Mi ca El !?

« Le Souverain Prince des Apôtres luttait avec nous, puisque nous avons pour protecteur son imitateur et son Successeur sur son Siège. ..

Il s’est exprimé en la lettre, et Pierre a parlé par Agathon. ..

Nous y avons vu comme Pierre, le Prince du choeur apostolique et l’Evêque de la première Chaire. ..

Lettre que nous avons reçu volontiers et d’une âme sincère comme de la main de Pierre lui-même, et soutenons.

Nous vous avions demandé de faire resplendir l’éclat de la foi orthodoxe, et à présent nous attendons de votre paternelle sainteté que vous la confirmiez par une réponse plus solennelle.

Nous vous transmettons, comme à l’Evêque du premier Siège de l’Eglise universelle appuyé sur la ferme pierre de la foi, ce qui reste à faire.» (Act. 18)

Saint Cyprien a écrit :
« L’unique source d’où ont surgi les hérésies et d’où sont nés les schismes, c’est que l’on n’obéit point au Pontife de Dieu et que l’on ne veut pas reconnaître dans l’Eglise et en même temps un seul Pontife et un seul juge qui tient la place du Christ.» (Saint Cyprien, 200-258, Archevêque de Carthage, Martyr, Ep. 12 ad Corn. 5)

Saint Irénée a écrit :
« Il est en effet nécessaire que toute l’Eglise, c.à.d. tous les fidèles qui sont partout, soient unis à cette Eglise (de Rome), en raison de sa primauté principale (propter potentiorem principalitatem) ; en laquelle les fidèles, qui sont de toutes parts, ont toujours conservé la tradition qui vient des Apôtres.» (Saint Irénée, 125-202, Archevêque de Lyon, Martyr, Adv. haeres. L. 3, ch. 3)

Tertulien a écrit :
« Je reçois un édit, et péremptoire, à savoir du Souverain Pontife (pontifex maximus), l’Evêque des Evêques (episcopus episcoporum) ..» (Tertulien, 155-225, de Pudicitia, ch. 1)

Origène a écrit :

« A Pierre a été donné le suprême pouvoir de paître les brebis, et sur lui, comme sur la pierre, a été établie l’Eglise..»

(Origène, 185-252, L. 5, in Ep. ad Rom.)

Saint Cyprien a écrit :
« A qui s’adressera celui qui a soif ?

A des hérétiques, en lesquels il n’y a nulle source ni aucun cours d’eau ?

Ou bien à l’Eglise qui est une, et a été établie par la voix du Seigneur sur un, qui a reçu Ses clés ? ..

Car c’est premièrement à Pierre, sur lequel Il a établi Son Eglise, et en qui Il a institué et montré l’origine de l’unité, qu’Il a donné ce pouvoir qui délie dans les cieux ce que celui-ci a délié sur la terre.»

(Saint Cyprien, Ep. ad Jubaïnum)

Saint Pacien a écrit :
« Un peu avant, le Seigneur a parlé à Pierre, donc à un seul, pour fonder l’unité à partir d’un seul, puis Il a prescrit cela aux autres en commun.»

(Saint Pacien, + 390, Evêque de Barcelone)

Saint Optat de MiIève a écrit :
« Tu sais fort bien, tu ne peux le nier, que c’est à Pierre le premier qu’a été conférée

la chaire épiscopale dans la ville de Rome c’est là que s’est assis le Chef des Apôtres :

Pierre, qui, par suite, a été appelé Céphas.


C’est dans cette Chaire unique que tous devaient garder l’unité,

afin que les autres Apôtres ne pussent se retrancher chacun isolément dans son siège,

et que celui-là fût désormais schismatique et prévaricateur,

qui élèverait une autre chaire contre cette Chaire unique.»

(Saint Optat de MiIève, 365, De schism. Donat. L. 2, ch. 2)

Saint Optat de MiIève a écrit :
« Nous lisons que Pierre, à savoir le prince ou chef des Apôtres,

a reçu les clés salutaires, lui auquel il a été dit par le Christ :

« Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux, et les portes de l’Enfer ne les vaincront pas.».


D’où vient dès lors que vous cherchiez à usurper les clés du royaume,

vous qui luttez contre la Chaire de Pierre par de telles présomptions et audaces sacrilèges ? »

(Saint Optat de MiIève, 365, De schism. Donat. L. 2, ch. 4)

Saint Léon I a écrit :
« Pierre gouverne personnellement tous ceux que Jésus-Christ gouverne principalement :

de telle sorte que si Jésus-Christ a voulu qu’il y eût quelque chose de commun entre Pierre et les autres Princes de l’Eglise,

ce n’est que par Pierre qu’il a donné ce qu’il n’a pas refusé aux autres.»

(Saint Léon I le Grand, Pape, 440-461; Serm. 4 in anniv. suae assumpt.)

Pape Pélage I a écrit :
« Vous qui êtes établi dans le degré souverain du Sacerdoce, avez-vous été infidèle à la vérité de notre Mère (l’Eglise) Catholique au point de ne pas vous regarder aussitôt comme schismatique, tandis que vous vous écartiez du Siège Apostolique ?

Vous qui avez été chargé de prêcher aux populations, n’aviez-vous pas lu que l’Eglise a été établie par le Christ notre Dieu sur le Prince des Apôtres, et que ce fondement est tel que les portes de l’Enfer ne peuvent point prévaloir contre lui (Mt. 16,18) ?

Que si vous l’aviez lu, où croyiez-vous donc que se trouve l’Eglise en dehors de ce fondement en lequel tous les Sièges des Apôtres sont un, eux auxquels, comme celui qui a reçu les clés, a aussi été concédé le pouvoir de lier et de délier ?

