est pas également attaché et dévoué à l’universalité des Chrétiens, désirant qu’elle s’implante et qu’elle fleurisse en tous lieux de la terre."
Rien donc n’est plus étranger à l’Eglise que la division ; rien n’est plus nocif à sa vie que l’isolement, le repli sur soi et toutes les formes d’égoïsme collectif qui font se refermer sur elle-même une communauté chrétienne particulière, quelle qu’elle soit.
" Mère de toutes les Nations et de tous les peuples, non moins que de tous les individus ", l'Eglise, Sancta Mater Ecclesia, "n’est étrangère en aucun lieu ; elle vit, ou du moins par sa nature elle doit vivre, dans tous les peuples" [Radio - Message du 25/12/1945].
Inversement, pourrions-Nous dire, rien de ce qui touche à l’Eglise, notre Mère, n’est et ne peut être étranger à un Chrétien :
de même que sa foi est la foi de toute l’Eglise, que sa vie surnaturelle est la vie de toute l’Eglise, ainsi les joies et les angoisses de l’Eglise seront ses joies et ses angoisses, les perspectives universelles de l’Eglise et ses desseins seront les perspectives normales de sa vie chrétienne....»
(Encyclique Fidei Donum, du 21/4/1957).
[quote] [b]Revue [i]Sub Tuum Praesidium[/i], n ̊ 48 (Juillet 1996)[/b]
[size=150][b]3. Actualité doctrinale[/b]
(.....) p. 26 et suivantes
[b]Des [i]sacrements d'abord[/i] au recours à des moyens illégitimes[/b] [/size]
[b]Pratique de la communion des saints ou "sans rien ni personne" :[/b]
Une telle mentalité, ou tendance non endiguée, ferait passer de l’habitude forcée de la privation au goût exclusif de la piété privée ou à la satisfaction de "jouer au petit pasteur" de son entourage direct, passer de l’isolement contraint à l’indifférence envers le prochain, de la défense et proclamation publiques de la foi à sa mise au boisseau ou à sa réserve pour quelques privilégiés.
Aussi est-il bon, à l’encontre de cette tendance, malheureusement pas chimérique, qui semble poindre ici, ou engloutir là son talent en croyant le mettre à l’abri (Mt. 25,24-30), de méditer sur ces rappels doctrinaux du Pape Pie XII :
« " L’esprit missionnaire et l'esprit catholique, disions-Nous naguère [Radio - Message du 24/11/1946], sont une seule et même chose.
La Catholicité est une note essentielle de la vraie Eglise : au point qu’un Chrétien n’est pas vraiment attaché et dévoué à l’Eglise, s’il n’est pas également attaché et dévoué à l’universalité des Chrétiens, désirant qu’elle s’implante et qu’elle fleurisse en tous lieux de la terre."
Rien donc n’est plus étranger à l’Eglise que la division ; rien n’est plus nocif à sa vie que l’isolement, le repli sur soi et toutes les formes d’égoïsme collectif qui font se refermer sur elle-même une communauté chrétienne particulière, quelle qu’elle soit.
" Mère de toutes les Nations et de tous les peuples, non moins que de tous les individus ", l'Eglise, Sancta Mater Ecclesia, "n’est étrangère en aucun lieu ; elle vit, ou du moins par sa nature elle doit vivre, dans tous les peuples" [Radio - Message du 25/12/1945].
Inversement, pourrions-Nous dire, rien de ce qui touche à l’Eglise, notre Mère, n’est et ne peut être étranger à un Chrétien :
de même que sa foi est la foi de toute l’Eglise, que sa vie surnaturelle est la vie de toute l’Eglise, ainsi les joies et les angoisses de l’Eglise seront ses joies et ses angoisses, les perspectives universelles de l’Eglise et ses desseins seront les perspectives normales de sa vie chrétienne....»
(Encyclique [i]Fidei Donum[/i], du 21/4/1957).
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