Fumée Blanche 1958

[Catholique]

Première chose inouïe :

À 18h32, ce 26 octobre 1958, Radio Vatican, avant de cesse d'émettre, annonça la reprise des travaux du conclave pour le lendemain 27 à 10 heures. Mais de quel conclave s'agit-il ? Le nouveau Pape savait que sa démission était invalide puisque contrainte ; les cardinaux le savaient aussi ; et pourtant, tous avaient décidé de continuer le conclave pour élire un autre pape : tout cela est insensé ! En effet, le conclave était terminé puisqu'il y avait un Pape ! Ce nouveau conclave était donc faux : c'est ce que j'appelle le conclave2.

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(Si vous voulez vous maintenir dans la grâce de Dieu, recourez à Marie et elle vous protègera.)

[Catholique]

Deuxième chose inouïe :

Ce 27 octobre 1958, le conclave2 allait commencé ses travaux, conclave illicite et invalide je le répète, et donc travaux inutiles !

En effet, on allait voir ce qu'on n'avait jamais vu dans toute l'histoire de l’Église et qu'on ne reverra jamais plus, savoir qu'un Pape légitimement élu la veille et donc valide, allait se mettre, pendant huit votations, huit étant le chiffre officiel car il y en eut certainement moins de huit, au rang de cardinal pour élire un nouveau pape, et donc un usurpateur !

Considérez cette chose insensée : un Pape légitime qui va élire un faux-pape !!! Car, je le répète, la renonciation du successeur de Pie XII une demi-heure après son acceptation, fut invalide puisque faite sous contrainte, et cela, il le savait, et donc la faute doit lui être imputée en premier lieu.

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(Dans les derniers jours, les brebis se changeront en loups et la charité se changera en haine.)

[Catholique]

Avant de poursuivre, il faut noter ceci à propos du successeur de Pie XII élu légitimement le 26 octobre 1958 : en renonçant par contrainte à sa charge, il entraîna le collège cardinalice et par après toute l’Église dans la grande Apostasie annoncée par saint Paul ; c'est pourquoi il participe de Judas et non de saint Pierre, car ce dernier se convertit alors que l'autre se damna.

De plus, Judas livra Jésus à ses ennemis : le nouveau Pontife, par sa défection, livra l’Église aux francs-maçons, et on ne voit pas qu'il se soit converti !

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(Le signe le plus certain pour s'assurer si une âme aime Dieu,
c'est de voir si elle se conforme tranquillement à la Volonté divine.)

[Catholique]

Troisième chose inouïe :

S'il est invraisemblable de voir un Pape voter pour l’élection d'un usurpateur, il est tout aussi invraisemblable de voir les cardinaux suivre son funeste exemple ; or c'est ce qui arriva en octobre 1958. Et l'on vit cette chose extraordinaire à dater du conclave2 : les 50 cardinaux avec le Pape n'hésitèrent pas à vendre l’Église à ses ennemis. Pas un d'eux n'éleva la voix pour dénoncer ce forfait devant le peuple chrétien, car s'il y eut des débats, et il y en eut effectivement, ce ne fut qu'à l'intérieur et personne n'en sut rien, sauf que des signes extérieurs non équivoques le laissèrent penser en cette matinée du 27 octobre.

On peut dire que si le nouveau Pontife fit l'office de Judas, les cardinaux firent l'office de félons, car ils savaient bien que le Pape était déjà parmi eux du fait de sa démission contrainte et donc invalide.

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(La persécution de l'Antéchrist sera de toutes la plus dure et la plus violente.)

[Catholique]

À 9 heures, ce lundi 27 octobre 1958, la cloche sonna pour appeler les cardinaux à une messe basse précédant les travaux du conclave2. Quelques consciences durent se réveiller quelque peu puisque cette première séance ne se passa pas bien ! On raconte même que plusieurs cardinaux tombèrent malades et que d'autres s'évanouirent, bruits aussitôt démentis par le Vatican. Il faut dire que depuis la démission invalide du successeur de Pie XII, le conclave, qui d'ailleurs n'avait plus raison d'être mais qui malgré tout continua, le conclave devint poreux puisque des informations s'échangèrent entre l'intérieur et l'extérieur, ce qui dans un conclave est absolument interdit par la Constitution apostolique de Pie XII.

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(Si l'on supporte les tribulations avec patience, on est comme en Paradis.)