Pourtant, c’est d’abord à un qu’a été donné ce qui devait être accordé aussi à tous, afin que, selon le bienheureux Cyprien (De Unitate, ch. 4) exposant cette sentence, l’Eglise soit démontrée une.

Où donc, vous à présent très cher dans le Christ, avez-vous erré une fois séparé d’elle, ou quel espoir de salut aviez vous ? »

(Pélage I, Pape, 556-561, Ep. Adeone te, 2/559, à l’Ev. Jean, DS 446)

Saint Cyrille d’Alexandrie a écrit :
« Il lui a prédit que son nom ne serait pas Simon mais Pierre.

Signifiant par ce mot imagé que c’est sur lui, comme sur une pierre très ferme,

qu’Il édifierait Son Église.»

(Saint Cyrille, 376-444, Patriarche d’Alexandrie, L. 2, ch. 12, sur Saint Jean)

Saint Ambroise a écrit :

Pierre est appelé une pierre du fait que, comme une pierre immobile,

il soutient la construction de toute l’Église.»

(Saint Ambroise, 340-390, serm. 17)

Saint Jérôme a écrit :
« Selon la métaphore de la pierre, c’est à juste titre qu’il lui est dit :

J’édifierai Mon Église sur toi.»

(Saint Jérôme, in Mt. 16,18)

Saint Ambroise a écrit :
« Pour la solidité de la dévotion des églises il est appelé Pierre, comme le Seigneur a dit : Tu es Pierre. Car, par Pierre, on exprime ce qui a été placé comme fondement au tout début de la foi ; et c’est cette pierre immobile qui contient toute la masse de toute l’œuvre chrétienne.»

(Saint Ambroise, serm. 47)

Saint Augustin a écrit :

« La Principauté de la Chaire Apostolique a toujours été en vigueur sur le Siège Romain.»

(Saint Augustin, 354-430, Evêque d’Hippone, Ep. 43,3)

Saint Augustin a écrit :
« Énumérez les prêtres à partir de ce Siège de Pierre :

c’est elle la pierre que ne vainquent pas les portes orgueilleuses de l’enfer.»

(Saint Augustin, Ps. contre le parti de Donat)

Saint Léon I a écrit :
« D’entre le monde entier un a été choisi, Pierre, qui a été préposé à l’appel de toutes les Nations et placé au-dessus de tous les Apôtres et de tous les Pères de l’Eglise :

en sorte que, bien qu’il y ait de multiples Prêtres dans le peuple de Dieu, et de multiples Pasteurs, Pierre cependant régisse proprement tous ceux que régit aussi principalement le Christ.


Grand et admirable ensemble de sa puissance accordé par Dieu ne l’élévation de cet homme,

et s’Il a voulu qu’il y ait d’autres princes avec lui, jamais Il n’a donné que par lui ce qu’il n’a pas dénié aux autres.»

(Saint Léon I le Grand, Serm. 3 in anniv. suae assumpt.)

Saint Grégoire I a écrit :

« Qui ne sait que la sainte Église est fermement fondée

sur la solidité du prince des apôtres ? »

(Saint Grégoire I le grand, L. 6, Ep. 37 ad Eulogium)

Saint Léon I a écrit :
« Demeure donc la disposition de la Vérité, et persévérant dans la fermeté de la pierre qu’il a reçue, Saint Pierre n’a pas abandonné le gouvernement de l’Église qu’il avait assumé.

Il est placé avant tous les autres, car, en le disant pierre, on déclare qu’il est le fondement, et qu’il est le portier du royaume des cieux.

C’est par le mystère de ces noms (pierre, clef) que nous apprenons ce qu’est l’association toute particulière de Pierre avec Jésus.»

(Saint Léon I le grand, Serm. 2, in anniv. suae assumpt.)

Saint Hilaire a écrit :

« Ô heureux fondement de l’Église, par la réception d’un nouveau nom ! Ô Pierre digne d’édifier l’Église, Pierre qui abolira les lois de l’enfer ! Ô bienheureux Portier du ciel ! »

(Saint Hilaire, in Mt. 16,18)

Saint Athanase a écrit :
« Tu es une pierre, et c’est sur ton fondement que les colonnes de l’Église, les évêques, sont confirmées.»

(Saint Athanase, et le synode d’Alexandrie, dans sa lettre au Pape)

Saint Grégoire I a écrit :
« Il est évident à tous ceux qui connaissent l’Évangile que, par la parole du Seigneur, a été confié à Saint Pierre, le Prince des Apôtres, le soin de toute l’Église. Car, c’est à lui qu’il a été dit : tu es une pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Église.»

(Saint Grégoire I, L. 4, Ep. 32)

Saint Jean Chrysostome a écrit :
« Pourquoi Jésus-Christ laissant là les autres Apôtres, parle-t-Il à Pierre seul de ce sein et de cet amour ?

Entre les Apôtres, Pierre était le plus grand et le plus éminent ;

Il était la langue et le Chef du Collège (apostolique) :

c’est pour cela que Paul le fut voir préalablement aux autres.


En même temps Jésus-Christ voulait rassurer Pierre et lui montrer que la souillure de son renoncement était effacée.

C’est pourquoi Il lui confie le gouvernement de ses frères, et Il ne lui rappelle, Il ne lui reproche point son renoncement, mais Il lui dit :

Si vous M’aimez, recevez le gouvernement de vos frères..»


(Saint Jean Chrysostome, hom. 187 ou 188 sur Jn. 21,15s)