[Catholique]

Voici la preuve incontestable que cela s'est mal passé dans la première séance du conclave2 en cette matinée du 27 octobre 1958.

En effet, la fumée noire est apparue un peu avant 11 heures, ce qui n'aurait pas dû être puisqu'après la messe basse de 9 heures, il restait un peu plus d'une heure pour faire deux votations, ce qui est impossible. Donc, il faut en conclure qu'il n'y a eu qu'un scrutin, chose qui a été remarquée par tous et par les journalistes en particulier, ce qui a conduit le Vatican à faire une mise au point rocambolesque, à savoir qu'il fallait considérer qu'il y avait eu deux scrutins comme cela est signifié dans la Constitution apostolique de Pie XII !

La veille, le même Vatican avait indiqué à la fin des 40 minutes de transition, qu'il fallait considérer la fumée blanche comme étant noire, suite à une communication illégale venant de l'intérieure du conclave.

Conclusion : nous sommes en pleine fumisterie, ce qui est logique puisque le Saint-Esprit fut chassé par l'abdication invalide du successeur de Pie XII et malgré tout acceptée par les cardinaux. Tout ceci va nous conduire au résultat final épouvantable du 28 octobre.

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(Les schismatiques et les hérétiques, s'ils absolvent, excommunient,
concèdent des indulgences ou autres choses semblables, rien ne s'opère.)

[Catholique]

Il nous faut maintenant arriver au dénouement. Mais en réalité, il y a deux dénouements, le premier, le vrai, du 26 octobre 1958, et le second, le faux, du 28. Or, entre ces deux dénouements, nous trouvons bien des différences, ce qui est normal puisqu'il y a un vrai aboutissant à l'élection d'un vrai Pape, et un faux aboutissant à l'élection d'un usurpateur avec, au terme, une apostasie évidente.

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(Il n'y a pas de tempête aussi dangereuse pour un navire qu'un trop long calme :
ainsi en est-il pour le navire de notre âme.)

[Catholique]

Première différence entre les deux dénouements des deux conclaves de 1958 :

Le 26 octobre à 17h53 apparut une fumée blanche, fournie et continue, signe évident qu'un Pape avait été élu pour succéder à Pie XII.

Le 28 octobre à 17h22 apparurent à plusieurs reprises et pour de courts instants des fumeroles grises, signe évident que le conclave2 avait élu invalidement un usurpateur, savoir Roncalli qui prendra le nom de Jean23.

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(Le plus petit hommage, pourvu qu'il soit persévérant, voilà ce que demande Marie.)

[Catholique]

Seconde différence entre les deux dénouements des deux conclaves de 1958 :

Ce 26 octobre à 17h53, lors de l'émission de la fumée blanche, 300 000 personnes étaient massées sur la place Saint-Pierre et ses environs et qui ne s'y trompèrent pas puisque tout le monde criait : « Bianco ! Bianco ! » Les gens savaient bien qu'un Pape avait été élu, et ils attendirent pendant au moins une demi-heure.

Tout au contraire, le 28 octobre à 17h22, lors de l'émission des fumeroles grises, il n'y avait pratiquement personne ; mais lorsque la chose se sut, le conclave2 étant poreux et donnant de l'intérieur des informations à Radio Vatican qui diffusa la nouvelle, les gens commencèrent à affluer pour atteindre une heure plus tard le nombre de 30 000 personnes.

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(Tous les Bienheureux se sont sanctifiés par la prière.)

[Catholique]

Troisième différence entre les deux dénouements des deux conclaves de 1958 :

Lors de l'élection d'un Pape, le nouveau Pontife apparaît normalement devant la foule une vingtaine de minutes après le début de l'émission de la fumée blanche ; c'est ce qui fut annoncé ce 26 octobre par Radio Vatican à 18h02, soit 9 minutes après que la fumée blanche apparut ; le nouveau Pape élu devait donc se présenter vers 18h13 : or personne ne vint ! Et le conclave se continua, se transformant en conclave2 invalide du fait de l'abdication nulle puisque faite sous contrainte du successeur de Pie XII.

Le 28 octobre, l'usurpateur apparut à 18h20, soit une heure après le début des fumeroles grises ! Et comment apparut-il ? Flanqué du cardinal Tisserant, ce qui laisse penser que ce dernier fut la pièce maîtresse du complot.

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(Celui qui prie est sûr de l'assistance de Dieu.)